Je ne suis pas une mère parfaite, je fais de mon mieux

Je ne suis pas une mère parfaite et je ne prétends pas l'être car, chaque jour de ma vie, je fais du mieux que je peux. Est-ce qu'il vous arrive la même chose ?
Je ne suis pas une mère parfaite, je fais de mon mieux
María José Roldán

Rédigé et vérifié par la psychopédagogue María José Roldán.

Dernière mise à jour : 20 décembre, 2022

La société exige que nous soyons mères et élevions nos enfants comme si nous n’avions pas d’autre travail mais, en même temps, elle exige que nous travaillions et soyons productives comme si nous n’avions pas d’enfants. La seule chose que je prends en compte pour parvenir à tout cela est que je ne suis pas une mère parfaite, je fais de mon mieux.

Être mère n’est pas facile et, si on vous disait le contraire, on vous mentirait. Je suis une mère qui apprend de mes erreurs et mes enfants sont mes grands professeurs. La perfection n’existe pas et n’existera jamais, je sais que je me trompe, que je ne prends pas toujours les bonnes décisions, mais je les prends toujours en pensant au bien-être de mes enfants et de mon noyau familial.

Depuis que je suis maman…

maman et son enfant au parc

Je suis devenue mère avant d’avoir mon premier enfant dans mes bras. Juste au moment où j’ai appris que j’étais enceinte. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à prendre des décisions pour son bien, à prendre soin de ma santé et de chaque aspect de ma vie afin qu’il se développe bien dans mon ventre.

J’ai commencé à prendre soin de moi pour prendre soin de lui, j’ai rempli mon cœur d’amour pour le lui offrir et j’ai essayé de tout faire pour qu’il grandisse en bonne santé.

Mon existence a pris tout son sens grâce à son sourire, en le voyant grandir et découvrir le monde, et grâce à son cadeau le plus précieux : l’amour le plus pur et le plus inconditionnel que j’aie jamais connu.

Être mère a complètement changé ma vie. J’ai appris à profiter de chaque petit détail de la vie, à bien dormir la nuit et à ne pas désespérer lorsque mon enfant a besoin de moi la nuit. Mais, surtout, j’ai appris que je ne suis pas une mère parfaite et que c’est normal de ne pas l’être.

Honnêtement, je ne veux pas être parfaite

Utopie à part, la réalité est que je ne veux pas être parfaite mais suffisante. C’est vrai qu’il y a des jours où je perds mon calme, où je dois respirer un bon coup et compter jusqu’à 1000 pour ne pas m’effondrer, mais je ne peux pas être injuste avec tout le reste que j’adore.

Plus d’une fois, j’ai été accablée par le fait de ne pas savoir quoi faire à manger et de finir par improviser des pâtes à la sauce tomate, ou de courir pour arriver à l’école à temps. En fait, je n’arrive pas à comprendre comment les autres mères ou familles font, car il n’y a pas assez d’heures dans chaque journée.

Je me suis également sentie coupable de beaucoup de choses, comme perdre patience, déléguer des tâches parce que je ne peux pas tout faire, mal répondre à mes enfants lorsque le stress ou l’anxiété prennent le dessus, ou de ne pas leur montrer l’amour que je ressens vraiment pour eux.

La culpabilité me dit que je ne suis pas une mère parfaite

Toutes ces choses banales me font me sentir mal, mais je suis consciente qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions. Toutes les émotions doivent être ressenties, exprimées et gérées. Se sentir mal et coupable ne fait qu’empirer les choses, mais accepter cette imperfection et en être consciente est ce qui me rend unique pour mes enfants.

Il est clair que je ne veux pas naturaliser mes défauts, mais je veux accepter ma condition humaine et me pardonner pour les erreurs que je commets. À la fin de la journée, je veux juste faire de mon mieux chaque jour de ma vie.

En plus de mes défauts, j’ai aussi beaucoup de qualités et, parfois, je les sous-estime un peu. Chaque jour, je me bats pour mes enfants, pour qu’ils ne manquent de rien, pour passer le plus de temps possible avec eux, pour être plus patiente avec eux. Et il n’y a pas un jour qui passe sans que je les couvre de câlins et de baisers, quelle que soit l’anxiété ou le stress que je ressens.

préjugés maman

Mes erreurs sont ma source d’apprentissage

Mes erreurs servent d’apprentissage et si je me trompe, je m’excuse et demande pardon. J’essaie de faire voir à mes enfants que je ne suis pas une mère parfaite, que je n’essaie pas non plus de l’être, sans que cela représente une faiblesse ou un défaut. Faire des erreurs est humain et être responsable de nos actions est nécessaire à chaque étape de notre vie d’enfant et d’adulte.

J’ai appris à pardonner, à me pardonner et à demander pardon à ma famille. J’ai compris que la culpabilité n’aide jamais et qu’elle est destructrice ! Chaque jour, j’essaie de gérer au mieux mes émotions, sans chercher à être parfaite. Ma mission est que mes enfants grandissent en tant que personnes indépendantes et heureuses, avec une bonne estime de soi et une bonne intelligence émotionnelle, sans souffrir de cette horrible pression de la perfection.

Vivons notre vie, profitons de notre famille et de la maternité telle que nous la connaissons. Telle quelle, imparfaite mais authentique.


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