Les espaces émotionnels occupent un lieu privilégié dans notre coeur. La maternité nous apporte la possibilité d’amplifier cet espace et d’accroître notre capacité affective au-delà de toute limite, comme nous n’aurions jamais pu l’imaginer, et ainsi nous pouvons éprouver de nombreuses façon d’être heureux.
Etre mère apporte beaucoup de bonheur dans notre vie et la gratitude que nous ressentons est impossible à mettre en mots, mais vous chère lectrice, vous savez ce dont nous parlons?
L’ingrédient magique ne saurait être plus simple : avec avec nous les personnes que nous aimons.
Le bonheur consiste à savoir quoi et qui sont importants dans notre vie. Savoir se rappeler le meilleur endroit du monde c’est la peau de notre enfant, la chaire de notre chaire.Ce sont aussi les câlins et la satisfaction de sentir que nous sommes bien avec nous même.
Le bonheur humain généralement ne peut pas être atteint à grand coup de chance, qui peuvent arriver en quelques rares occasions, mais par de petites choses qui arrivent tous les jours.
–Benjamin Franklin–
Le bonheur est une option, et non un objectif
Il est possible que vous ayez de temps à autre rencontré une de ces amies ou collègues de travail qui vous disent être lassés de tout, que leurs enfants leur donnent trop de travail. Ils sont sans cesse plus exigeants, jamais contents et qui n’ont jamais le temps de se détendre ou de profiter d’un instant de paix et de silence.
Chaque fois que vous vous trouvez dans ces situations, gardez en tête cette simple réflexion :
Nous pouvons toujours choisir de rester dans la plainte. C’est le cas de ceux qui se plaignent de ne presque pas pouvoir dormir, qui sont obsédés par le fait que leur bébé est différent des autres et qui a toujours ses couches. Nous pouvons nous plaindre parce que notre enfant ne sait toujours pas lire….etc.
Mais nous pouvons choisir d’être heureux, de construire avec ce que nous avons déjà et nous concentrer à nous améliorer pour atteindre le meilleur de nous-même.
Toi, mon endroit préféré, mon tout
Nous occupons tous des lieux dans la vie des autres, et nous ne parlons pas de lieux physique mais bien d’espaces émotionnels. Pour le comprendre, un exemple simple est plus efficace. Il est très possible que vous n’ayez pas de très bonne relation avec l’un de vos proches. Peut-être s’agit-il d’un cousin, d’un oncle ou même de quelqu’un de plus proche encore.
Si ce lien a été nuisible ou traumatique, l’espace émotionnel qu’il occupe dans votre vie sera sans doute négatif. Il se peut même que vous ayez choisi de “désinfecter” cette silhouette dans votre coeur, de l’effacer.
Néanmoins, ceux qui nous chérissent, qui prennent soin de nous, qui nous aiment, prouvent et nous offre ce bonheur, et occupent sans aucun doute un espace immense dans nos coeur et notre esprit.
Merci ma vie. D’occuper tout mon être.
Quelque chose de vraiment curieux qui ne peut arriver qu’avec les enfants c’est qu’ils viennent au monde avec tout cet espace déjà conquis. Presque sans savoir comment, ils occupent chaque recoin en nous, remplissent chaque petit morceau de notre esprit, chaque interstice de notre coeur. Et jour après jour, cet espace ne fait que croître. C’est une expérience unique.
D’autres personnes, en revanche, comme notre compagnon ou nos amis, ont dû gagner ces espaces émotionnels peu à peu grâce à leurs actions, leurs beaux gestes et cette connexion magique qui survient en de rares occasions dans la vie. De même, ce type de connexion sont le produit des circonstances et de la manière dont les choses se présentent.
Néanmoins, nos enfants au contraire ont conquis chaque parcelle de notre affection de façon immédiate. Simplement par le fait d’exister.
Tu es ma joie et le seras toujours
Le bonheur est une question d’attitude, nous le savons. Nous comprenons également que pour être heureux, il n’y a pas besoin de grandes choses, mais le plus souvent nous nous contentons du quotidien où l’harmonie, la sérénité et la complicité avec les nôtres nous confère ce bien-être inégalable.
Pour être heureux nous devons apprendre à tolérer et comprendre les échecs et ces défis que la vie met souvent sur notre chemin. Avec ceci nous souhaitons affirmer quelque chose de très simple : les familles heureuses sont celle qui, unies, savent faire face à l’adversité et à ces moments qui en certaines occasion viennent faire vaciller notre équilibre.
Quand nous surmontons ces difficultés, par exemple quand nous parvenons à retourner chez nous avec notre bébé né prématurément, nous nous sentons merveilleusement bien.
Nous sentons que nous avons laissé derrière nous une difficulté et qu’à présent, tout ira pour le mieux, pour le bien de tous. Nous sentons que cette joie si grande qui nous envahit et due à notre propre force, au fait que nous ayons appris de cette situation, que nous l’ayons créée ou non, que cela a été nécessaire.
Si vous me demandez quel est mon endroit préféré, je vous répondrai que c’est n’importe où tant que nous sommes ensemble, que nous pouvons grandir et marcher main dans la main. Ça, ma vie, c’est le bonheur.
Bibliographie
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