En quoi consiste la planification naturelle familiale ?

La planification naturelle est, encore aujourd'hui, l'une des méthodes de contraception les plus utilisées dans le monde. Malgré sa mauvaise réputation, elle peut garantir jusqu'à 85 % d'efficacité.

La planification naturelle familiale.

La planification naturelle familiale consiste à éviter la conception d’un enfant. Elle se fait en prenant l’analyse des cycles d’ovulation féminine et l’interruption du coït en guise d’outils. Cette méthode implique de n’avoir recours à aucune forme de contraception barrière ou de n’ingérer aucune hormone.

La planification naturelle familiale a été utilisée en tant que méthode de contraception jusqu’à l’arrivée des contraceptifs hormonaux et des contraceptifs barrières au XXe siècle. Cependant, encore aujourd’hui, de nombreux couples continuent d’utiliser les méthodes contraceptives naturelles.

Les raisons qui expliquent ce choix peuvent être l’impossibilité économique d’acquérir des préservatifs ou des pilules. Des recommandations médicales ou des motifs religieux peuvent aussi en être la cause. Pour en savoir plus sur ce sujet, poursuivez votre lecture !

La planification naturelle familiale

Au cours de la première moitié du XXe siècle, avec l’apparition des contraceptifs hormonaux et barrières, une véritable a eu lieu dans les foyers vis-à-vis de la planification naturelle familiale. En raison de leur degré d’efficacité élevé, ces nouvelles alternatives ont détrôné toute autre forme de prévention.

Cependant, au XXe siècle également, différents médecins chercheurs ont fait d’importants apports dans le domaine de la contraception naturelle. Deux exemples sont la méthode Ogino-Knauss, mieux connue en tant que rythme. Ou la très efficace méthode Billings sur l’étude du mucus vaginal.

Même si l’efficacité des contraceptifs naturels est sujette à débat, il faut savoir qu’ils sont encore utilisés aujourd’hui. Ce peut être en tant que complément des méthodes non naturelles – barrières et hormonales – ou comme unique façon d’éviter une grossesse.

Des figurines qui forment une famille.

La fonctionnalité de la méthode

Les méthodes contraceptives naturelles fonctionnent à partir de deux facteurs. Tout d’abord, la connaissance et l’observation du cycle reproducteur féminin ; ensuite, le contrôle de l’éjaculation de l’homme.

Pour la majorité des personnes, ceci peut ressembler à la méthode la moins fiable pour empêcher une grossesse. Surtout si l’on considère que nous vivons à une époque où de nombreux contraceptifs existent et offrent jusqu’à 98 % d’efficacité.

Néanmoins, certains couples, pour des raisons médicales ou parce qu’ils sont guidés par des préceptes religieux, ne peuvent tout simplement pas se servir de contraceptifs non naturels. Ou, à défaut, ils doivent avoir recours à une planification mixte.

Il convient de souligner que, pour que l’application de la planification naturelle familiale fonctionne bien, la participation active des deux membres du couple est essentielle. Nous ne devons en aucun cas utiliser de contraceptifs naturels si nous ne sommes pas dans une relation stable car le risque de contracter une maladie sexuellement transmissible serait bien présent.

« Cette méthode implique de n’avoir recours à aucune forme de contraception barrière ou de n’ingérer aucune hormone. »

La religion et le lien avec la planification naturelle familiale

La majorité des religions, ou du moins celles liées au christianisme et à l’islamisme, recommandent ou stipulent dans leurs dogmes de toujours avoir recours à des méthodes contraceptives naturelles.

L’argument de ces doctrines réside dans le fait qu’altérer les processus biologiques naturels en introduisant des corps étrangers dans l’organisme, comme le préservatif ou le diaphragme, irait à l’encontre de la nature et de Dieu. Elles pensent aussi que l’on ne doit pas contaminer le corps avec une pilule contraceptive.

Par rapport à cette dernière, l’Église catholique stipule que l’utilisation de la pilule du lendemain est interdite. Elle n’est en effet pas considérée comme une méthode de prévention mais comme un mécanisme abortif.

Données sur l’utilisation de produits naturels en tant que contraceptifs

Même s’il est évident que la planification naturelle familiale et l’utilisation de produits naturels en tant que contraceptifs sont deux choses différentes, nous allons nous pencher sur des petits points historiques dans les lignes qui suivent.

De cette façon, nous pourrons faire référence aux péripéties vécues par certains avant le XXe siècle pour éviter les grossesses non désirées. Bien évidemment, aucun de ces remèdes maison n’a d’efficacité et de sécurité appuyées par la science médicale actuelle.

Les jus de fruits en tant que contraceptifs

Dans les anciens textes juifs et égyptiens, nous retrouvons des références sur l’utilisation des jus de fruits en tant que spermicides. Parmi les plus notables, nous retrouvons le jus de citron qui pouvait s’appliquer sur les parties génitales féminines. Ou encore l’oignon qui se frottait sur le membre masculin.

Une femme tenant une pilule contraceptive.

Les extrêmes dangereux

Pour ce qui est du pire que l’on a pu retrouver dans des chroniques, nous retrouvons des histoires, sur les papyrus égyptiens, évoquant comment les femmes égyptiennes introduisaient des excréments de crocodile dans leur vagin.

Ceux-ci étaient en effet considérés comme spermicides. Le plus paradoxal dans cette histoire est qu’effectivement, l’excrément de cet animal possède un composant alcalin analogue aux spermicides actuels.

Enfin, il convient de souligner que si vous et votre conjoint-e choisissez d’avoir recours à la planification naturelle familiale, vous devez en discuter avec votre gynécologue. Il/elle vous donnera des conseils adéquats à appliquer correctement.

 

Bibliographie

Toutes les sources citées ont été minutieusement examinées par notre équipe afin de garantir leur qualité, fiabilité, pertinence et validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et d’une précision académique ou scientifique.

  • Gomez de Leon, J., & Hernandez, D. (1995). Pobreza y uso de metodos anticonceptivos en el Mexico rural. Progresa.
  • Zárate Treviño, A. (1993). Métodos anticonceptivos. Gaceta Medica de Mexico. https://doi.org/10.1016/B978-84-9022-433-5/00070-4
  • Labrador, I. G., & Pieiga, E. M. (2001). Consideraciones sobre planificación familiar: Métodos anticonceptivos. Revista Cubana de Medicina General Integral.
Retour en haut