Le cycle menstruel s’étend de la puberté ou l’adolescence jusqu’à la quarantaine de la femme. Pendant la durée de ce cycle, les hormones féminines jouent aux montagnes russes.
Par conséquent, nous ne devons pas être inquiètes si nous pleurons pendant les règles. Dans cet article, nous vous expliquons à quoi est due cette poussée.
Pour de nombreuses femmes, le cycle menstruel est une habitude. Pour d’autres, un cauchemar. A l’école, nous recevons peu d’informations qui nous permettent de comprendre pourquoi nous pleurons pendant les règles. C’est justement en train de changer.
Dans le même sens, on ne parle pas non plus de cycles réguliers ou irréguliers, d’ovaires polykystiques, d’endométriose ou de syndrome prémenstruel.
Les quatre derniers représentent les circonstances que nous devons garder à l’esprit si nous souhaitons savoir pourquoi pleurons-nous pendant les règles. Par ailleurs, même lors de cycles réguliers et sans altérations, des hauts et des bas émotionnels peuvent surgir.
Les phases du cycle menstruel
Le cycle menstruel se compose de trois phases : folliculaire, ovulatoire et lutéale. Le début marque le premier jour des règles. Les menstruations durent généralement entre cinq et sept jours. Elles peuvent même s’étendre à douze jours dans certains cas exceptionnels.
Lors de la première phase folliculaire, le cerveau produit plus d’hormones folliculo-stimulantes (HFS). C’est le début de tout le processus. La HFS favorise la maturation des ovules dans les ovaires, qui commencent à libérer les œstrogènes. Afin de préparer l’endomètre ou la paroi de l’utérus à une éventuelle gestation d’un embryon.
Ensuite, commence la phase ovulatoire. En effet, les niveaux d’œstrogènes augmentent dans le but de produire l’hormone lutéinisante (HL). Elle est chargée de sélectionner et de libérer l’ovule le plus mature. Cela a lieu environ à la moitié du cycle.
L’ovule libéré se déplace des trompes utérines vers l’utérus. Il reste actif pendant 24 heures. Si des spermatozoïdes approchent, il sélectionnera celui qui convient le mieux à la fécondation. Sinon, il se dissoudra.
La troisième correspond à la phase lutéale qui a lieu pendant les douze derniers jours du cycle. Au sein de l’ovaire, le follicule de l’ovule produit de la progestérone en grande quantité pour l’envoyer dans l’utérus en cas de fécondation.
L’excès d’œstrogène est l’un des facteurs qui peuvent répondre à la question suivante : pourquoi pleurons-nous pendant les règles?
Lors de cette phase, le corps gonfle, les seins sont extrêmement sensibles et on éprouve un changement d’humeur. Comme la plupart du temps il n’y a pas de fécondation, le follicule se contracte et les niveaux de progestérone et d’œstrogène diminuent.
Une des choses à ne pas oublier est que le revêtement de l’utérus n’est pas nécessaire car l’organisme l’élimine à travers les saignements menstruels.
Pourquoi pleurons-nous pendant les règles ?
Comme nous l’avons observé dans les phases du cycle ovulatoire, au cours de leur stade fertile, les femmes éprouvent des changements constants des niveaux hormonaux.
C’est surtout dans la phase lutéale qu’apparaissent les sautes d’humeurs, l’euphorie et l’irritabilité. Ensuite, dans la phase folliculaire, il est fréquent de souffrir de douleurs abdominales intenses, de fatigue et de susceptibilité.
Se sentir agitée, étouffée, triste ou accablée d’un jour à l’autre sont des symptômes que vivent, mois après mois, trois femmes sur quatre. Ces changements sont directement associés à la relation entre l’œstrogène et l’activité cérébrale. C’est aussi simple que cela.
En pratique, il existe une connexion entre l’œstrogène, la progestérone et le cerveau. Au cours de la phase prémenstruelle, la fluctuation des deux hormones rompt l’équilibre qui maintient le cerveau dans un “état de vigilance”.
Par conséquent, l’esprit est submergé par une sorte de nébuleuse, qui peut s’aggraver en cas de stress sévère.
Surgissent alors des sentiments de mélancolie, de tristesse ainsi que des moments de pleurs. De leur côté, certaines pathologies comme l’endométriose ou l’ovaire polykystique, peuvent provoquer une dépression profonde durant cette phase.
“L’excès d’œstrogène est l’un des facteurs qui peuvent répondre à la question suivante: pourquoi pleurons-nous pendant les règles ?”
La phase hémorragique
Ce symptôme disparaît lors de la phase des saignements menstruels. En effet, l’œstrogène augmente la libération d’endorphines et produit un bien-être émotionnel immédiat. En réalité, la sensation ressentie pendant les saignements est souvent une source d’inspiration pour de nombreuses femmes.
Pour conclure, si vous ne saviez pas pourquoi nous pleurons pendant les règles, vos doutes sont peut-être dissipés à présent. En fait, le plus grand sentiment de tristesse se produit avant les règles elles-mêmes.
Autrement dit, il s’agit d’un syndrome prémenstruel. Lorsque ce symptôme empêche de suivre sa routine, il se peut que vous ayez besoin de consulter un spécialiste.
Afin que ces journées complexes ne vous prennent pas par surprise, vous pouvez aider votre cerveau avec une alimentation saine. De même, des activités comme le yoga et la méditation vous maintiendront sur le qui-vive.