De nos jours, quand on choisit et qu’on utilise un moyen de contraception, le principal inconvénient, c’est de réussir à s’y tenir. De nombreuses femmes oublient de prendre la pilule, ou bien y renoncent quand elles se rendent compte combien cela leur coûte.
L’usage du préservatif n’est pas toujours la méthode contraceptive préférée et les autres moyens de contraception sont parfois complexes.
Cependant, quand on passe en revue les moyens de contraception qu’utilisaient les couples autrefois, notre perception des méthodes actuelles peut changer. Trouver son moyen de contraception n’a pas toujours été aussi facile qu’aujourd’hui. En fait, ce n’était même pas toujours très sûr ni efficace.
Dans cet article, nous vous parlons de méthodes à peine croyables, parfois répugnantes ou ridicules. Voici les dix moyens de contraception les plus insolites de l’histoire.
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Un bon éternuement
Les Grecs anciens avaient cette conviction : après un rapport sexuel, il fallait bondir du lit et immédiatement s’accroupir. Selon eux, cela permettait d’éviter que le sperme n’entre dans l’utérus de la femme. On terminait par un bon éternuement pour être sûr que la mission soit accomplie.
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Des testicules de belette
Dans l’Europe obscurantiste, quand une femme s’attachait des testicules de belette à la jambe, on pensait que cela la protégeait des grossesses non désirées. Soyons réalistes : ça doit certainement couper l’envie de voir sa femme comme ça.
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De l’eau de forgeron
Les Grecs anciens conseillaient aux femmes de boire les résidus toxiques des forges. Il s’agissait d’ingérer l’eau que les forgerons utilisaient pour refroidir les métaux. Ils pensaient que c’était très efficace car cette eau contenait beaucoup de plomb. Mais cette pratique avait des effets secondaires : nausées, insuffisance rénale, convulsions et même décès.
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Des crottes de crocodile
Les Égyptiens de l’Antiquité étaient plus malins. Pour commencer, ils s’étaient rendus compte qu’une femme ne tombait pas enceinte s’il y avait une sorte de barrière à l’intérieur de ses parties intimes. C’est une notion fondamentale qu’ils ont transmis à l’humanité.
Les femmes se tapissaient le vagin de selles de crocodile. Le but était d’empêcher le passage des spermatozoïdes. Avec le temps, ils ont changé de technique et se sont mis à utiliser du miel.
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Une infusion de testicules
Dans le Canada du XVIème siècle, on réduisait en poudre les testicules de castor. On la buvait avec un mélange très fort de boissons alcoolisées. Ce devait être aussi efficace que de s’attacher des testicules de belette. Après tout, les hommes complètement bourrés ne pouvaient plus faire grand-chose.
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Des intestins d’animaux
Avant l’apparition du préservatif de toutes les tailles et pour tous les goûts, les hommes devaient se contenter d’intestins d’animaux. Le préservatif en intestin de porc est une invention très ancienne. Il y avait également un manuel qui conseillait de le faire tremper dans du lait chaud avant de l’utiliser.
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Une pelure de citron
Pour utiliser cette méthode, il fallait avoir la moitié d’un citron sans la pulpe. On introduisait la pelure dans le vagin de la femme. Elle servait de cape cervicale et le jus de citron était considéré comme un puissant spermicide.
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Du mercure
Dans les années 900 après Jésus-Christ, en Chine, les experts en contrôle de la natalité conseillaient aux femmes d’avaler seize têtards frits dans du mercure. Elles devaient le faire juste après le coït. La méthode fonctionnait comme celle de l’eau de forgeron : c’était un poison. Les femmes ne donnaient pas naissance, mais la plupart devenaient aussi stériles. Elles avaient le foie, les reins et d’autres organes endommagés, jusqu’à en mourir.
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De l’opium
Dans l’ancienne Sumatra, on savait que le pavot était bien plus qu’une simple fleur. Les femmes utilisaient la coquille de la plante comme diaphragme pendant le coït. Elles s’introduisaient aussi des fleurs dans le vagin, ce qui avait probablement le même effet que de fumer de l’opium. On ne sait pas si c’était efficace.
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Une douche vaginale au Coca Cola
Après un rapport sexuel, les femmes se faisaient des douches vaginales avec une boisson gazeuse. Elles disaient que le sucre contenu dans le Coca faisait exploser les cellules du sperme. La célèbre marque a longtemps eu la réputation d’être un spermicide.