Alternatives aux devoirs pour les enfants en vacances

En vacances, il faut éviter de remplacer le planning des activités annuelles des enfants par des loisirs. Comme alternatives aux devoirs, il existe des propositions variées, mais aussi repos et ennui.
Alternatives aux devoirs pour les enfants en vacances

Dernière mise à jour : 14 septembre, 2022

Les vacances sont le moment idéal pour faire une pause et profiter d’autres activités sans la rigueur de la routine. Cependant, cela ne signifie pas que ce n’est pas également une possibilité de poursuivre l’apprentissage et la curiosité chez les enfants. Au contraire, cette période permet d’autres manières de faire. Notamment par la gamification, savoir et jeu vont de pair. Nous vous présentons 5 alternatives aux devoirs pour les enfants en vacances.

5 alternatives aux devoirs pour les enfants en vacances

Il est très important de pouvoir établir un rythme différent pendant les vacances par rapport à la routine du reste de l’année. C’est un temps pour donner du temps au repos et des manières moins réglementées de prendre contact avec les choses qui nous intéressent. Voici donc quelques-unes de ces alternatives aux devoirs en vacances.

1. Organiser des activités de plein air

Vous pouvez réaliser des activités telles que des promenades, des pique-niques ou du camping. Aussi, vous pouvez stimuler ou accompagner l’intérêt d’un sujet précédent, mais avec une proposition différente. Par exemple, à une fille qui s’intéresse aux insectes, nous pouvons proposer une excursion en plein air pour les découvrir, les étudier et en apprendre davantage sur eux. Ce faisant, nous lui offrons une expérience en direct très enrichissante qui remplace la visualisation d’images dans un livre. Cela est plus typique du reste de l’année.

Des enfants qui observent un papillon avec une loupe.

2. Découvrir les centres d’intérêt des enfants

Une bonne option est de susciter la question suivante : que voulez-vous faire aujourd’hui ? De cette façon, nous offrons non seulement un espace de dialogue et de découverte des intérêts des enfants. Mais nous les aidons également à se connecter avec leurs désirs et à exercer leur autonomie. Parfois, des informations intéressantes surgissent. Par exemple, ils aimeraient faire la grasse matinée plus tard ou prendre le petit déjeuner au lit un jour.

3. Organiser ces activités qui “sont toujours pour un autre jour”

Dans l’année, il arrive parfois qu’on ne soit pas d’accord pour chercher tel jeu de société au fond du placard parce qu’il est trop long ou parce qu’il nous faut beaucoup de temps pour le commander. Nous jetons généralement le puzzle de plusieurs pièces car il n’y a pas d’espace pour l’avoir jusqu’à ce que nous ayons fini de l’assembler. Pour toutes ces raisons, les vacances à la maison sont une occasion parfaite pour prendre le temps de faire ces activités.

4. Alternatives aux devoirs: Renforcer ce qui a été appris de la vie quotidienne

Lorsque les vacances sont longues, comme les vacances d’été, il est possible de renforcer certains concepts ou revenir sur ce qui a été appris. Cependant, cela ne devrait pas être fait comme quelque chose de primordial, mais en parallèle à l’activité centrale. Par exemple, nous pouvons exercer la mémoire, l’organisation et certaines opérations mathématiques en demandant aux enfants de nous aider avec la liste et avec les achats au supermarché. De même, la lecture et la compréhension peuvent être renforcées en partageant une histoire avec eux la nuit.

5. Préparer une liste de propositions

Chaque membre de la famille peut choisir une activité et convenir entre tous du jour pour la faire. Ici la clé est la collaboration, le brainstorming qui apporte de la diversité mais aussi l’alternance entre un calendrier de plans et le temps de ne rien faire.

Au-delà de cette série d’alternatives aux devoirs d’été, ne commettez pas l’erreur de chercher à remplacer un agenda par un autre. Il faut éviter de reporter sur l’enfance le malaise généré par l’incertitude de ne pas savoir quoi faire. En ce sens, il n’est pas nécessaire de remplir un cahier d’activités en vacances. Il s’agit également d’avoir du temps libre, que les enfants puissent se connecter avec ce défi d’adaptation, décider comment ils veulent se divertir et même s’ennuyer. L’ennui c’est aussi un coup de pied pour créer et réfléchir à comment s’amuser.

Deux enfants qui font la cuisine.

Alternatives aux devoirs: Promouvoir d’autres formes d’apprentissage

D’autre part, les vacances peuvent être l’occasion de renforcer certaines connaissances ou d’apporter des réponses aux préoccupations des enfants. Cependant, il ne faut pas se méprendre sur le sens de chaque temps. Les vacances invitent à d’autres rythmes et bougent à notre guise. Pendant ce temps, le reste de l’année, nous respectons les horaires, suivons les routines et faisons les devoirs.

D’autre part, nous devons également élargir notre propre conception de l’apprentissage. Par exemple, nager, faire du vélo ou cuisiner sont aussi des activités qui font travailler notre cerveau et nous permettent d’acquérir d’autres compétences. L’apprentissage ne se réduit pas seulement au temps et à l’espace scolaire, bien au contraire. Toute expérience peut être un apprentissage potentiel.

Enfin, il est important que les enfants apprennent dès leur plus jeune âge que les loisirs sont également productifs. On peut y apprendre à se connaître et donner lieu à une créativité souvent passée sous silence. Sinon, on peut les amener à penser que le seul moment qui compte, c’est quand on fait certaines choses (comme étudier ou travailler). Sachons donner à chaque activité sa juste place afin de pouvoir profiter de tout et ne pas générer de rejet.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Luisa Arroba, María, Manzarbeitia, Paloma (2009).El tiempo libre de los niños. Anales de Pediatría Continuada. Vol. 7. Núm. 6. pp 373-379. DOI: 10.1016/S1696-2818(09)73210-X
  • Sanz Cano, Pedro Juan. (2019). El juego divierte, forma, socializa y cura. Pediatría Atención Primaria21(83), 307-312. Epub 09 de diciembre de 2019. Recuperado en 08 de agosto de 2022, de http://scielo.isciii.es/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1139-76322019000300022&lng=es&tlng=es.
  • Monge, María de los Ángeles, & Meneses, Maureen (2001). El juego en los niños: enfoque teórico. Revista Educación, 25(2),113-124.[fecha de Consulta 7 de Agosto de 2022]. ISSN: 0379-7082. Disponible en: https://www.redalyc.org/articulo.oa?id=44025210

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.