Le lièvre et la tortue : une fable sur la persévérance et l’effort

Le lièvre et la tortue est une fable attribuée à Esope, qui a ensuite été réécrite par d’autres fabulistes de renom. Sans aucun doute, c’est une histoire brève dont on peut extraire une morale importante. Ainsi que quelques bonnes valeurs et attitudes pour la vie.

Dans l’article suivant, nous allons vous parler de cette merveilleuse aventure afin que vous puissiez la transmettre aux plus petits de la maison.

Le lièvre et la tortue, une fable qui vit au coeur de l’enfance

Dans la forêt, tous les animaux vivaient ensemble et en famille. Chacun était différent et avait ses propres qualités. Dans ce contexte, il y avait un lièvre qui était très prétentieux, mais qui était aussi très rapide. Et comment pourrait-il en être autrement, il se moquait de la lenteur de la tortue.  

-“Hé, tortue, ne cours pas autant !- Dit le lièvre en se moquant de la tortue”.

-Michelle Jovin, La tortue et le lièvre (2020)-

Un beau jour, la tortue en a eu marre d’être taquinée et a défié le mammifère de faire une course.

Le lièvre, persuadé qu’il pouvait gagner le concours, accepta avec grand plaisir et d’un air supérieur. Il ne doutait pas du résultat, car il croyait bien connaître ses qualités et celles de son adversaire vert.

Ainsi, la chouette a marqué le départ et les deux animaux ont commencé leur chemin vers le but, pour gagner le prix.

Le lièvre a couru sans échevelé, confiant et à grande vitesse. Tandis que la tortue allait à un rythme lent, mais sans abandonner. En cours de route, le premier s’arrêtait et narguait son amie lente, qui se trouvait à des kilomètres de là.

Très insouciant, le lièvre a décidé de faire une sieste pour se reposer puis atteindre la ligne d’arrivée et gagner la course. Cependant, la tortue fatiguée aussi s’approchait lentement, faisant des pas courts mais sûrs.

Le temps a passé et le lièvre s’est enfin réveillé, mais il était trop tard : la tortue n’était plus qu’à quelques pas de la ligne d’arrivée. Totalement désespéré, le mammifère s’est mis à courir et à courir pour éviter cette issue, mais en vain. Son adversaire a remporté le prix tant attendu !

Devant ce résultat, le lièvre fit un important examen de conscience pour s’être moqué de son amie lente. Puis, se repentant, il ne se moqua plus jamais d’elle.

Leçons de la fable du lièvre et de la tortue

Des leçons morales très importantes peuvent être tirées de cette précieuse fable.

Il faut être humble, patient, constant et travailleur. Pour gagner n’importe quelle course dans la vie, il vaut mieux être lent et stable, d’un pas ferme et sûr, que rapide et négligent. De plus, nous ne devrions jamais mépriser quelqu’un parce que nous pensons que nous sommes plus forts que lui.

Ainsi, nous vous invitons à mettre en lumière certains aspects de la fable une fois que vous aurez fini de la lire avec votre enfant :

• Il ne faut pas se moquer des autres.
• L’effort paie toujours.
• La paresse ne mène à rien.
• Il est précieux d’apprendre à reconnaître et à tirer parti des forces et des faiblesses.
• L’humilité et l’entraide ouvrent les grandes portes de la vie.
• La persévérance est la clé pour atteindre n’importe quel objectif.

Les enseignements à travers les lectures pour enfants

Avec cette merveilleuse fable, vous pourrez inculquer à vos enfants des valeurs importantes qui leur serviront pour l’avenir.

En effet, dans la vie, il est préférable d’être travailleur et de poursuivre des rêves personnels. Malgré le fait qu’ils semblent parfois impossibles à réaliser. Par conséquent, l’important est d’être constant et, surtout, de traiter les autres avec respect. Soyez empathique et serrez la main chaque fois qu’ils en ont besoin.

De plus, il faut apprendre à faire un examen de conscience et reconnaître nos faiblesses et nos forces. Cela nous aide à nous connaître et à mieux communiquer avec les autres.

Enfin, nous espérons que cet article vous a encouragé à inculquer ces enseignements sur l’importance de l’effort et de la persévérance. En tant que parents, c’est un devoir. En tant qu’enseignants, aussi.