Bruit blanc pour bébé: ce qu’il faut savoir

Le bruit blanc est l'allié de nombreux parents lorsqu'il s'agit de mettre leur bébé au lit. Cependant, ce moment doit toujours s'accompagner de bonnes routines de sommeil.

mère sèche les cheveux sèche-cheveux avec bébé dans ses bras

L’heure du coucher semble être l’un des moments les plus redoutés pour les parents. Parfois un enfant qui ne veut pas s’endormir s’ajoute à sa propre fatigue. Soit du fait de difficultés à se détendre, soit du fait d’une envie de continuer dans son jeu. En plus de cela, et selon l’âge de l’enfant, d’autres malaises comme les coliques ou l’anxiété de séparation peuvent s’ajouter. Cependant, il existe différentes ressources pour accompagner les plus petits à atteindre ce sommeil agréable qui permet un repos de qualité. L’un d’eux est le bruit blanc et nous vous expliquerons de quoi il s’agit dans cet article.

Qu’est-ce que le bruit blanc?

Le bruit blanc est un son dans lequel toutes les fréquences sont maintenues au même niveau. Sans que l’une ressorte plus que l’autre. Il tire son nom de l’analogie avec la lumière blanche. Qui maintient toutes les “fréquences” de la gamme de couleurs stabilisées.

Littéralement, c’est un son monotone et quelques exemples bien connus sont: celui de l’aspirateur, celui du sèche-cheveux ou celui qui est perçu lorsque la télévision perd le signal.

L’un des principaux avantages de ce bruit est qu’il a tendance à annuler le reste des sons de l’environnement, ce qui facilite l’endormissement ou le retour au calme. Étant toujours le même, il permet au système nerveux de se détendre par la simple diminution de la quantité de stimuli qu’il reçoit.

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Une télévision sans signal;

A quoi sert le bruit blanc pour les bébés?

Le bruit blanc est utilisé pour aider les bébés et les enfants à se calmer. Comme moyen de réduire les décibels et de se détendre. Ainsi, les enfants et les adultes en bénéficient.

C’est aussi une ressource très utilisée chez les bébés qui souffrent de fortes coliques, puisque ces fréquences les aident à se calmer.

Enfin, certaines études ont montré que le bruit blanc est un élément utile pour distraire les bébés lors de l’administration d’un vaccin.

Aspects à prendre en compte avec le bruit blanc chez les bébés

Si ses multiples bienfaits sont mis en avant, il existe également quelques précautions d’emploi:

  • Éviter l’utilisation quotidienne et ne pas intégrer cette ressource dans la routine de l’enfant. Afin qu’il ne dépende pas de la présence dudit stimulus pour s’endormir.
  • Ne pas limiter le répertoire des sons dès le plus jeune âge. Car le cerveau des enfants est en plein développement. Par conséquent, il a besoin de tous les stimuli sensoriels possibles pour mûrir correctement.
  • Maintenir les volumes appropriés, qui sont de 50 décibels ou moins. Il est également préférable que la source qui émet le son soit à une distance de 2 mètres de l’enfant.

Comme pour toute autre ressource ou aide extérieure à la parentalité, il est important de suivre les instructions appropriées pour éviter les abus. Le bruit blanc peut être aussi bon ou aussi mauvais, selon la façon dont nous l’appliquons.

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Un bon repos est obtenu avec une bonne hygiène de sommeil

Un bébé qui dort dans son berceau;

Au-delà du bruit blanc, à l’heure du coucher, le plus important est de faire en sorte que l’enfant se sente apaisé et en sécurité. S’il se sent seul dans une pièce et pleure d’épuisement, ce n’est ni sain ni respectueux de son processus de maturation.

Il est important de noter que le bruit blanc ne remplace pas la nécessité de maintenir une bonne routine de sommeil. Autrement dit, manger tôt, prendre un bain, changer les vêtements qui ont été utilisés pendant la journée. De même que mettre un pyjama, respecter une certaine heure pour se coucher et éteindre les écrans bien à l’avance. Ce n’est pas non plus un substitut aux soins parentaux ou au besoin de maintenir un contact peau à peau pour s’endormir.

Un bon repos s’obtient avec de la patience et de la persévérance dans l’inculcation d’habitudes saines par les parents.

Bibliographie

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