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Qu’est-ce que la trichotillomanie à l’adolescence ?

Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la trichotillomanie à l'adolescence afin de pouvoir prendre les bonnes mesures pour y remédier.

trichotillomanie à l'adolescence

La trichotillomanie est, principalement, l’incapacité à contrôler les pulsions et l’envie de s’arracher les cheveux.

Comme elle devient une mauvaise habitude, elle provoque progressivement la perte d’une grande partie des cheveux. La personne a également certaines zones sur lesquelles les cheveux ne poussent plus, ou du moins pas avec la même abondance qu’avant.

Si vous avez un enfant ou un jeune proche qui souffre de ce trouble, ne vous découragez pas et aidez-le à identifier le problème. De même, vous pouvez lui offrir des alternatives thérapeutiques adaptées ainsi que votre amour inconditionnelqui l’aideront à se sentir bien mieux.

Les origines de la trichotillomanie à l’adolescence

Le déclencheur de ce trouble n’est pas encore tout à fait clair. Les spécialistes l’attribuent à plusieurs causes. Quelques-unes d’entre elles sont :

  • Environnementales. La trichotillomanie peut se développer en raison de facteurs externes, comme la dépression ou la tension.
  • Génétiques. Certains experts pensent que ce trouble est héréditaire et que plusieurs membres de la famille peuvent en souffrir.
  • Biologiques. On pense que la trichotillomanie à l’adolescence est due à une instabilité biochimique du cerveau dans lequel certaines substances ou neurotransmetteurs n’agissent pas correctement.
    • Streptocoque. L’hypothèse existe que l’infection de cette bactérie peut provoquer la trichotillomanie.

Les signaux qui mettent en évidence la trichotillomanie à l’adolescence peuvent être : une perte remarquable des cheveux, peu de cils ou de sourcils, des zones de calvitie sur la tête ou d’autres parties du corps, et des follicules infectés.

Il faut souligner que, chez certaines personnes, ce comportement affecte généralement d’autres zones. Comme les cils, les sourcils, la poitrine et la barbe des hommes.

La trichotillomanie à l'adolescence est l'incapacité à contrôler les pulsions et l'envie de s'arracher les cheveux.

Comportement des individus atteints de trichotillomanie

Dans la plupart des cas, ce comportement se manifeste au cours de la pré-adolescence et pendant l’adolescence. Mais cela est déjà arrivé qu’il se développe chez quelques patients avant 2 ans, et entre l’âge de 3 et 4 ans.

Dans le cas des adolescents, s’arracher les cheveux est une habitude nerveuse et compulsive semblable à celle des adultes. 

Etant donné que les adolescents se préoccupent énormément de leur apparence, les plus jeunes ressentent de la honte et tentent de cacher le manque de cheveux d’une manière ou d’une autre.

Pour cette raison, ils souffrent souvent d’une faible estime de soi, d’une dépression ou d’une anxiété. On a même attribué cette affection au trouble obsessionnel compulsif (TOC). Toutefois, il a été constaté qu’ils n’avaient aucune relation entre eux.

Le traitement de la trichotillomanie

Il n’existe toujours pas de remède définitif pour la trichotillomanie à l’adolescence. Par contre, on trouve des traitements médicaux alternatifs très efficaces qui aident le jeune à contrôler ce comportement.

  • Le traitement le plus utilisé est la thérapie cognitivo-comportementaleElle est parfois complétée par des médicaments inhibiteurs du recaptage de la sérotonine.
  • Par ailleurs, l’hypnose est utilisée comme thérapie alternative avec des résultats favorables.
  • Des formulaires d’auto-observation servent également à identifier les actions qui déclenchent une crise de trichomanie. En sachant quand et comment cette conduite est la plus fréquente, le traitement adéquat peut être administré.
  • La psychanalyse, parmi d’autres techniques.

Les facteurs à l’origine des rechutes

Les causes possibles qui poussent un adolescent à s’arracher les cheveux sont difficiles à identifier et à éviter. En général, les plus communes sont souvent les propres changements hormonaux durant la puberté ainsi que les conflits familiaux.

D’autre part, les changements d’école, le décès d’un parent et l’abus sexuel, peuvent également être des raisons de rechute. Face à l’une de ces situations, il est indispensable de chercher de l’aide d’un professionnel et de respecter le jeune. Ainsi, il ne se sentira pas jugé et appréciera le soutien apporté.

La trichotillomanie à l'adolescence requiert un investissement de la part des parents pour aider le jeune à s'en sortir.

Ayez confiance, cela peut être surmonté !

Le désir de prévenir ce comportement peut aider votre enfant à chercher des mesures alternatives afin d’arrêter de s’arracher les cheveux.

1. Tenir un programme pour arrêter

Cela consiste à essayer de réaliser une activité positive lorsque la personne ressent une envie incontrôlable de s’arracher les cheveux. Tenir un registre du nombre de fois que l’on s’arrache les cheveux nous donnera une idée du mal que l’on s’inflige.

2. Des options positives pour exprimer ses émotions

Celles-ci doivent être simples et faciles à effectuer. Comme dessiner, peindre ou écouter de la musique. Vous pouvez également essayer de faire du bénévolat, de vous changer les idées ou de vous distraire avec ce qui vous plaît le plus.

3. Améliorer l’acceptation et l’estime de soi

Accepter qu’au cours de la vie, peuvent surgir des émotions négatives ainsi que des situations inconfortables. Celles-ci font partie de l’expérience de chaque être humain. En effet, cela réduira également l’envie de s’arracher les cheveux.

Augmenter l’estime de soi en remplaçant les pensées négatives par des pensées positives vous aidera à clarifier vos valeurs et à établir des objectifs dans votre vie. Vous réaliserez que vous pouvez avoir le contrôle de la trichotillomanie et profiter d’une vie pleine et heureuse.

Bibliographie

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