En quoi consiste le test d'alphafoetoprotéine?

Cette technique est souvent utilisée pour déterminer le risque que le bébé souffre de certaines des maladies congénitales les plus courantes, telles que certaines anomalies du tube neural. Nous vous en expliquons davantage.
En quoi consiste le test d'alphafoetoprotéine?

Dernière mise à jour : 06 juillet, 2021

Le test d’alphafoetoprotéine, AFP, s’effectue sur la femme enceinte. Il est utile pour savoir si la mère a besoin d’un test de diagnostic. A ce titre, ce test permet d’observer le taux d’alphafoetoprotéine retrouvé dans le sang de la femme enceinte.

Il s’agit d’un triple test de dépistage, qui doit être comparé aux autres données de la mère. La plupart du temps, ce type de test aide la mère à réduire son anxiété. En ce sens, il est très important pour la mère sur le plan physique et mental.

Le test alphafœtoprotéine lui-même ne diagnostiquera pas un problème, mais il peut indiquer que d’autres tests sont nécessaires. Les résultats analysés dans le sang doivent être étudiés avec attention. C’est-à-dire qu’une comparaison est nécessaire avec des facteurs qui indiquent la propension à une anomalie.

A quel moment le test d’alphafoetoprotéine est-il effectué?

Le test d’alphafœtoprotéine est généralement effectué entre 14 et 22 semaines de gestation. La mère se rend dans un laboratoire pour une analyse de sang. Le résultat est rendu en au moins deux semaines. On pense que le test est plus précis lorsqu’il est effectué aux semaines 16 et 18.

Il est évident que les niveaux d’Alphafoetoprotéine sont différents selon le stade de la grossesse. Pour cette raison, il est très important que l’âge gestationnel soit précis. Il est également essentiel de tenir compte de l’âge de la mère, de son origine ethnique et des autres résultats des tests sanguins.

Après avoir pris en compte ces données, les spécialistes analysent les probabilités d’une anomalie pendant la grossesse. Dans ce cas, le test est immédiatement indiqué. Cependant, le test d’alphafoetoprotéine peut s’effectuer sur toutes les femmes enceintes.

Facteurs de risque qui déclenchent la performance du test AFP

Comme nous l’avons dit précédemment, toute femme enceinte peut se soumettre à ce test. Cependant, certains facteurs de risque conduisent certaines femmes à en avoir besoin de manière plus urgente. Parmi les principaux facteurs pris en compte par les médecins, nous avons les suivants.

  • Femmes de plus de 35 ans.
  • Antécédents de malformations congénitales.
  • Femmes enceintes qui ont consommé des drogues ou des médicaments avant et pendant la grossesse.
  • Femmes diabétiques.
  • Grossesse multiple.

Comment fonctionne le test ?

Un jeune couple lors dune visite médicale.

L’AFP cherche à trouver les niveaux de la protéine connue sous le nom d’Alphafoetoprotéine. Elle se trouve dans le liquide amniotique et le sérum maternel, où elle commence à se produire dès les premiers instants de la grossesse. Par ailleurs, elle est produite initialement dans le sac vitellin foetal, puis dans le système gastro-intestinal, et enfin dans le foie.

La véritable fonction de cette protéine est inconnue, cependant, la mesure de ses niveaux est nécessaire. En comparant les résultats avec les facteurs mentionnés ci-dessus, on peut considérer qu’il existe un risque de troubles génétiques.

En ce sens, il a été établi que des niveaux élevés d’AFP peuvent être liés à des défauts du tube neural du fœtus. Des risques de spina bifida ou d’anencéphalie sont évoqués comme troubles potentiels avant cette mesure. D’autres défauts liés à des niveaux élevés d’alphafoetoprotéine se trouvent dans l’abdomen ou l’œsophage.

D’autre part, lorsque les niveaux d’AFP sont faibles et qu’en même temps, il existe une anomalie des niveaux d’estriol et d’hCG, le diagnostic peut varier. Avec ces résultats, on peut parler de cas de syndrome d’Edwards, de trisomie 21 ou d’autres anomalies chromosomiques.

Les résultats du test d’alphafoetoprotéine

Le test d’alphafoetoprotéine n’est pas un test de diagnostic. Pour cette raison, il sert uniquement à détecter la présence d’un éventuel trouble dans la grossesse. D’autre part, sur mille grossesses, seules 25 à 50 donnent des résultats anormaux.

Examen d'une femme enceinte.

Cependant, un maximum de 1 à 33 sont corrects à la fin du processus. C’est-à-dire que les cas où l’anomalie estimée se produit réellement sont très peu nombreux. Malgré cela, au moins 90 % de la projection dans les anomalies du tube neural est correcte.

D’autre part, on pense que dans la plupart des cas, l’anomalie détectée dans le test AFP est due au manque de précision de l’âge gestationnel. Un autre facteur qui empêche des résultats normaux est une grossesse multiple.

Néanmoins, une fois que les résultats semblent anormaux, des tests de diagnostic spécifiques sont indiqués. L’AFP ou une échographie haute définition peuvent également se réaliser à nouveau. Si le résultat se confirme, la prochaine procédure pourrait être l’amniocentèse.


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