La Convention internationale des droits de l'enfant

Les droits de l'enfant sont un sujet important depuis quelques décennies. En ce sens, la Convention internationale relative aux droits de l'enfant a été signée afin de gommer certaines carences majeures qui existaient en terme de droits des enfants. Ici, nous vous en disons un peu plus.
La Convention internationale des droits de l'enfant

Dernière mise à jour : 28 novembre, 2019

L’une des questions les plus pertinentes tout au long de l’histoire et qui continue de générer des opinions contradictoires aujourd’hui est, sans aucun doute, celle des droits de l’homme, et notamment ceux des enfants. Dans ce cadre, l’aspect le plus important est la reconnaissance de ces droits chez les enfants et les adolescents. Effectivement, pour garantir le respect de ces droits et libertés, nous disposons de ce que l’on appelle la Convention internationale relative aux droits de l’enfant.

Tout d’abord, il n’y a rien de plus important dans un pays que la pleine reconnaissance des droits et des libertés dont jouissent tous les citoyens. À ce jour, il existe encore de nombreux pays et États où ces droits ne sont pas pleinement reconnus. C’est une question très importante que les pays les plus influents prennent très au sérieux.

Il s’agit d’une question très délicate. De plus, de nombreuses personnes ne sont pas au courant des droits et des libertés qui doivent être protégés.

Examinons maintenant ce qu’est la Convention internationale des droits de l’enfant, ce qu’elle protège et quels sont ses principales conséquences.

droits de l'enfant à jouer

Qu’est-ce que la Convention internationale des droits de l’enfant ?

La Convention internationale des droits de l’enfant est l’un des principaux traités signés par les Nations Unies en 1989. Tout au long de ce traité, on rappelle que les enfants jouissent des mêmes droits que les adultes. Cependant, parce qu’ils n’ont pas encore atteint leur pleine croissance physique et intellectuelle, ils doivent être protégés d’une manière particulière.

Le traité protège leurs droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels. Les États qui ont choisi d’y adhérer doivent s’y conformer quelles que soient les circonstances. Le non-respect de l’un des points du traité aura de graves conséquences pour l’État ou la nation.

Actuellement, ce traité international est celui qui a obtenu le plus grand nombre d’adhésions de la part des États. A ce jour, 196 États ont adhéré au traité et ont juré de s’acquitter, de manière obligatoire, des responsabilités qui leur incombent en vertu du traité.

Le traité repose sur quatre principes spécifiques à respecter. Tout d’abord, l’intérêt supérieur de l’enfant, puis le droit à la non-discrimination, mais aussi le droit à la vie, à la survie et au développement et, enfin, le droit à la liberté d’expression et à être entendu.

Comment contrôler le respect du traité par les États membres ?

Le Comité des droits de l’enfant surveille le respect des dispositions. Le Comité est l’un des organes essentiels des Nations Unies. Sa principale fonction et obligation est donc de suivre tous les progrès accomplis par les États signataires du traité. Et, ceci dans le but qu’ils honorent leurs obligations.

Le Comité est également d’une grande aide aux États qui ont ratifié ce traité. En effet, il les accompagne en donnant son interprétation des dispositions récentes relatives aux droits de l’Homme. En outre, il organise souvent des débats généraux. Ces débats ont pour but de susciter un dialogue et un consensus entre les États membres.

Afin de ne pas violer leurs obligations, les États doivent présenter des rapports réguliers à ce comité au cours du temps. Ces données sont utilisées pour réaliser des statistiques au niveau international. Ces rapports contiendront donc toutes les mesures prises par les États pour se conformer aux droits reconnus dans le traité.

enfants partageant une éducation interculturelle

Les délais de soumission de ces rapports dépendent de la durée d’adhésion au traité. Le premier rapport doit être soumis dans les deux ans suivant l’adhésion de l’État au traité. Par la suite, tous les cinq ans, des rapports doivent être soumis au Comité des droits de l’enfant. De plus, les citoyens peuvent avoir connaissance des progrès accomplis grâce aux rapports diffusés dans leur intégralité.

Dernières notions sur le sujet

Tous les traités internationaux ont une grande importance mondiale. Bien sûr, il y en a qui se distinguent des autres. En effet, ces derniers sont généralement liés aux droits de l’homme. Cependant, cela ne veut pas dire que les autres ne sont pas importants.

Finalement, ce que l’on peut dire, c’est qu’ils traitent tous de sujets d’une extrême délicatesse. Les États qui choisissent d’en faire partie doivent le faire avec la plus grande responsabilité. Ils doivent aussi assumer les conséquences en cas de non respect des obligations.


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