Le jeu coopératif est celui dans lequel la compétitivité disparaît. Il s’agit d’un jeu dont l’objectif fondamental est d’être une équipe et de s’entraider pour atteindre un objectif. Il a beaucoup d’utilités, mais l’un de ses principaux avantages est qu’il aide les gens qui participent au jeu à établir des relations entre eux.
Par conséquent, il est courant de recourir aux jeux coopératifs dans les activités où un groupe commence à se connaître ou dans une situation qui nécessite l’expansion de l’union d’un groupe déjà créé. Ces jeux augmentent les compétences prosociales, y compris la capacité de partager et d’être bienveillant.
Les jeux coopératifs renforcent la confiance par le partenariat. Ils permettent d’atteindre des objectifs communs et de s’amuser. Ils aident à mettre de côté les pratiques individualistes et la compétitivité, de sorte que dans l’éducation, ils sont très utiles. Nous allons voir plus d’avantages de ce type de jeux.
Le jeu coopératif réduit la violence chez les jeunes enfants
Le jeu coopératif réduit la violence chez les jeunes enfants. Cela se reflète dans l’étude intitulée Cooperative Games in Young Children : A Way to Modify Aggression menée par April Bay Hinitz en 1994 à l’Université du Nevada, à Reno.
L’apprentissage coopératif
Les jeux coopératifs sont à la fois une forme d’apprentissage coopératif et, bien sûr, une forme de jeu. De nombreuses recherches documentent maintenant les avantages de l’apprentissage coopératif.
Les avantages de l’apprentissage coopératif comprennent la possibilité d’une plus grande maîtrise du contenu de l’éducation et la réduction des problèmes de contrôle et de discipline en classe. En outre, il a été démontré que le jeu est essentiel à la santé mentale et au développement intellectuel.
Ainsi, le jeu coopératif présente tous les avantages de l’apprentissage coopératif en plus de ceux que procure le jeu lui-même.
Enfants autistes
Le jeu coopératif s’est également avéré très utile dans les situations de thérapie pour améliorer les capacités de communication des enfants autistes ou des enfants socialement exclus. Les enfants atteints de TSA (troubles du spectre autistique) ne développent pas de la même façon des jeux sociaux d’imitation ou des activités créatives, de sorte que les jeux coopératifs sont très utiles pour eux.
Création d’un sentiment de groupe avec des jeux coopératifs
Les jeux coopératifs sont des jeux inclusifs et sont donc capables de promouvoir un sentiment d’appartenance au groupe. L’importance de la réussite scolaire et du sentiment d’appartenance au groupe a été largement documentée dans plusieurs études, notamment par Geoffrey Cohen de Stanford.
Le plaisir du jeu coopératif
Les jeux coopératifs sont amusants. Le plaisir et le bonheur sont de plus en plus appréciés comme des émotions importantes dans les systèmes éducatifs. Pensons, par exemple, à la Déclaration des Nations Unies des droits de l’enfant sur le droit des enfants au jeu. La psychologie positive commence aussi à documenter la valeur du bonheur dans la santé humaine.
L’empathie
Les jeux coopératifs suscitent l’empathie parce que l’éthique qui les sous-tend est celle de l’attention et de l’intérêt mutuels. Cela va à l’encontre de l’individualité de chacun, une individualité qui caractérise de plus en plus notre société.
Adieu la compétitivité
Ces jeux offrent une pause avec le besoin de compétition. Il a été largement étudié que la concurrence présente de nombreux inconvénients pour les enfants. Elle augmente l’anxiété et réduit le sentiment d’égalité.
La plupart des systèmes éducatifs sont basés sur des structures compétitives, c’est pourquoi ces jeux sont si nécessaires et permettent de se reposer de cette concurrence excessive.
En tant qu’adultes, nous offrons aux enfants des occasions de jouer en coopération ; nous leur disons implicitement que la coopération est une norme sociale très précieuse et importante. Par conséquent, le jeu coopératif contribue à créer un climat social positif, un climat à la fois sécuritaire et agréable pour les enfants.
Bibliographie
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- Gregory M. Walton, Geoffrey Lawrence Cohen. (2011). A Brief Social-Belonging Intervention Improves Academic and Health Outcomes of Minority Students. Science.
- April Bay Hinitz. (1994). Cooperative Games in Young Children: A Way to Modify Aggression. Universidad de Nevada, Reno.