Comment préparer votre enfant à partager la chambre

Vous envisagez de faire partager une chambre à vos enfants ? Dans ce cas, ne manquez pas ces conseils pour que tout se passe bien.
Comment préparer votre enfant à partager la chambre
María José Roldán

Rédigé et vérifié par la psychopédagogue María José Roldán.

Dernière mise à jour : 17 mars, 2023

Lorsque le foyer ne dispose pas de suffisamment de pièces pour que chaque enfant ait la sienne, il n’y a pas d’autre choix que de partager une chambre. Ainsi, qu’il s’agisse d’un bébé ou d’un petit frère/d’une petite sœur, pour l’aîné-e, il peut être assez difficile d’accepter la situation. Par conséquent, dans cet article, nous vous expliquons comment préparer votre enfant à partager sa chambre.

En fait, partager une chambre peut aider les frères et sœurs à accroître leur complicité et à mieux dormir. De plus, ils parviendront à avoir un lien fraternel beaucoup plus profond. De cette façon, ils apprendront à partager, à mieux communiquer et à avoir une bonne base pour la résolution des conflits. Mais avant que tout cela n’arrive, il est nécessaire qu’en tant que parents, nous sachions gérer la situation de la meilleure façon possible.

Défis pour partager la chambre

Si le plus jeune est un bébé et pleure, l’aîné peut avoir du mal à bien se reposer et devenir irritable. Pour cela, il faudra réfléchir à des stratégies créatives pour que les deux puissent partager l’espace.

Nous ne pouvons ignorer le fait que partager une chambre peut entraîner certains défis qu’il faudra savoir relever pour éviter les complications. Par exemple, si vos enfants sont plus grands, ils voudront peut-être jouer avant de se coucher, même s’ils doivent se lever tôt. Pour cela, il faut tenir compte des éléments suivants :

  • Prenez en considération les tempéraments des deux frères et sœurs.
  • Essayez de les faire se coucher à des heures différentes.
  • Pensez à des façons créatives de leur donner à tous les deux l’espace dont ils ont besoin dans la chambre.
  • Encourager un comportement acceptable en tant que « colocataires ». Par exemple, ne pas faire de bruit quand le frère/la sœur dort, respecter l’espace et les choses de l’autre ou frapper à la porte avant d’entrer, entre autres.

En gardant cela à l’esprit, les défis ou les problèmes qui peuvent survenir lors du partage d’une chambre peuvent être grandement minimisés. Bien sûr, les règles de coexistence que vous établissez doivent être respectées au maximum, à chaque instant.

Quel est le meilleur moment pour commencer à partager la chambre ?

Vous vous demandez peut-être quand il est préférable que des frères et sœurs commencent à partager une chambre. Peut-être que, dans votre esprit, cette occasion parfaite n’arrivera jamais : en réalité, vous pouvez vous-même créer le bon moment.

La première chose à garder à l’esprit est que vous devez y aller doucement pour que votre enfant s’adapte à la transition. Par exemple, vous pouvez garder le berceau dans la chambre des parents pendant quelques jours et commencer à préparer la chambre pour les deux. Il est essentiel d’avertir l’aîné que le bébé dormira avec lui lorsqu’il atteindra un certain âge.

Comment le faire correctement ?

Il est important que les horaires et routines des deux soient maintenus, sans que le fait de partager la chambre ne nuise à l’un et profite à l’autre.

Le faire correctement peut être facile, tant que vous tenez compte de certains points. Par exemple, quand ils sont petits, peu importe qu’ils partagent une chambre. Cependant, lorsqu’ils sont plus âgés, ils peuvent avoir besoin de plus d’espace et d’intimité. Dans tous les cas, s’il n’y a pas assez d’espace à la maison, ils devront s’adapter aux circonstances.

Idéalement, le petit frère/la petite sœur devrait aller dans la chambre avec l’aîné-e lorsqu’il dort déjà toute la nuit afin de ne pas gêner le repos de l’autre enfant. En outre, il convient d’encourager les habitudes et les routines clés, telles que préparer les affaires pour l’école avant d’aller les coucher tous les deux. De cette façon, on évite de perturber le sommeil de l’un des deux. Cependant, il est essentiel qu’ils disposent tous les deux d’espaces personnels. Par exemple, que chacun ait une partie du placard ou son propre tiroir.

Renforcer le lien affectif

Avec tout cela à l’esprit, vous verrez que le fait que les frères et sœurs doivent partager leur chambre ne doit pas du tout devenir un problème. Ce sera leur refuge, où ils pourront partager des expériences et des rires qui renforceront un lien affectif qui ne pourra jamais se rompre.


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  • Bilbao, A. (2015) El cerebro del niño explicado a los padres. Editorial: Plataforma Actual

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