Maman, merci de n'avoir jamais été ma meilleure amie

Maman, merci de n'avoir jamais été ma meilleure amie
María Alejandra Castro Arbeláez

Rédigé et vérifié par la psychologue María Alejandra Castro Arbeláez.

Dernière mise à jour : 11 novembre, 2017

Maman, merci de n’avoir jamais été ma meilleure amie. Tu n’imagines pas le service que tu m’as rendu. C’est grâce à toi si je suis comme je suis aujourd’hui. Je crois que tu n’aurais pas pu faire mieux.

Oublie ceux qui te disent qu’ils veulent être amis avec leurs enfants. Ils ne savent pas qu’ils commettent une erreur monumentale.

Une mère doit imposer des limites. Tu as toujours voulu le meilleur pour moi, même si parfois je n’étais pas d’accord. Parfois, je pensais même que tu essayais de m’embêter, mais je me trompais.

Tout ce que tu as fait, tu l’as fait par amour. Tu as élevé une fille forte qui connait sa valeur et qui est très fière de sa mère aujourd’hui. Merci.

Merci d’avoir été là dans les mauvais moments

Je me souviens que je n’avais pas beaucoup d’amis quand j’étais petite. J’étais très timide et les autres enfants se moquaient de mon apparence physique. Tu as été la première à me dire de ne pas faire attention à eux et qu’ils n’avaient aucune raison de se moquer de moi.

Tu m’as dit que j’étais unique et que les gens qui voulaient faire souffrir les autres n’en valaient pas la peine. Merci de m’avoir tant de fois lu une histoire le soir avant que je ne m’endorme. Tu n’oubliais jamais de me dire à quel point tu m’aimais.

Ton soutien était tel qu’un jour, je t’ai dit que tu étais ma meilleure amie. Mais tu m’as répondu que je me trompais et que tu ne pouvais pas être mon amie, mais que tu pouvais être bien mieux que ça. Tu pouvais être ma mère. A l’époque, je n’ai pas compris mais tu avais raison.

Merci pour toutes les fois où tu m’as dit NON, toutes les fois où tu m’as grondée ou punie. Merci, parce que ta force de caractère m’a permis d’apprendre de mes erreurs.

Grâce à toi, je sais combien coûte ce téléphone portable si cher et qu’il faut beaucoup travailler pour se le payer.

Une mère et sa fille main dans la main

Merci d’avoir si souvent veillé à l’hôpital. Pour toutes les opérations, les chutes et les frayeurs que je t’ai fait subir. Je t’ai refilé la varicelle, la pharyngite et je t’ai coûté une fortune en bonbons pour la toux.

Tu m’as tenu les cheveux pendant que je vomissais et tu m’as dit que tout irait bien. Merci pour tous les vaccins que tu m’as obligée à faire. Même si ça m’a fait mal, c’était pour mon bien.

Mère, le mot le plus beau qu’un être humain puisse prononcer.

-Khalil Gibran-

Merci d’avoir été l’épaule sur laquelle pleurer à mes premiers déboires amoureux. Merci de m’avoir appris à respecter les autres et à me respecter. A ne pas être soumise, à ne pas m’embarrasser de gens qui font semblant de m’aimer.

Merci, parce qu’à chaque fois que je méritais une gifle, tu me l’as donnée. Je t’ai fait confiance et j’ai compris qu’il y avait des choses dans le monde qu’on ne pouvait pas régler.

Merci d’avoir été là dans les bons moments

Je te remercie pour nos meilleurs souvenirs. Avec toi, je n’ai pas seulement partagé mes peines, mais aussi mes joies.

Tu as toujours été ma meilleure protectrice : tu m’as appris à prendre les coups de la vie, à m’en relever et à me battre, pour ensuite fêter mes succès comme s’ils étaient les tiens.

Je te remercie de m’avoir toujours fait confiance. Tu n’as jamais douté de ma valeur, même si tu savais que j’étais humaine et que je pouvais faire des erreurs. C’est toi qui m’as encouragée à être indépendante, à vivre et à fréquenter d’autres gens.

Tu ne m’as jamais menti. En revanche, tu m’as souvent donné ton avis de façon constructive. Et tu n’imagines même pas combien je t’en suis reconnaissante.

De nombreuses mères veulent être la meilleure amie de leurs enfants. Elles pensent que leurs enfants les aimeront plus, qu’ils se confieront plus à elles et que leur relation en sera meilleure. Mais ce n’est pas vrai.

Les enfants ont déjà des amis avec lesquels ils grandissent, mûrissent et se trompent parfois. Ces amis nous enseignent d’autres leçons importantes qui ne ressemblent pas à celles que l’on apprend d’une mère.

Une petite fille dans les bras de sa maman, comme des meilleures amies

Tu l’as toujours su, maman. Tu m’as élevée et éduquée pour me laisser partir. Tu l’as fait avec des larmes aux yeux, en sachant que la prochaine fois que tu verrais ta fille, ce serait une femme.

Mais ne sois pas triste, maman. Si tu n’avais pas fait tous ces sacrifices, je ne serais jamais allée aussi loin. Tu m’as convaincue que j’étais forte et courageuse.

Merci, encore une fois, d’avoir été si sage. Si je suis mère un jour, j’espère que je ferai aussi bien que toi. Je t’aime, maman.

 


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Bowlby, J. (1986). Vínculos afectivos: formación, desarrollo y pérdida. Madrid: Morata.
  • Bowlby, J. (1995). Teoría del apego. Lebovici, Weil-HalpernF.
  • Garrido-Rojas, L. (2006). Apego, emoción y regulación emocional. Implicaciones para la salud. Revista latinoamericana de psicología, 38(3), 493-507. https://www.redalyc.org/pdf/805/80538304.pdf
  • Marrone, M., Diamond, N., Juri, L., & Bleichmar, H. (2001). La teoría del apego: un enfoque actual. Madrid: Psimática.
  • Moneta, M. (2003). El Apego. Aspectos clínicos y psicobiológicos de la díada madre-hijo. Santiago: Cuatro Vientos.

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.