La cybercriminalité à l'adolescence

La cybercriminalité à l'adolescence est un grave problème aujourd'hui. Nous devons connaître les différents types de cyberdélits afin de les identifier et de les signaler.
La cybercriminalité à l'adolescence
Ana Couñago

Rédigé et vérifié par la psychologue Ana Couñago.

Dernière mise à jour : 20 décembre, 2022

Ces dernières années, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont devenues indispensables dans nos vies. En ce sens, nous sommes connectés en permanence à un appareil électronique. Cela touche particulièrement les jeunes, qui font parfois un mauvais usage des nouvelles technologies. De fait, la cybercriminalité à l’adolescence est devenue de plus en plus fréquente.

Vous avez probablement entendu parler de l’intimidation en ligne, du cyberbullying ou de la cyberintimidation, mais il existe de nombreux autres types de crimes liés à l’utilisation abusive des téléphones mobiles, d’Internet ou d’autres technologies numériques. Dans cet article, nous expliquons ce qu’ils sont.

Cybercriminalité à l’adolescence

Aujourd’hui, la vie des jeunes tourne autour des médias technologiques, dont beaucoup dépendent des téléphones mobiles et des réseaux sociaux.

Cela peut être très dangereux, car il existe un risque élevé d’utilisation abusive des technologies de l’information et de la communication (TIC), de sorte que de nombreux adolescents se livrent à un comportement antisocial à travers un écran, ayant un sentiment d’impunité et d’anonymat, et même commettant des cybercrimes.

jeune fille pleurant devant son téléphone

Types de délits liés à la cybercriminalité

La plupart des délits commis à l’adolescence sur Internet sont liés à l’humiliation, aux menaces, au sexe, à l’extorsion, etc. En fonction de cela, ils peuvent être divisés en différents types :

  • La sextorsion : chantage ou harcèlement dont une personne fait l’objet lorsqu’une autre personne menace d’abuser d’une image d’elle avec une charge sexuelle élevée, obtenue légitimement ou illégitimement.
  • Le sexting : pratique consistant à envoyer des messages, des images ou des vidéos au contenu érotique ou sexuel de soi-même à une autre personne par e-mail, réseaux sociaux, téléphones portables, etc. Le sexting est considéré comme un crime cybernétique et un type de violence, lorsque le contenu est diffusé sans la permission de la personne qui l’envoie.
  • Le cyberstalking : persécution continue et intrusive contre la volonté d’une personne, la harcelant au moyen des nouvelles technologies.
  • Le grooming : ensemble d’actions menées par un adulte sur Internet dans le but de tromper des mineurs et d’établir des liens d’amitié et de confiance, pour obtenir une satisfaction sexuelle, notamment par le biais d’images pornographiques ou érotiques envoyées par des mineurs.
  • Le cracking : modification du logiciel afin de briser les barrières de protection, de sorte qu’une personne contrôle les appareils électroniques d’une autre personne pour savoir avec qui elle parle et avec qui elle prend contact. Cette cybercriminalité se produit souvent entre des couples d’adolescents.
  • La cyberintimidation : humiliation ou menace soutenue et répétée, par le biais de l’utilisation de téléphones mobiles, d’Internet ou d’autres technologies numériques. Cela se produit non seulement dans un contexte scolaire, mais cela peut se produire à tout moment de la journée. Ce type de harcèlement peut inclure d’autres cybercrimes comme la sextorsion, le harcèlement criminel en ligne, etc.
Le cyberharcèlement

Les façons de commettre un délit cyberharcèlement

Selon Cristobal Torres, José Manuel Robles et Stefano de Marco, la cyberintimidation peut s’exprimer par les comportements suivants :

  • Affichage d’images compromettantes de la victime sur Internet (réelles ou sous forme de photomontages).
  • Enregistrement de la victime, avec photo incluse, sur un site web où la victime peut être stigmatisée ou ridiculisée.
  • Créer un faux profil ou un espace au nom de la victime, dans les réseaux sociaux ou les forums.
  • Participer agressivement à des discussions en prétendant être la victime.
  • Enregistrement de l’adresse e-mail sur certaines pages pour que la personne soit victime de spam, de contacts avec des étrangers, etc.
  • Usurper le mot de passe du courriel de la victime, violant ainsi sa vie privée.
  • Répandre des rumeurs sur les réseaux sociaux, attribuer à la victime des comportements répréhensibles, offensants ou déloyaux.
  • Envoyer des messages de menace à la victime par des moyens électroniques.
  • Poursuivre et traquer la victime sur les sites Internet où elle est régulièrement apparentée.

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