Refusé dans les écoles pour avoir les cheveux longs

Les cas de discrimination continuent de se présenter dans les écoles et portent atteinte aux droits de nombreux enfants. Découvrez ici l'histoire de Farouk James, le petit garçon aux cheveux longs.

Farouk James, le petit garçon aux cheveux longs

Aujourd’hui, il existe encore des institutions qui imposent des méthodes d’éducation aux parents. Elles limitent ainsi l’accès à l’éducation aux enfants qui ne répondent à aucune des normes qu’elles imposent.

Cela s’est produit avec Farouk James, un petit garçon de 9 ans qui n’a pu être admis dans aucune école au Royaume-Uni, simplement parce qu’il avait les cheveux longs. L’argument des institutions était que les garçons devaient se conformer à des critères spécifiques.

Bonnie Miller, la mère du garçon, a déclaré que son fils avait toujours eu les cheveux longs pour des raisons culturelles. Son père est en effet africain et ce style les maintient liés à leur identité d’origine.

De plus, elle affirme qu’il s’agit d’une mesure discriminatoire car les institutions stigmatisent des comportements valides pour une fille ou un garçon. De même, elle indique que ce type de mesures menace la personnalité des plus petits car elles les font se sentir exclus.

Farouk James petit garçon aux cheveux longs

Poursuivez votre lecture : 5 types de harcèlement scolaire

Combattre l’injustice vis-à-vis du style de cheveux

La famille de Farouk James déclare que ce comportement encourage également le racisme car les écoles montrent ici à la société qu’il est valable de rejeter toutes les apparences et tous les points de vue qui seraient différents.

La famille a ainsi demandé à avoir une place dans les médias pour demander au gouvernement de procéder à la suppression de ces restrictions. L’argument avancé est que les droits de l’homme sont violés parce que les enfants sont privés de leurs possibilités et sont montrés du doigt en public.

Cependant, malgré l’insistance et le soutien global que la famille a reçus, aucune loi pour mettre fin à la discrimination n’a encore été élaborée dans ce pays. L’avenir scolaire de Farouk James est donc encore incertain.

Farouk James

L’espoir

Heureusement, toute la société n’est pas liée à ces règles archaïques et discriminatoires. Ainsi, Farouk James a été très bien accueilli sur son Instagram et reçoit le soutien quotidien de plus de 260 000 followers.

Grâce à ce réseau social, l’enfant est devenu un influenceur qui raconte au monde entier les habitudes qu’il suit pour prendre soin de ses cheveux. De plus, il émet des messages pour sensibiliser la population au bullying et pour lutter contre tous les stéréotypes.

Farouk est devenu une figure de lutte qui essaie de changer la réalité de tous les enfants qui subissent des abus contre leur identité.

Ceci peut vous intéresser : 9 questions sur le bullying ou harcèlement

Enseigner des valeurs aide à éradiquer ces comportements

Il est important de faire prendre conscience à tous les parents de l’importance d’enseigner à leurs enfants que le monde est diversifié mais qu’il est toujours nécessaire de respecter tout le monde de manière égale. De cette façon, on construit des relations interpersonnelles saines et les comportements violents qui menacent l’estime de soi des autres sont évités.

La stigmatisation est un problème mondial qui doit commencer par être traité à la maison afin qu’aucun enfant n’en souffre ou ne l’encourage. De plus, visualiser ces réalités aide à proclamer l’égalité et à renforcer des valeurs importantes telles que l’empathie et la solidarité.

Bibliographie

Toutes les sources citées ont été minutieusement examinées par notre équipe afin de garantir leur qualité, fiabilité, pertinence et validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et d’une précision académique ou scientifique.

  • García Montañez, Maritza Verónica, Ascensio Martínez, Christian Amaury, Bullying y violencia escolar: diferencias, similitudes, actores, consecuencias y origen. Revista Intercontinental de Psicología y Educación [Internet]. 2015;17(2):9-38.
Retour en haut