Quand on parle de grossesse, on pense généralement au gynécologue. Ce spécialiste est chargé d’assurer notre santé reproductive, en plus de dissiper nos éventuels doutes. Cependant, nous oublions souvent l’importance de l’obstétricien ou de l’obstétricienne. Sa discipline, l’obstétrique, est en charge de la période de gestation, de l’accouchement et de la puerpéralité.
Ce mot vient du verbe latin obstare, qui signifiait « attendre ». Depuis des milliers d’années, le travail des obstétriciens ou sages-femmes est essentiel lorsqu’il s’agit de mettre un bébé au monde. Leur mission a évolué au fil des ans, et aujourd’hui leur spécialité est étudiée dans le cadre des sciences de la santé.
Actuellement, les compétences de l’obstétricien sont axées sur la grossesse, l’accouchement et le post-partum. Ils ont également la capacité d’intervenir chirurgicalement. Ils effectuent les examens de la femme enceinte aussi bien dans les cas de grossesses normales que dans celles plus compliquées.
Quelles sont les différences entre la gynécologie et l’obstétrique ?
En général, les deux sciences ont tendance à aller de pair. Un gynécologue analyse et diagnostique toutes les maladies liées aux organes reproducteurs féminins. Dans son cadre d’étude se trouvent les problèmes de menstruation, de ménopause ou de fertilité, et bien entendu, leurs éventuels traitements.
L’obstétricien, quant à lui, s’occupe de contrôles réguliers pendant la grossesse. Il étudie également toutes les complications qui peuvent survenir au cours de celle-ci, telles que les maladies gestationnelles.
Un gynécologue peut être obstétricien, mais tout le monde n’est pas qualifié pour cela.
Quels tests l’obstétricien effectue-t-il?
La première chose à faire lors de la première visite chez l’obstétricien est une analyse de sang et d’urine. Ceci est fait pour éliminer les problèmes tels que les infections des voies urinaires, le diabète ou les maladies transmissibles par le sang. Pour ces derniers il faut que le père du bébé subisse également ces tests.
La prochaine chose sera de demander une échographie et de calculer la date d’échéance prévue. Il existe plusieurs calculatrices qui permettent d’ajouter les données simples pour effectuer le calcul, mais la méthode traditionnelle est également souvent utilisée. Cela consiste à ajouter 280 jours à la date de début de la dernière règle.
À partir de la sixième semaine de grossesse, il sera possible d’entendre les battements du cœur du fœtus. Au cours des mois suivants, d’autres tests et échographies seront effectués, jusqu’au dernier stade de la grossesse. A partir de la semaine 36, les visites se feront plus régulièrement, puisque l’accouchement sera imminent.
Quels types de complications ont tendance à être les plus courants ?
Accouchement prématuré
On appelle accouchement prématuré celui qui survient entre la 21e et la 37e semaine de gestation. Elle peut être due à différentes causes, notamment une grossesse multiple ou l’utilisation de substances non recommandées. Cela peut également se produire si la mère a des problèmes de tension artérielle, s’il y a des altérations chez le fœtus ou même en raison de problèmes de stress.
L’éclampsie, ou bien une grossesse multiple sont des facteurs qui peuvent provoquer une naissance plus tôt que prévu.
Détresse fœtale
La détresse fœtale est causée par un problème d’échange d’oxygène entre la mère et le bébé à travers le placenta. Il se produit généralement dans les cas où le cordon ombilical s’enroule autour du cou du fœtus.
Cela se produit fréquemment en cas de naissances multiples, d’infections ou de mauvaise position intra-utérine. Si c’est résolu à temps, le nouveau-né n’aura pas de séquelles, mais sinon, cela peut entraîner la mort ou des blessures irréversibles.
Position fœtale difficile
Il peut arriver que le bébé se trouve dans une position difficile à l’intérieur de l’utérus. La plus courante est la position transversale, soit sur les fesses, les genoux ou les pieds. Si le bébé n’a pas bougé au moment de l’accouchement, une césarienne sera très probablement réalisée. Dans le cas où le bébé s’est retourné au dernier moment et que la taille du bassin de la mère le permet, il sera possible d’accoucher naturellement.
Une césarienne et un accouchement vaginal comportent tous deux des risques. Le gynécologue et l’obstétricien sont chargés d’évaluer la situation du bébé et de la femme enceinte et de décider ce qui est le mieux. Il est important de suivre leurs conseils et de tenir compte de leurs recommandations.
Beaucoup de femmes préfèrent un accouchement naturel à une opération, mais il faut prioriser. La santé et la vie du bébé doivent être votre priorité lors de l’accouchement.
Bibliographie
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