Quand commencer les routines alimentaires chez les bébés

Dès les 3 ou 4 mois de vie, il convient d'établir de bonnes routines alimentaires afin que bébé s'y habitue progressivement.
Quand commencer les routines alimentaires chez les bébés
Saúl Sánchez Arias

Rédigé et vérifié par le nutritionniste Saúl Sánchez Arias.

Dernière mise à jour : 30 novembre, 2022

Marquer de bonnes routines alimentaires chez les bébés peut déterminer le maintien d’un état de santé correct à moyen terme. Pour cette raison, il est positif d’établir de bonnes habitudes dès les premiers stades de la vie afin qu’elles se maintiennent tout au long de l’enfance.

Savoir quand commencer les routines alimentaires

Il convient de garder à l’esprit que l’aliment mangé n’est pas la seule chose qui importe : la façon dont se déroule le processus d’alimentation compte aussi. Les horaires peuvent influencer la capacité à métaboliser les nutriments ou à les transformer en énergie. Certaines personnes sont génétiquement très sensibles aux altérations à cette période. Nous allons ici vous dire quand commencer la routine et comment la mettre en place.

Début à 3 ou 4 mois

Lorsque l’enfant atteint ses 3 ou 4 premiers mois, on peut commencer à lui proposer une alimentation complémentaire au lait maternel. La première chose à souligner est que les petits doivent suivre des routines et des horaires pour favoriser leur développement et leur éducation. Pour cette raison, il est pratique que les périodes d’alimentation soient toujours au même moment, même si cette prémisse ne pourra pas être suivie lors des premières semaines de vie.

Une fois que le bébé se développe, la nourriture doit toujours lui être offerte au même moment de la journée. Il est préférable que ce soit tôt pour favoriser le métabolisme.

Mieux vaut manger tôt

Il est toujours positif d’éviter de manger trop tard. Des recherches montrent que manger tôt réduit le risque de développer un surpoids et des pathologies métaboliques chez de nombreuses personnes.

Normalement, il faut commencer à établir des horaires plus stricts après 3 ou 4 mois. Bien sûr, le rythme du bébé devra être pris en compte dès le départ. Par exemple, s’il a besoin de beaucoup dormir, vous devrez vous y adapter. Il pourra parfois se réveiller au milieu de la nuit et réclamer de la nourriture. Dans ce cas, le mieux sera de satisfaire sa demande.

Suivre des habitudes est important

Une fois les biorythmes naturels de l’enfant identifiés et les repas planifiés en fonction de ceux-ci, il est essentiel de s’assurer que les habitudes se maintiennent dans le temps. On ne doit les modifier qu’en cas de revers, comme une situation de maladie.

Dans tous les cas, il est possible de procéder à des exceptions et d’offrir de la nourriture en dehors des horaires établis, mais uniquement si le bébé le demande. Il faut garder à l’esprit que durant cette phase de croissance, les besoins nutritionnels augmentent. Selon une recherche publiée dans les Annals of Nutrition & Metabolism, il faut donner plus de protéines pour permettre un développement optimal.

Quels aliments éviter ?

Quand les routines établies ne sont pas respectées, il faut au moins offrir des aliments de qualité. Le lait maternel en fait partie. En revanche, vous devriez éviter de donner des biscuits, des céréales sucrées ou des jus à votre bébé. Ces aliments pourraient mettre sa santé en danger à moyen terme en raison de leur forte concentration de sucres simples.

Dans la mesure du possible, il est toujours avantageux de s’assurer que le bébé mange un peu de tout. Offrir une variété d’aliments est essentiel pour éviter les carences nutritionnelles.

Prévoyez de la variété dans les routines alimentaires des bébés

L’une des bases d’une alimentation saine est la variété. Pour cette raison, il est conseillé d’augmenter le spectre des aliments consommés par le bébé une fois l’alimentation complémentaire mise en place. Pour ce faire, vous devez toujours respecter les indications proposées par le spécialiste.

Grâce à cela, il est possible de réduire le risque de carences nutritionnelles qui conditionnent l’état de santé à moyen terme. Il faut tenir compte du fait qu’un apport inefficace en nutriments essentiels peut entraîner le développement de pathologies complexes et chroniques, comme l’anémie.

Si vous pensez que les besoins en nutriments ne sont pas couverts, la meilleure chose à faire est de consulter votre médecin. I l peut aussi être nécessaire d’introduire un supplément dans certains cas. De cette façon, on évitera les altérations des fonctions physiologiques.

Établir de bonnes routines alimentaires chez les bébés est essentiel

Comme vous l’avez vu, il convient d’établir de bonnes routines alimentaires dès les premiers stades de la vie. Pour cela, il est bon de fixer des horaires pour manger et d’essayer de s’y tenir, même si des exceptions peuvent être faites pendant les phases de croissance. De plus, en règle générale, il est conseillé de nourrir le bébé tôt pour éviter qu’il ait faim pendant la nuit.

En outre, il est crucial de prévoir une alimentation variée avec une prédominance d’aliments frais. Évitez d’offrir à votre enfant des aliments ultra-transformés contenant de grandes quantités de sucres simples ou de gras trans. Ces types de substances ont un impact négatif sur le corps, et c’est pourquoi elles peuvent altérer le développement et la fonction métabolique.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Lopez-Minguez, J., Gómez-Abellán, P., & Garaulet, M. (2019). Timing of Breakfast, Lunch, and Dinner. Effects on Obesity and Metabolic Risk. Nutrients11(11), 2624. https://doi.org/10.3390/nu11112624
  • Richter, M., Baerlocher, K., Bauer, J. M., Elmadfa, I., Heseker, H., Leschik-Bonnet, E., Stangl, G., Volkert, D., Stehle, P., & on behalf of the German Nutrition Society (DGE) (2019). Revised Reference Values for the Intake of Protein. Annals of nutrition & metabolism74(3), 242–250. https://doi.org/10.1159/000499374

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.