Lorsque la date de l’accouchement s’approche, il est normal d’éprouver un certain niveau d’anxiété. Craindre l’inconnu est naturel. Le problème survient quand cette situation est disproportionnée et que la femme ressent une véritable panique.
Parler et extérioriser cette situation d’angoisse est l’une des solutions à la peur de l’accouchement. Il est également capital de s’informer correctement sur ce qu’il se passe pendant l’accouchement. Ainsi, nous n’aurons pas d’idées erronées ou pré-conçues qui pourraient nous inquiéter davantage.
La fausse alarme
L’une des peurs les plus courantes pour toutes les femmes -à mesure que l’accouchement approche- est celle des fausses alarmes. Que se passe-t-il si l’on va à l’hôpital et qu’il s’agit d’une fausse alarme ?
En réalité, il ne se passe rien. Aucun professionnel de santé ne reprochera à une femme enceinte le fait d’avoir pensé que le moment était venu. Bien au contraire. Lorsque des symptômes et malaises -pouvant indiquer le début de l’accouchement- se manifestent, ce que vous devez faire est vous rendre à la clinique.
La connaissance et la confiance
D’une part, les experts conseillent que la femme enceinte et son partenaire visitent les installations de la maternité. Ils y verront les urgences, les salles d’accouchement, l’étage correspondant à la pédiatrie, etc. Cela fait en sorte que l’anxiété diminue, en plus de connaître le personnel et d’avoir plus confiance.
D’autre part, la peur de l’accouchement, si elle est intense, affecte gravement le corps de la femme. Elle produit une tension dans les muscles ainsi que des réponses physiologiques diverses, telles que les palpitations, la transpiration, etc. Il existe des remèdes naturels pour éviter ces symptômes.
À mesure que cette peur disparaît, le corps sera mieux préparé. L’utérus fonctionnera bien à nouveau et la douleur diminuera.
Conseils pour surmonter la peur de l’accouchement
Tel que nous l’avons mentionné, il est fondamental d’être bien conseillé, surtout à propos de tout ce qui concerne le moment de l’accouchement. N’hésitez pas à poser toutes les questions qui surgissent à votre médecin.
- Une fois la grossesse commencée, il est très positif d’assister à des cours de préparation à l’accouchement. Ils vous aideront -entre autres- à comprendre que la grossesse, et l’accouchement a posteriori, sont des processus naturels. La femme y apprendra à se détendre et à respirer correctement. La peur de l’accouchement diminuera ainsi.
- Il existe de différentes techniques de relaxation. Elles contribuent à pallier l’état d’anxiété.
- L’expérience d’autres femmes peut également parfois vous aider. Il ne faut cependant pas oublier que chaque personne est différente. Ainsi que chaque grossesse. Ce qu’il faut pas faire est écouter les histoires des grossesses problématiques. Cela ne vous apportera rien.
- Le soutien du partenaire est aussi essentiel. Le père tient un rôle fondamental pendant la grossesse. Partager vos angoisses avec lui vous permettra de vous décharger et d’adopter une perspective différente.
- Lorsque la peur de l’accouchement est très intense et qu’elle influe sur votre repos ou sur vos activités quotidiennes, il est préférable d’en parler à votre médecin. Il existe la possibilité qu’il vous redirige vers d’autres services qui vous offriront une aide plus spécifique, vers un spécialiste, etc.
Préparation physique et mentale
Il n’y aucune raison d’être pessimiste. Les analyses, les échographies et les tests du diagnostic pré-natal sont réalisés précisément pour s’assurer que tout va bien. Il ne faut pas oublier que les problèmes qui se produisent pendant l’accouchement n’atteignent même pas les 3 %.
Les femmes avec une vision négative peuvent avoir un accouchement plus douloureux. Avec une pensée positive, on libère plus d’ocytocine, une hormone qui aide à soulager la douleur.
En outre, il est évidemment important que vous vous prépariez physiquement à accoucher. La préparation physique inclut le travail des muscles des jambes et des fessiers.
L’accouchement prématuré
Dans le cas où l’accouchement est prématuré, vous ne devez pas non plus avoir peur. Vous devez avoir pleine confiance envers les professionnels. Ces situations exigent du calme et de la sérénité, surtout de la part de la mère.
Si vous accouchez prématurément, il est préférable de ne rien conjecturer ni de s’angoisser. Le médecin fera tout son possible et ce, pour le bien de la mère, comme celui du bébé. Il y a plusieurs options : administrer de l’ocytocine pour provoquer des contractions, réaliser une césarienne, etc.
Une fois que naît l’enfant, il est important de bien le contrôler. Ainsi, il devra passer un moment dans la couveuse pour que sa santé ne soit pas en danger. Bien qu’il ne soit pas facile de laisser le bébé à l’hôpital, vous devez comprendre qu’il sera au meilleur endroit et entre les meilleures mains.
Bibliographie
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