Parler à un enfant en colère : 8 astuces pour y parvenir

Peu de situations sont plus difficiles à résoudre que la colère d'un enfant. Lorsque nous discutons avec eux, il y a des recommandations que nous pouvons prendre en compte pour que tout se passe le mieux possible.
Parler à un enfant en colère : 8 astuces pour y parvenir
María Alejandra Castro Arbeláez

Rédigé et vérifié par la psychologue María Alejandra Castro Arbeláez.

Dernière mise à jour : 04 février, 2018

Parler à un enfant en colère n’est presque jamais une tâche facile. Normalement, une explosion de colère se produit dans laquelle il est impossible de négocier, argumenter ou expliquer. Leur colère les empêche d’écouter ce qu’on leur dit. Que faire dans ces cas ?

Les clés pour parler à un enfant en colère

Parler à un enfant en colère peut être très difficile parce que les parents ne savent pas comment réagir à ce moment-là. Le plus souvent, si l’enfant se met en colère et commence à pleurer, ou encore, jette quelque chose, on perd patience et lui crie dessus ou le punit sévèrement.

Avant de se laisser emporter par la colère du moment, les parents doivent prêter attention aux conseils donnés par les meilleurs spécialistes de la discipline positive. Ainsi, la relation avec l’enfant ne se détériorera pas et il y aura une bonne communication.

Les enfants peuvent montrer leur frustration et leur colère de plusieurs façons.

1. Éviter la maltraitance

Lorsque les enfants manifestent des accès de colère, les parents ont tendance à les fouetter, à crier, à les punir ou à adopter un ton autoritaire qui peut commencer à rompre la relation familiale. Il arrive que les enfants soient doués et aient la capacité de bien comprendre ce qu’on essaye de leur dire.

Aussi, il est conseillé de toujours inculquer à l’enfant des valeurs comme le respect et de  toujours  le traiter avec tendresse. Bien sûr, cela ne signifie pas qu’ils ne devraient pas être disciplinés, ce qui est également une partie fondamentale de leur formation.

Certaines personnes pensent que les coups ou la maltraitance physique sont fondamentaux dans l’éducation de l’enfant. Ou encore, que la discipline signifie recourir aux mains pour essayer de le faire comprendre que ce qu’il a fait n’est pas juste. Mais rien n’est plus éloigné de la réalité.

“La colère est un acide qui peut faire plus de dégâts chez le récipient dans lequel elle est stockée que dans toute autre chose dans laquelle elle est versée”

-Mark Twain-

2. Prendre soin d’eux émotionnellement

À un âge précoce, les émotions des enfants sont proches de la surface, de sorte qu’ils n’ont logiquement pas le contrôle de soi que possèdent la plupart des adultes. C’est pourquoi, ils expriment leur colère ou leur frustration sur une base récurrente et se jettent souvent au sol, donnent des coups de pied ou crient.

Maintenant, c’est le père ou la mère qui doit donner l’exemple en se contrôlant et ne pas exploser de colère pour ne pas réagir brusquement. Car cela pourrait les affecter émotionnellement et créer des traumatismes dans le futur.

3. Donner l’exemple à suivre

C’est une grave erreur de penser que crier constamment sur les enfants les aidera à contrôler leurs émotions dans ces moments-là. Les parents devraient être les premiers à gérer la colère parce que montrer des gestes violents donnerait un mauvais exemple aux enfants.

Ils sont en plein milieu de la phase de formation, donc l’observation des comportements de leurs parents peut laisser une profonde impression. Cela les fera imiter leurs parents dans les moments de colère.

Si au lieu de crier, on lui dit quelque chose comme: “Baisse le ton, s’il te plaît. Je n’arrive pas à te comprendre. Tu peux me dire sans crier ce qui t’arrive et on essayera d’y remédier ?”. Faire cela soulagera la tension du moment et vous aidera à discuter avec lui facilement.

Parler à un enfant en colère est un grand défi pour les parents.

4. L’écouter

Si l’enfant essaie de parler de ce qui l’a énervé, il se peut qu’il essaye de le faire en criant ou en pleurant et cela peut causer du désespoir. Cependant, garder son calme et s’abaisser à sa hauteur en lui demandant calmement d’expliquer ce qui lui est arrivé créera un environnement favorable, dans lequel il sentira qu’on l’écouté et qu’on s’occupe de lui.

En agissant de la sorte, la colère diminuera à mesure que l’on lui proposera des solutions à l’inconfort qui s’est manifesté. Vous devez éviter de l’ignorer ou de répondre sarcastiquement. Essayez plutôt de lui montrer de l’affection et de l’intérêt. Cela permettra à l’enfant de répondre positivement.

5. Dédramatiser

Ce qui s’est passé ne signifie pas que vous devez céder à tous les caprices et contrariétés de l’enfant. Il y a un point d’équilibre. Si l’enfant se met souvent en colère pour des choses sans importance, il ne faut pas lui donner la raison. Il faudrait plutôt toujours veiller à ne pas faire d’histoires pour quelque chose de peu important.

6. Arrêter l’agressivité

Dans le cas où il commencerait à frapper et à perdre complètement son sang-froid, il peut être très difficile de parler à un enfant en colère. Dans un tel cas, il est conseillé de lui tenir les bras et de le regarder dans les yeux, en lui disant calmement que ce type de comportement n’est pas autorisé à la maison. Il faut être ferme et énergique au moment de le faire.

7. Respirer profondément

Lorsque l’enfant ne veut pas faire ce qu’on lui a demandé, au lieu de répondre et de lui crier dessus, il vaut mieux s’éloigner une seconde et revenir tranquillement.

Il est recommandé d’utiliser la discipline positive. Dites, par exemple : «D’accord, tu as décidé de ne pas les ramasser. Alors tu as décidé de ne pas pouvoir jouer avec eux plus tard».

8. Parler calmement

Lui expliquer avec amour que vous comprenez ce que l’enfant ressent est un bon moyen de calmer les tensions. Dites-lui que parfois, les parents se mettent en colère et se sentent épuisés. Mais que, cependant, ils ne crient pas et ne font pas des crises de colère. Cela les aidera à raisonner.

Parler à un enfant en colère avec douceur calmera les esprits. Même lui faire une caresse, des mamours, un câlin ou un geste doux vous aidera à le rassurer. Car peut-être qu’il tente seulement d’attirer l’attention en à ce moment, parce qu’il veut de l’affection.

Employer la discipline positive est l’une des meilleures alternatives offertes par les spécialistes en thérapie familiale. Essayez de toujours chercher les meilleures alternatives pour que l’enfant entende raison.

 

 


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