J’ai tellement hâte de t’avoir dans mes bras !

Neuf mois d’attente, plus de 36 semaines d’anxiété. C’est une éternité quand il s’agit de l’attente de connaitre ton visage. Vraiment, mon enfant adoré, j’ai tellement hâte de te prendre dans mes bras. Je rêve de ce moment magique depuis le jour où ce signe “positif” m’a surpris.

J'ai hâte de t'avoir tout près de moi

J’ai tellement hâte de t’avoir tout contre moi, dès que tu arriveras dans le monde. Je veux que la chaleur de ton amour m’embrasse pour la première fois. Au milieu de tes pleurs et de tes peurs, je veux sentir ce lien si unique pour la première fois.

J’ai tellement hâte de sentir ton odeur, cette odeur qui sentira la vie dont tu imbiberas mes jours, à partir de ce moment merveilleux.

Je veux que ce moment que j’attends tant arrive. Je suis anxieuse et je désire ce moment de toutes mes forces. J’ai besoin de te voir, de savoir que tu vas bien. De savoir que tu es en bonne santé, que tu es fort, et de commencer à travailler pour te rendre heureux. Pour chacun de tes jours, pour toujours.

J’ai tellement hâte de t’avoir à mes côtés. Mon compagnon fidèle et éternel pour chacune de mes journées. Tu mettras de la couleur dans les paysages les plus gris, et de la musique dans les jours qui grondent le plus.

Tu offres de la beauté et de l’harmonie, et en échange, je t’offrirai de la paix et du bonheur.

J’ai tellement hâte de t’avoir près de moi, pour te sentir en entier

Les mamans sont toujours anxieuses et impatientes avant l'arrivée du bébé

J’ai tellement hâte de t’avoir à mes côtés, tout près de moi. Parce que je veux seulement pouvoir te sentir en entier. Je veux pouvoir t’embrasser et te faire des bisous par milliers.

Répéter jusqu’à n’en plus pouvoir combien je t’ai attendu, et te rappeler à chaque instant combien je t’aime. Te laisser prendre mes doigts dans tes petites mains si délicates.

Voir en toi cette innocence que j’ai perdue. T’observer comme ce petit ange ailé, qui est arrivé pour m’apprendre à vivre. Qui me donne la possibilité de revenir vers l’enfance. Profiter de la fraicheur et de la pureté de ton âme. Je veux sentir que je suis la protectrice de ce petit être sans défenses.

C’est vrai, je m’imagine déjà en train de pleurer d’émotion. Transportée par ce regard qui est capable de tout exprimer sans même dire un mot.

Anxieuse et désespérée quand je veux calmer tes pleurs, pour répondre à chacun de tes besoins. En fait, anxieuse d’être la meilleure mère que tu puisses jamais avoir.

Me sentir naturellement parfaitement créée pour toi. Je veux me sentir capable de te nourrir avec le fruit de mon sein. Voir ces premiers sourires. Être responsable de te donner la vie, mais aussi de donner une forme à celle-ci. Façonner des façons d’être, édifier dans le pressent pour terminer de construire dans le futur.

J’ai tellement hâte de t’avoir à mes côtés pour profiter à chaque instant de la délicatesse fascinante de ta peau. De tomber chaque jour encore plus amoureuse de ces grosses joues qui sont une passion pour moi.

De discuter et de chanter pour toi tout le temps, et de te raconter à quel point j’ai attendu ces moments de partage. Tout simplement, je veux remplir les heures de l’amour le plus profond et le plus sincère d’une mère dévouée.

J’ai tellement hâte de t’avoir près de moi quand tu grandiras

J’ai tellement hâte de t’avoir tout près de moi quand tu grandiras. De m’extasier face à tes premiers gazouillements et d’exploser de bonheur quand j’entendrai tes premiers mots.

De mourir avec ce premier “maman” que tu prononceras, et de revivre à chaque fois que tu diras “je t’aime”. Je veux t’écouter entonner tes premières mélodies.

Sentir la tendresse et la douceur de ta voix, rire jusqu’à n’en plus pouvoir à chacune de tes bêtises. Faire les premiers pas vers les bouillies et les purées. Commencer à gouter à différentes saveurs. Peu à peu, on laissera derrière nous ton aliment préféré, et notre meilleur moyen d’être ensemble.

Avec nostalgie, je sentirai que tu intercaleras mes bras dans chacun de tes déplacements. Marcher à quatre pattes rapidement, puis les premiers trébuchements et les petits pas instables.

Enfin, il y aura aussi des marathons pour mettre des vêtements et des chaussures à cette petite personne qui est si innocemment “nudiste”.

Hâte de t'avoir : Mais les mamans profitent aussi de cette période où bébé est dans leur ventre

Abandonner les couches pour être capable de faire de plus en plus de choses tout seul. C’est difficile, mais c’est gratifiant car tu deviendras autonome et indépendant.

Mais ensuite…

Tu devras t’adapter à l’école maternelle, et peu à peu on se séparera tous les matins pour que tu ailles à l’école. On prendra des goûters ensemble, et on fera des dessins.

Tout doucement, on arrivera aux premiers devoirs et à tes premiers amis. Jusqu’à ce jour où j’entendrai cette terrible nouvelle, qui nous glacera le sang a tous les deux. Bien sûr, l’arrivée du premier amour. Je voudrais tout vivre avec toi avec ardeur, en profitant de chaque pas, de chaque réussite.

Mon enfant, dépêche-toi d’arriver, j’ai tellement hâte de t’avoir dans mes bras. Parce que c’est seulement ainsi qu’on pourra commencer à écrire cette grande aventure a deux.

C’est seulement de cette façon que les pages fascinantes de notre livre d’histoires pourront commencer à se remplir, avec le miel de cette nouvelle vie qui s’allumera en un instant.

Bibliographie

Toutes les sources citées ont été minutieusement examinées par notre équipe afin de garantir leur qualité, fiabilité, pertinence et validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et d’une précision académique ou scientifique.

  • Bowlby, J. (1986). Vínculos afectivos: formación, desarrollo y pérdida. Madrid: Morata.
  • Bowlby, J. (1995). Teoría del apego. Lebovici, Weil-HalpernF.
  • Garrido-Rojas, L. (2006). Apego, emoción y regulación emocional. Implicaciones para la salud. Revista latinoamericana de psicología, 38(3), 493-507. https://www.redalyc.org/pdf/805/80538304.pdf
  • Marrone, M., Diamond, N., Juri, L., & Bleichmar, H. (2001). La teoría del apego: un enfoque actual. Madrid: Psimática.
  • Moneta, M. (2003). El Apego. Aspectos clínicos y psicobiológicos de la díada madre-hijo. Santiago: Cuatro Vientos
Retour en haut