En terme d’éducation, le partage d’expériences avec des personnes professionnelles est essentiel pour ne pas désespérer. Des phrases comme “je ne veux pas que mes enfants se chamaillent tout le temps”, sont beaucoup plus fréquentes que les parents ne l’imaginent.
Dans cet article, nous vous donnons quelques conseils pour éviter la rivalité entre frères et sœurs.
Quand ils sont petits, le narcissisme naissant rend difficile le partage d’espaces, d’affections et de jouets. Actuellement, les modèles d’éducation conseillent de respecter le temps et les processus des enfants.
Jeu, dispute, jeu…
Le fait que les frères et sœurs se disputent est normal. Toujours dans les limites de certains paramètres. Dans la plupart des cas, ce sont les jeux qui déclenchent la bagarre. La logique serait qu’une fois la discussion terminée, les enfants jouent à nouveau sans rancune. Une résolution positive est souhaitable.
Ce qui doit être un motif de consultation avec des spécialistes est l’agression permanente. Si l’un des frères et sœurs maltraite les autres de manière injustifiée et répétée, c’est peut-être dû à un problème qui dépasse la relation fraternelle.
Le trouble du spectre de l’autiste (TSA), par exemple, pourrait provoquer des réactions démesurées chez les enfants envers leur entourage.
Dans tous les cas, les parents qui cherchent à consacrer une attention particulière et de qualité à leurs enfants peuvent également résoudre, avec une aide thérapeutique, cette problématique.
En effet, les enfants atteints de TSA peuvent réussir à socialiser avec leurs frères et sœurs, à l’intérieur des paramètres de disputes et de réconciliations propres aux enfants.
La rivalité entre frères et sœurs est-elle normale ?
Il est normal que la réconciliation vienne après le jeu. Cependant, ce sont parfois les parents qui, avec leur intervention, entravent la bonne relation entre leurs enfants.
Les questions sont compréhensibles : à quel moment mettre des limites ? Comment stopper une bagarre ? Que faire si l’un des enfants n’arrive pas à se calmer avec ses frères et sœurs ?
La rivalité entre frères et sœurs peut passer par différentes étapes. D’abord c’est un jouet, ensuite le vélo, une console ou la rivalité dans le groupe d’amis. Il arrive parfois qu’un enfant soit plus conflictuel que les autres.
Dans ces situations, mettre des étiquettes est l’une des erreurs les plus fréquentes des parents qui viennent à une consultation thérapeutique en demandant s’il est normal que leurs enfants se chamaillent tout le temps.
Certains commettent la grave erreur de considérer l’un de leurs enfants comme “méchant” ou “légèrement anormal”. C’est toujours lui qui est coupable lors des disputes. Pour un enfant, considérer la méchanceté comme quelque chose d’inhérent à sa personne peut être dévastateur.
Il est donc fondamental de parler avec les enfants afin de mettre une fin à la situation. Cela est souhaitable pour une éducation basée sur la conscience et le respect.
Les raisons des rivalités entre frères et sœurs et les manières d’y remédier
Identifier la raison de la rivalité entre frères et sœurs est primordial. Il ne s’agit pas de minimiser les causes de chaque enfant. Par ailleurs, les raisons apparentes cachent souvent des peurs ou des insécurités que les enfants ne peuvent pas exprimer.
Les parents doivent donc avant tout, observer et écouter. En effet, ils détecteront mieux ce qui se répète chaque fois dans la dispute.
Le fait de se demander ce qui pousse les enfants à se bagarrer sans arrêt, sans être attentif aux causes, rendra impossible une intervention adéquate.
Dans l’esprit des enfants, protéger leurs jouets afin qu’ils ne soient pas abîmés est compréhensible et souhaitable.
Il est important également que les enfants gardent un lien affectif avec leurs parents. C’est pourquoi, la médiation adulte doit être, avant tout, compréhensive et empathique. Les discussions, les arguments et les bons traitements doivent être un exemple offert par les adultes dans chaque maison.
Si les parents sont trop absents, que ce soit par manque de temps ou pour d’autres raisons, il arrive que les enfants trouvent dans la rivalité entre frères et sœurs un moyen d’exprimer la solitude.
Ils ont besoin de temps de qualité pour eux-mêmes et pour le passer avec leurs frères et sœurs.
En guise de conclusion, soulignons que la figure des parents doit être un grand exemple de dialogue et de compréhension. Il ne faut pas seulement apprendre à partager, mais aussi à écouter, à conserver le calme et à pardonner à ceux que l’on aime.
Bibliographie
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