Comment détecter les crises psychotiques chez les adolescents?

Les crises psychotiques chez les adolescents présentent généralement des signes qui anticipent le résultat. Quels sont-ils?...

Une rupture psychotique peut sembler intempestive, mais il existe généralement des signes qui permettent de l’anticiper. En ce sens, la psychoéducation est une ressource précieuse pour aider les familles et les patients à traverser au mieux cette maladie mentale et ses rechutes. Voyons ensuite comment détecter les crises psychotiques chez les adolescents.

Comment détecter les crises psychotiques chez les adolescents?

Tout d’abord, la psychose est une maladie mentale qui se caractérise par une perte de contact avec la réalité. Une crise psychotique affecte la perception, le comportement, la pensée et les émotions.

Symptômes positifs

Il est possible de détecter une psychose à partir de ce qu’on appelle des symptômes positifs. Ce sont principalement:

  1. Hallucinations : elles font référence à la perception de quelque chose qui n’existe pas. Les hallucinations auditives sont les plus fréquentes. Bien qu’il existe également des sensations visuelles, olfactives, tactiles et autres liées aux sensations corporelles.
  2. Les délires : ils renvoient à une croyance réelle pour ceux qui la vivent, même si elle ne l’est pas pour les autres. Par exemple, l’adolescent peut penser qu’une personne le regarde pour le blesser ou qu’elle le persécute.

Une personne qui regarde à travers des stores.

Symptômes négatifs

Il existe également des symptômes négatifs. Ils sont nommés ainsi parce qu’ils sont communs à d’autres troubles ou états émotionnels souvent déroutants. En général, ils affectent le comportement social. Certains d’entre eux sont les suivants :

  • Manque d’hygiène personnelle.
  • Changements dans le comportement habituel. Cela comprend également les sautes d’humeur.
  • Difficultés de motivation, d’attention et de concentration.
  • Déficit de la mémoire.
  • Réticence, apathie et perte de plaisir.
  • Sensation d’étrangeté avec la réalité et dépersonnalisation.

Bien sûr, en ce qui concerne les symptômes négatifs, passer du temps avec l’adolescent et apprendre à le connaître est essentiel. Sinon, nous pouvons mal interpréter un comportement. Cependant, un diagnostic précoce contribue à la réussite du traitement.

La psychose n’a pas une cause unique

Enfin, outre les signes, il faut reconnaître que la psychose est un phénomène multifactoriel. C’est-à-dire qu’il ne répond pas ou ne dépend pas exclusivement d’une seule cause. La prédisposition à la vulnérabilité, la génétique, l’influence de l’environnement, les expériences traumatisantes et la consommation de substances sont des ingrédients qui pourraient influencer une rupture psychotique.

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Comment se produisent les crises psychotiques chez les adolescents?

De manière générale, une crise psychotique passe par différentes étapes. A savoir:

  • Prodromique : les symptômes apparaissent, mais sont si diffus qu’ils peuvent passer inaperçus. Pour cette raison, la psychoéducation est essentielle pour le patient et sa famille. Car elle permet d’identifier les signes avant-coureurs.
  • Aigu : les symptômes positifs apparaissent plus clairement.
  • Guérison : petit à petit, les symptômes disparaissent ou s’atténuent. Il y a certains facteurs qui aident à s’améliorer. Par exemple, la prise correcte des médicaments ou le soutien de la famille.

Une jeune femme qui se bouche les oreilles et ferment les yeux.

Comment agir avant les crises psychotiques chez les adolescents?

Certaines recommandations que nous pouvons prendre en compte avant et après les poussées psychotiques chez les adolescents sont les suivantes :

  • Rester calme et aider l’adolescent. Une crise psychotique peut être très déroutante pour la personne qui la vit.
  • Cherchez du repos ou une activité qui fait du bien. Par exemple, évaluer qu’il n’y a pas de danger et si la personne a besoin de se retirer dans un endroit pour être seule, il faut l’accepter et lui permettre de se reposer. Selon la gravité de l’épidémie, le retour à la vie quotidienne peut prendre un certain temps.
  • Proposer de participer à une activité tranquille et agréable. Cela ne devrait pas être très exigeant, mais distrayant.
  • Conseiller de prendre des médicaments. Si la personne oublie, il faut le lui rappeler gentiment.
  • Faciliter une routine. De cette façon, la responsabilité est favorisée et aussi une certaine autonomie. Il convient de ne pas surprotéger ou invalider l’adolescent quant à ses capacités. Aussi, impliquer le jeune dans des tâches de moindre à plus difficile de manière graduelle.
  • Ne pas permettre l’agression ou la violence. Il faut fixer des limites. La crise n’est peut-être pas le moment opportun, mais il ne faut naturaliser l’agressivité.

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Trouver des espaces pour gérer les émotions

Pour la famille et les amis d’une personne atteinte de psychose, la situation est vraiment pénible. En général, il est courant de prendre soin de leur santé mentale et de leur rétablissement. Cependant, il est essentiel de pouvoir prendre des mesures pour prendre soin de soi. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible de faciliter une réponse d’aide rapide lorsque la situation l’exige.

À son tour, il est important de tenir compte du fait que la psychose peut présenter des rechutes. Sans aucun doute, c’est une situation difficile et qui se vit avec beaucoup de frustration. Pourtant, travailler sur l’intelligence émotionnelle permet de donner un nouveau sens à chaque crise et de comprendre qu’elle fait partie du processus. De cette façon, nous évitons de surcharger ce moment avec une plus grande angoisse. Comme le dit le proverbe, “un trébuchement n’est pas une chute”.

Bibliographie

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