Les 7 mythes sur l'éducation les plus courants

Les mythes sur l'éducation existent dans toute société. Ce sont des croyances formulées comme des vérités dans l'environnement scolaire qui sont transmises de génération en génération.
Les 7 mythes sur l'éducation les plus courants
María Alejandra Castro Arbeláez

Rédigé et vérifié par la psychologue María Alejandra Castro Arbeláez.

Dernière mise à jour : 10 avril, 2019

On pense souvent qu’étudier est quelque chose de facile et qu’il existe une formule magique qui conduit directement à la réussite. À cause de cela, de nombreux mythes sur l’éducation ont surgi. On doit casser ces mythes afin de parvenir à un enseignement intégral.

On sait tous que la tâche d’étudier est complexe. Elle a ses hauts et ses bas et le progrès dépend de la volonté et de la motivation de l’élève.

Toute la responsabilité ne repose pas sur les épaules de l’enseignant dans la classe. En effet, les parents ont le devoir d’enseigner à leurs enfants les habitudes et les normes nécessaires pour un comportement et un épanouissement optimal en classe.

Un système éducatif qui fonctionne est celui qui intègre comme un tout l’école, la maison et la communauté. De cette manière, on parvient à un équilibre conforme et stable pour l’élève.

En ce qui concerne les mythes sur l’éducation qui existent, il y a plusieurs opinions et questions à leur sujet. Voici les sept mythes les plus courants.

Les 7 mythes sur l’éducation

  1. Les étudiants venant d’un milieu défavorisé auront un moindre rendement

    Chaque étudiant évolue selon ses moyens et ses possibilités. Il possède des compétences qu’il développe à son rythme. Le type d’habitation, en principe, n’a strictement rien à voir avec son apprentissage.

    Dans de nombreux cas, les étudiants aux faibles ressources sont plus appliqués que les plus aisés. Cela s’explique par le fait qu’ils veulent obtenir une meilleure qualité de vie en visant une bonne profession.

    Certes, le lieu où ils étudient, la culture familiale ou ce que les enfants constatent chez leurs parents peut exercer une influence chez eux. Néanmoins, cela n’a pas à être déterminant.

  2. Moins il y a d’élèves dans la classe, meilleur sera le rendement

    Ce qui est réellement important est la qualité de l’enseignant, non la quantité d’élèves. Certes, avec moins d’élèves, l’attention est plus personnalisée. En revanche, si le groupe ne s’inquiète pas pour son évolution, la quantité d’élèves dans la classe ne changera rien.

    Il est nécessaire d’investir dans la recherche de professionnels dans l’éducation qui, outre leur diplôme, aient une véritable vocation d’enseignement. Un enseignant avec une vocation s’occupera d’un groupe, peu importe sa taille. Il leur enseignera avec zèle et acharnement.

    Enfant à l'école
  3. L’étudiant le plus talentueux sera le meilleur

    Certes, il y en a qui affirment que le rendement scolaire d’un enfant dépend de son héritage et non de l’effort d’étudier. On sait néanmoins que cela n’est pas si vrai. Tous les étudiants sont capables d’obtenir de bons résultats en s’investissant dans ce qu’ils font.

    Le talent qu’ils ont acquis de façon innée dans n’importe quel domaine peut les aider dans leurs études mais ne garantit pas leur succès. Cela dépend pour beaucoup de leur investissement et de la volonté de l’élève d’obtenir des connaissances et des résultats en classe.

    “L’école doit édifier dans l’esprit de l’élève, sur du vrai ciment et des bases de bien, la colonne de toute société : l’individu”.
    –Eugenio María de Hostos–

  4. Les étudiants avec une meilleure maîtrise des technologies sont plus intelligents

    Cela ne pouvait pas manquer à cette liste des mythes sur l’éducation. Le monde, la mondialisation et la modernité entraînent de nombreuses généralisations quant au fait de savoir ou non manipuler les technologies. Cependant, savoir se débrouiller avec les nouvelles technologies s’avère être très utile pour quiconque.

    Certes, plus tôt on acquiert ce type de connaissances, plus tôt on dominera ce domaine dans le futur. Bien maîtriser la technologie ne détermine pas l’intelligence de l’étudiant.

    Certains peuvent se démarquer dans différents domaines tels que la littérature, les langues et les sciences. Cela ne signifie pas qu’en ne maîtrisant pas la technologie, ils manquent d’intelligence. Chacun peut démontrer son degré d’intelligence dans son domaine de prédilection.

    On recommande aux enfants adeptes de la technologie d’en profiter pour apprendre des langues.

  5. L’éducation physique n’est pas importante dans l’enseignement des étudiants

    L’éducation physique possède de nombreux bénéfices au niveau neurologique. Par exemple, cela génère des neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine. Ces dernières aident à développer l’attention et la motivation de l’étudiant.

    C’est également un outil très utile pour les élèves qui souffrent du TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). En effet, cela les maintient actifs et attentifs pendant les exercices. L’exercice physique -en plus de renforcer le corps, est capable d’alimenter l’esprit.

  6. L’éducation privée est bien meilleure que l’éducation publique

    Tous les établissements scolaires dispensent les mêmes contenus. Ce qui varie est l’atmosphère. La qualité de l’éducation ne dépend pas de l’établissement.

    C’est la vocation de l’enseignant et l’envie d’apprendre de l’étudiant qui font réellement la différence. Si l’élève veut apprendre, il le fera dans une classe équipée d’un climatiseur ou sous un arbre.

    Des enfants discutent pendant la récréation
  7. Le cycle secondaire est plus difficile que la primaire

    Cela pourrait être l’un des mythes sur l’éducation le plus courant. Il devient de plus en plus tenace au fil des générations. Tous les niveaux scolaires ont leur difficulté. La manière de l’affronter dépend du degré de maturité de l’élève.

    La primaire est souvent le plus difficile pour certains enfants. En effet, ceux-ci sont habitués à être à la maison avec leurs parents. Ce choc de sortir, d’être entouré d’autres enfants et d’être dirigé par une personne qui n’est pas ni son père ni sa mère est souvent traumatisant au début.

    Le cycle secondaire a tendance à être compliqué. En effet, l’étudiant vit des changements physiologiques et identitaires. Outre le fait qu’il n’y aura pas qu’un seul enseignant. Ses devoirs seront également plus nombreux au fur et à mesure de l’avancement de l’année.

    Le milieu scolaire est plein de phrases toutes faites qui se répètent sans qu’elles soient nécessairement vraies. Savoir quels facteurs sont réellement pertinents pour ce processus est très utile pour casser ces mythes.

 


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