3 aliments interdits chez les enfants atteints de dermatite atopique

Si vos enfants ont développé une dermatite atopique, il est conseillé de supprimer une série d'aliments de leur alimentation. Découvrez lesquels dans cet article.
3 aliments interdits chez les enfants atteints de dermatite atopique

Dernière mise à jour : 05 avril, 2022

Les enfants atteints de dermatite atopique doivent retirer un certain nombre d’aliments de leur alimentation afin d’améliorer leur état de santé et de prévenir les crises. Il a en effet été démontré que la consommation de certains produits de mauvaise qualité à forte teneur en additifs artificiels pouvait exacerber ses symptômes.

Avant de commencer, il convient de noter qu’en présence de tout signe de dermatite atopique, il est préférable de consulter un spécialiste. Dans certaines situations, il faudra s’appuyer sur une approche pharmacologique, notamment dans les cas les plus sévères. Ainsi, les symptômes peuvent être réduits et maîtrisés grâce à la mise en place de certaines habitudes alimentaires. C’est ce que nous allons partager avec vous aujourd’hui.

Poursuivez votre lecture et découvrez quels aliments valent la peine d’être restreints dans l’alimentation de votre tout-petit pour optimiser son bien-être et sa santé.

Aliments interdits chez les enfants atteints de dermatite atopique

Nous allons ici vous parler des aliments à éviter chez les enfants atteints de dermatite atopique afin de contrôler leurs symptômes. Nous verrons aussi pourquoi nous devrions favoriser la consommation d’aliments bénéfiques, tels que ceux qui concentrent des oméga-3. Prenez note !

Garçon mangeant un beignet.
Les pâtisseries industrielles peuvent contenir des additifs artificiels et des gras trans, les deux composants étant capables d’exacerber les symptômes de la dermatite atopique.

1. Boulangerie industrielle

Les pâtisseries industrielles contiennent généralement de grandes quantités d’acides gras de type trans. Ces éléments se sont révélés capables d’augmenter les mécanismes inflammatoires du milieu interne et contribuent ainsi au développement de nombreuses pathologies chroniques et complexes.

Pour la peau, ces graisses ne conviennent pas non plus puisqu’en plus d’enflammer, elles provoquent une oxydation et une accumulation de radicaux libres dans ce tissu.

De nombreux aliments ultra-transformés fréquemment consommés en contiennent dans leurs ingrédients. Parfois, sur les étiquettes, on les répertorie en tant que graisses partiellement ou totalement hydrogénées : il est donc essentiel de les lire attentivement et de choisir les aliments qui n’en contiennent pas.

2. Vinaigre

Le vinaigre, étant un condiment très acide, est capable de modifier légèrement le pH de la peau. En général, la peau humaine maintient des valeurs proches de 7 et cela se traduit par un équilibre adéquat pour la santé des tissus.

Si l’on consomme de tels produits acides, le déséquilibre acido-basique généré dans tout l’organisme peut entraîner une résurgence des symptômes de la dermatite atopique. Surtout chez ceux qui ont déjà développé des altérations de l’épiderme.

3. Gluten

Bien que les preuves actuelles ne soient pas solides sur ce sujet, certains essais suggèrent que la réduction du gluten dans l’alimentation pourrait améliorer la santé de la peau atopique. On parle ici d’une protéine présente dans de nombreuses céréales mais qui peut avoir un certain caractère inflammatoire, notamment chez les personnes génétiquement prédisposées.

Il convient de mentionner que la consommation de ce composant est sujette à de nombreux débats. Il y a quelques années, supprimer le gluten de l’alimentation de tous est devenu à la mode, ce qui n’est pas bon pour la santé. Au-delà du fait que cette protéine peut ne pas convenir dans certains contextes, il ne s’agit pas d’un mauvais nutriment. Du moins, ce n’est pas le cas, selon les preuves actuellement disponibles.

Cependant, la consommation de gluten ne conviendra pas à toutes les personnes atteintes de dermatite atopique. La tolérance individuelle à cet élément peut être testée et, si l’état s’aggrave, il suffira de limiter sa présence dans l’alimentation pour l’améliorer.

bébé avec dermatite atopique eczéma joues visage
La dermatite atopique est une maladie qui débute souvent dans l’enfance et accompagne l’enfant toute sa vie. Par conséquent, la mise en œuvre précoce d’habitudes saines peut faire une différence dans l’évolution.

Éviter les aliments interdits en cas de dermatite atopique

Si vous avez développé une dermatite atopique, il peut être bon de supprimer certains aliments de l’alimentation, tels que ceux que nous avons mentionnés précédemment.

Pour autant, il est essentiel de proposer une ligne directrice basée sur des produits frais à haute densité nutritionnelle : les légumes doivent être nombreux car ils contiennent des antioxydants et des vitamines de haute qualité – tout comme les poissons gras et autres sources d’oméga-3.

De la même manière, il est conseillé de toujours maintenir un bon état d’hydratation car une consommation d’eau suffisante est essentielle pour reconstituer les fluides et réguler l’équilibre des minéraux. Cela aide également à réduire les démangeaisons, un aspect qui améliore la qualité de vie des personnes atteintes de dermatite.

Enfin, gardez à l’esprit que, dans certains cas, il peut être nécessaire de recourir à une supplémentation en micronutriments afin de réduire les symptômes. Vous devrez d’abord consulter un spécialiste, mais les produits riches en oméga-3 peuvent réduire l’inflammation.

Dans tous les cas, une bonne approche des habitudes de vie fera la différence.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Hirata Y. (2021). trans-Fatty Acids as an Enhancer of Inflammation and Cell Death: Molecular Basis for Their Pathological Actions. Biological & pharmaceutical bulletin, 44(10), 1349–1356. https://doi.org/10.1248/bpb.b21-00449
  • Muddasani, S., Rusk, A. M., & Baquerizo Nole, K. L. (2021). Gluten and skin disease beyond dermatitis herpetiformis: a review. International journal of dermatology, 60(3), 281–288. https://doi.org/10.1111/ijd.15098

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.