Les ennemis de la communication avec nos enfants

Si vous souhaitez entretenir une relation proche et aimante avec votre enfant, il y a certains ennemis de la communication à éviter...
Les ennemis de la communication avec nos enfants

Dernière mise à jour : 02 août, 2023

Vous êtes-vous déjà arrêté pour réfléchir à la façon dont vous communiquez avec vos enfants ? Les mots que nous choisissons et la façon dont nous disons les choses sont essentiels au maintien d’une relation positive et respectueuse. Aujourd’hui nous vous présentons 8 ennemis de la communication que nous devons essayer d’éviter afin de soigner le lien parental avec nos enfants.

Un enfant élevé dans l’amour, le respect, la discipline et l’empathie aura beaucoup plus d’estime de soi et de confiance en soi que les enfants dont les parents absents ne font que crier après eux et les maltraiter. Les bienfaits d’une communication positive dans le développement affectif des enfants ont été grandement mis en évidence. D’où l’importance de porter attention à la manière dont on les traite.

8 ennemis de la communication à éviter pour améliorer la relation avec nos enfants

Il existe des attitudes très néfastes et auxquelles nous ne prêtons pas assez attention dans la plupart des cas. Apprendre à identifier nos erreurs de parents et changer pour améliorer la relation avec nos enfants est essentiel. Afin de grandir en tant que personnes et de fournir aux plus petits les modèles dont ils ont besoin dans leur vie.

Voici donc 8 ennemis de la communication que nous devrions essayer d’éviter.

1. Le manque d’intérêt

Le manque d’intérêt est l’une des principales raisons pour lesquelles les relations interpersonnelles sont fragilisées, qu’elles soient familiales, professionnelles ou amicales. Par conséquent, donnez du temps à votre enfant pour l’accompagner et le soutenir.

Regardez-le dans les yeux et laissez-le vous dire ce qu’il veut. Écoutez-le, ne l’interrompez pas, appréciez la confiance qu’il vous accorde en vous racontant ses choses. Les enfants ont besoin de savoir qu’ils peuvent s’adresser à leur parent en cas d’aide, car ils savent que vous les aimez, les respectez et les appréciez.

2. Le langage grossier et les gestes grossiers

Personne n’aime être maltraité ou blessé par des mots. Soyez très conscient des termes que vous allez choisir pour communiquer avec votre enfant. Car une décision légère peut blesser les sentiments des enfants.

Une maman qui câline sa fille.

N’oubliez pas non plus que le langage va au-delà des mots et que les gestes communiquent souvent sans qu’il soit nécessaire d’émettre un seul son. Les recherches montrent que la communication non verbale est primordiale. En effet, arquer les sourcils, grimacer, éviter le contact visuel ou paraître anxieux ou distrait sont des gestes qui en disent plus que mille mots.

3. Étiquettes et préjugés

Les parents et les adultes attribuent souvent aux enfants et aux adolescents de nombreuses étiquettes qui peuvent sembler drôles ou anodines, mais qui, au fond, causent de graves dommages émotionnels. Les étiquettes et les préjugés nuisent à l’estime de soi et à la confiance des enfants. Car ils les enferment dans une définition qui peut ne pas correspondre à ce qu’ils sont.

La même chose se produit avec les comparaisons. Tous les petits ont des forces et des faiblesses qui peuvent être améliorées. Cependant, comparer les enfants avec leurs frères et sœurs ou leurs pairs n’est pas constructif. Au contraire, cela inculque aux enfants un sentiment d’infériorité et de tristesse.

4. Les réprimandes et les sermons sont les ennemis de la communication

La meilleure façon d’éduquer un enfant à être une bonne personne est par l’exemple, l’éducation et l’amour familial. Ne tombez pas dans les réprimandes typiques qui ne fournissent aucun enseignement ou aucune leçon. Allez droit au but et soyez aussi bref que possible, plus le message est clair, plus il sera facile à retenir.

5. Crier et élever la voix

Crier sur les enfants ne les rend pas plus attentifs. Contrairement à ce que beaucoup de parents et grands-parents peuvent penser. La violence verbale et les cris ont des conséquences négatives sur l’avenir affectif des enfants.

Une famille en nature;

Essayer de se mettre à la hauteur de l’enfant, le regarder dans les yeux et lui parler calmement, avec amour et autorité, est la clé pour qu’il fasse attention à vous et sache qu’il est dans un endroit sûr où l’éducation prime sur les cris.

6. Langage inapproprié: l’un des ennemis de la communication avec les enfants

Au-delà des grossièretés que, par respect et par amour, nous ne devons jamais dire à nos proches, nous devons être conscients que nous parlons à un enfant.

Évitez donc les métaphores, le langage indirect ou les doubles sens. Cela ne fait que dérouter les plus petits. Essayez plutôt de leur faire comprendre ce que vous voulez transmettre.

7. Ignorer l’impact du mot “non”

Dans ces trois lettres, il y a un grand pouvoir qui peut profondément affecter les sentiments des enfants. Dire “non” catégoriquement à certaines occasions est très nécessaire. Mais lorsque nous abusons de ce mot, nous évitons seulement la conversation et diminuons la validité des émotions de votre enfant. Donc, si possible, parlez calmement et trouvez des alternatives.

8. Ne pas abandonner le passé

Souligner les erreurs commises par les enfants dans le passé n’apporte rien de positif au présent. Quel est le besoin de se souvenir des erreurs qui sont déjà derrière nous ? Une erreur est une occasion d’apprendre et de changer. Vous devriez essayer d’arrêter de critiquer. Car cela empêche un dialogue positif et la possibilité de résoudre des problèmes.

Eviter ces ennemis de la communication, c’est se soucier de la relation avec ses enfants

Parler constamment à nos enfants et être cette personne en qui ils peuvent avoir confiance et se réfugier face à l’adversité, doit être présent dans l’esprit de tous les parents. C’est pourquoi il faut prendre soin de la manière dont on dit les choses, des mots et du ton de la voix aux gestes.

Enfin, inquiétez-vous de ses sentiments et rappelez-vous qu’il s’agit d’un enfant qui apprend encore à gérer ses émotions. Soyez patient et par respect et empathie, essayez de parler davantage pour continuer à maintenir votre connexion.


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