Famille monoparentale : une expérience difficile mais merveilleuse

Élever un enfant seul n'est pas la fin du monde. Il y a beaucoup de pères et de mères qui le veulent ainsi, mais d'autres cependant, font face à ce défi après une séparation ou même suite la perte physique de l'être aimé. Quoi qu'il en soit, une chose est claire : élever un enfant en étant monoparental est une expérience complexe, mais elle peut devenir la meilleure de notre vie.
Famille monoparentale : une expérience difficile mais merveilleuse

Dernière mise à jour : 26 septembre, 2019

Alors qu’il n’y a pas si longtemps, avoir un seul enfant, l’élever et l’éduquer seul était mal vu, aujourd’hui les choses ont beaucoup changé et la famille monoparentale est plus répandue. Il y a ceux qui le choisissent, qui ne veulent pas de cette éducation partagée et qui cherchent à vivre l’expérience sans partenaire. C’est une option respectable que nous voyons de plus en plus fréquemment.

D’un autre côté, et peut-être en plus grand nombre, il y a celles qui ont souffert de l’abandon de leur partenaire qui, auparavant, était tout et avait promis l’amour et la complicité éternelle jusqu’à la grossesse. Moment devant lequel, seuls les courageux et courageuses, ceux qui comprennent la responsabilité et l’amour sage et digne, y font face. Et non par obligation, mais par sens du désir, de l’espoir et du bonheur.

Quoi qu’il en soit, notre but n’est pas de chercher les raisons pour lesquelles une mère (parfois un père) est obligée de remplir les deux rôles. Aujourd’hui, dans « Être Parents » nous vous présentons des stratégies qui pourront vous aider au quotidien et vous aider à réaliser quelque chose que vous vivez peut-être déjà ; soyez plus forte que vous semblez et vivez pleinement ce qui sera la meilleure étape de votre vie.

La réalité d’élever un enfant seul

La réalité d’élever un enfant dans une famille monoparentale est simple : c’est difficile. Il est possible que d’autres voient une femme courageuse, une mère qui porte toujours un sourire sur son visage quand elle conduit son enfant ici et là, mais à l’intérieur d’elle-même, elle se pose beaucoup de questions et ne cesse de réfléchir.

Une maman avec ses deux enfants

 

La peur de ne pas pouvoir tout faire

La mère monoparentale donne le meilleur d’elle-même au bébé ou à ces enfants qui sont encore petits. Elle se sent heureuse de les voir se reposer paisiblement dans leur lit, mais quand elle va se coucher, il lui arrive de se réveiller plus d’une fois avec une sensation d’étouffement dans la poitrine.

  • L’anxiété et la peur sont présentes … et si je n’arrive pas à tout faire ? Et si je perds mon travail ce mois-ci ? Que faire si je dois à nouveau demander de l’aide à mes parents ? Et si mon enfant tombe de nouveau malade, que vont-ils me dire au travail ?
  • Ces pensées sont normales, ce ne sont pas des peurs irrationnelles, ce sont des peurs réelles que la mère monoparentale aura plus d’une fois. Cependant, chaque jour est nouveau et chaque jour apporte des choses incroyables.

L’obligation d’être les deux parents en même temps

C’est une erreur très commune que beaucoup de mères et de pères monoparentaux font en pensant qu’ils doivent remplir les deux rôles en même temps.

  • Mettons quelque chose de très simple au clair : nous sommes tout pour nos enfants. Il n’est pas nécessaire d’exercer le rôle classique du père qui punit et qui va travailler et de la mère qui reste à la maison, qui est chaleureuse et affectueuse. Acceptons que les hommes et les femmes puissent mener à bien toutes ces actions.
  • Nous pouvons être leurs confidents, leurs guides, nous serons ceux qui fixent des limites, qui leur diront ce qui est bien et ce qui ne l’est pas, nous serons leur principale source d’amour… Nous serons tout.
Une maman dans une famille monoparentale

 

La mère monoparentale a aussi besoin d’une vie sociale

La mère qui élève seule un enfant court le risque de concentrer toute son attention, ses sentiments, ses pensées et ses soucis sur cet enfant au point de s’oublier elle-même.

  • Nous devons être très prudents avec cette approche, car si nous n’y portons pas attention, si nous n’avons pas de petits moments de détente, de vie sociale, nous pouvons finir par développer une dépression.
  • Permettez à votre famille de vous aider, reposez-vous de temps en temps, acceptez leur soutien.
  • Ayez un bon réseau d’amis, des personnes à qui vous pouvez vous confier et qui pourront vous offrir un soutien émotionnel adéquat, avec qui rire, faire une pause et partager des expériences.

En retour, n’ayez pas peur de rencontrer d’autres personnes, des partenaires potentiels. Être une mère célibataire ne vous exclut pas du marché affectif, vous pouvez aimer à nouveau si vous le souhaitez.

La figure du parent absent dans la famille monoparentale

Tôt ou tard, votre enfant posera des questions sur le père absent ou sur la mère absente. Pour son bien, et pour son développement affectif adéquat, il convient de ne pas parler en mal de cette personne ni de l’idéaliser.

  • Les enfants ont besoin de sincérité, d’où l’importance de transmettre ce calme émotionnel afin qu’ils ne développent pas de haines précoces ou d’idées préconçues.
  • Nous transmettons la maturité et l’équilibre, apprenons à notre enfant que nous formons une bonne équipe, que nous sommes bien tous les deux.

 

Pour conclure, être une famille monoparentale n’est pas facile et chaque jour est un combat et un défi, mais le lien que nous établissons avec nos enfants est merveilleux, et c’est quelque chose dont vous devriez être fier tous les jours : et vous le faites de manière extraordinaire.

 


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