Quelle attitude adopter si votre enfant n’est pas d’accord avec vous? Le premier conseil peut sembler dur, mais il faut comprendre que votre enfant a ses propres idées et bien souvent, comme pour tout individu, celles-ci sont différentes des vôtres. Ce qui, même si cela ne vous plait pas, n’est pas un péché.
En effet, c’est parfois un peu agaçant de faire face au caractère d’un enfant, mais comprenez qu’il défend son idée. Il y aura toujours un moment où un enfant aura une idée bien à lui. Même si elle est fausse, il la défendra bec et ongles jusqu’à ce qu’il comprenne pourquoi il n’est pas autorisé à réaliser « son idée », « son souhait ».
Cette situation, selon la psychologue Rosa Jove, est à l’origine de nombreuses crises et problèmes de coexistence au sein du foyer. Mais avant de se battre, il faut comprendre que les conflits ne sont pas créés par l’enfant pour le plaisir, mais qu’ils sont une partie essentielle de sa croissance. Ce n’est qu’alors que nous sommes en mesure d’agir de manière plus positive.
Quelle attitude adopter si votre enfant n’est pas d’accord avec vous?
En défendant ses idées, votre fils devient indépendant, expérimente, raisonne… Cela fera de lui un adulte avec ses propres critères. Alors avant de le censurer il vaut mieux négocier, lui faire voir qu’il a probablement tort. Cependant, pour mener à bien ce processus, vous devez rester calme.
“Une meilleure compréhension de l’enfant et une plus grande tranquillité d’esprit dans la famille sont généralement un bon point de départ pour essayer d’améliorer les choses”, recommande l’auteur de plusieurs livres sur la maternité et la psychologie de l’enfant. Si vous comprenez mieux votre enfant, les problèmes seront donc minimisés.
Par ailleurs, il est judicieux de penser qu’en général, la plupart des idées des enfants ne mettent leur vie en danger. Ainsi, il est fort probable qu’il souhaite porter un pantalon qui ne correspond pas à une chemise, ce qui est contraire au bon goût, mais personne ne mourra pour cela.
Néanmoins, s’il veut ramasser un couteau ou se livrer à une activité dangereuse, il est vital de lui expliquer, à l’aide d’arguments qu’il peut comprendre en fonction de son âge, qu’il peut se blesser avec cet objet. S’il s’agit d’une situation dans laquelle il est nécessaire qu’il obéisse, essayez la technique en trois étapes. Tout d’abord, l’attitude à adopter est de comprendre l’enfant. Ensuite, expliquez-lui ce qu’on attend de lui, puis enfin laissez-le choisir ses propres solutions.
Limites et respect de ses propres idées
La parentalité respectueuse se propose d’aider l’enfant à reconnaître les limites innées de la coexistence. Votre rôle en tant que parent est d’établir des limites et des règles claires. Ainsi que d’accompagner consciemment les petits dans le processus important de la discipline face à ces règles. Les limites doivent être raisonnables et respectueuses de l’intégrité de l’enfant en tant que personne.
Essayez de ne pas lui crier dessus, de le punir ou le frapper. Rappelez-vous qu’il peut raisonner. Après tout, le conflit est né parce qu’il défend une idée.
Il y a des experts qui recommandent qu’au lieu d’essayer de le convaincre qu’il a tort, vous vous adressiez à lui de la manière suivante : « Tu as tout à fait raison, mais c’est ton point de vue. D’après moi…”
Cette phrase vous permet d’être d’accord avec votre enfant et de valider ses sentiments tout en précisant que vous n’êtes pas d’accord avec lui sans chercher à le juger, l’imposer ou le convaincre. Cela a pour effet magique de raccourcir les distances entre les interlocuteurs et de briser les barrières de communication. Vous aidant alors à baisser votre garde. Et cela marche également pour les adultes !
Laisser jouer l’enfant
Autre fait important, les enfants deviennent souvent rebelles parce qu’ils sont stressés. Vous connaissez déjà les effets du stress sur vous, alors imaginez sur lui. Pour qu’il l’évacue, laissez-le jouer.
Jove, qui diffuse la philosophie de l’attachement parental, souligne que le jeu est une activité essentielle pour le développement et la formation de l’enfant.
« Les heures de jeu l’aident à évacuer le stress dont l’effet favorise l’apparition de problèmes de coexistence », explique-t-elle.
Bibliographie
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- Jové, R. Ni rabietas ni conflictos. La esfera de los libros. España. Año 2013. ISBN 9788499704722. Disponible en: https://www.librosdemario.com/ni-rabietas-ni-conflictos-1-leer-online-gratis