Les recommandations de l’OMS pour respecter le post-partum

Le post-partum accompagné est un droit humain fondamental qui consiste à faire de cette expérience quelque chose de positif pour tous.

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Selon des chiffres récemment publiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 3 femmes sur 10 et leurs bébés ne reçoivent pas de soins adéquats dans les premiers jours après la naissance. Quelles sont les conseils de l’OMS pour respecter la période du post-partum?

Cette période est réellement critique pour le binôme et par conséquent, les mesures de précaution nécessaires ne devraient pas faire défaut. En effet, au cours de cette étape, la plupart des décès maternels et infantiles surviennent en raison du manque d’adaptation à la nouvelle vie. Et c’est quelque chose de parfaitement évitable si des actions sanitaires, communautaires et familiales appropriées sont prévues.

Pour tout cela, l’OMS a cherché à sensibiliser sur l’importance d’assurer un post-partum dans les règles de l’art et d’accompagner chaque famille afin qu’elle puisse vivre une expérience positive autour de la naissance d’un enfant.

Ce qu’il faut respecter après l’accouchement

La période qui s’écoule depuis la naissance du bébé est connue sous le nom de post-partum. Il s’agit d’une étape aussi importante que les précédentes. Pour cette raison, elle nécessite des soins indispensables et rapprochés, comme ceux prodigués tout au long de la grossesse.

La puerpéralité est un moment de haute sensibilité où la dépression est à l’ordre du jour. Bien qu’elle ne soit pas si visible, elle est plus fréquente que beaucoup ne le pensent.

Souvent, les femmes qui viennent d’accoucher vivent cette situation avec angoisse, car “elles ne peuvent pas se retrouver”. Elles ne se sentent pas assez capables d’élever leurs enfants et se comparent avec les stéréotypes des “bonnes mères”.

Toutes ne traversent pas cette période de la même manière, ni avec le même accompagnement, ni avec les mêmes ressources. Elles passent par un changement fondamental pour se reconnaître dans leur nouveau rôle et ce processus se déroule de manière très personnelle.

Ainsi, un post-partum respecté est un droit des femmes qui viennent d’accoucher à recevoir un soutien, de la chaleur et des soins adéquats.

De jeunes parents avec leur nouveau-né.

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Recommandations de l’OMS pour respecter le post-partum

Récemment, l’OMS a élaboré une série de recommandations concernant le respect de la puerpéralité, reconnaissant son importance et soulignant son rôle dans le bien-être de la mère et du bébé.

Certaines des conditions qui doivent être fournies pour respecter le post-partum sont les suivantes:

  1. Offrir un soutien et un confinement d’un groupe proche. Ce qui permet aux mères d’avoir un espace de repos et d’individualité. Ne pas négliger la mère ou ce qu’elle ressent, car elle passe souvent à l’arrière-plan.
  2. Rechercher une parentalité proactive pour les personnes impliquées. C’est-à-dire partager les soins et l’attention du bébé entre les parents responsables.
  3. Offrir la possibilité de prendre soin de l’enfant, en facilitant le repos de ceux qui viennent de subir un accouchement naturel ou une césarienne. Cette suggestion est également valable pour l’environnement immédiat, comme la famille ou les amis proches. Cependant, il faut être respectueux de l’intimité, du temps et de l’espace de chaque famille.
  4. Reconnaître la dépression post-partum ou l’humeur anxieuse comme un problème courant. Dans la puerpéralité, de multiples défis se posent. Non seulement ceux liés au bébé, mais aussi à la privation des besoins de base, comme le repos et la nourriture. Par conséquent, il est nécessaire que l’entourage soit attentif aux éventuels signes qui parlent d’inconfort chronique et permanent. Il ne s’agit pas de considérer la fatigue comme une pathologie. Mais plutôt d’observer si la personne parvient ou non à s’adapter aux changements auxquels elle est confrontée à ce stade.

Autres conseils de l’OMS pour la période du post-partum

  1. Offrir une formation et un soutien aux femmes qui viennent d’accoucher, afin qu’elles puissent vivre une période post-partum avec moins de douleur et avec plus de confort. Un sujet particulièrement sensible est l’allaitement, qui commence souvent avec quelques difficultés et génère de la frustration chez la mère. Il faut savoir qu’une préparation et beaucoup de patience sont nécessaires pour pouvoir allaiter un bébé.
  2. Collaborer à l’établissement de l’attachement. Ce lien de proximité et d’affection qui s’établit entre le bébé et le soignant principal est déterminant pour le bon développement du petit.
  3. Donner des conseils concernant les premiers soins du bébé. Il n’y a pas de bon sens. Accompagner avec humilité et sans être tutélaire est la meilleure façon de prodiguer des soins de qualité.
  4. Augmenter les contrôles dans les premières semaines après la naissance. Surtout s’il y a une maladie, une difficulté à allaiter ou à établir le lien.
  5. Promouvoir et enseigner des pratiques saines après l’accouchement. Par exemple, sur l’alimentation saine, l’exercice physique, le repos et les loisirs.

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Deux mères avec leurs bébés respectifs.

La maternité n’est pas quelque chose d’individuel, mais de collectif

Enfin, les recommandations de l’OMS portent sur le respect du post-partum, mais laissent un message sous-jacent qui doit être retenu : le pouvoir de l’environnement social dans l’éducation des enfants.

Devenir mère est un fait individuel, comme la singularité de chaque expérience. Mais cela doit être une expérience partagée au niveau familial et communautaire. Le réseau de soutien est essentiel pour pouvoir traverser avec succès et profiter de cette étape de la vie.

Bibliographie

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