Parler de dysphémie fait référence à une difficulté qui intervient dans le développement du langage. Cela fait que la personne répète plusieurs fois les mêmes mots ou syllabes ou qu’il réalise des pauses spasmodiques qui interfèrent dans la fluidité verbale.
Dysphémie : synonyme de bégaiement ?
Dans ce trouble du langage, les personnes répètent des mots ou des syllabes. C’est pourquoi beaucoup l’associent avec le bégaiement et le manque de développement du langage des enfants. Est-ce bien la même chose ?
Le bégaiement est un problème que les enfants manifestent généralement à partir de 3 ans. C’est normalement dû à des questions évolutives. C’est pour cette raison qu’on le nomme bégaiement évolutif.
Cela survient lorsque le raisonnement de l’enfant fonctionne plus rapidement que sa capacité à s’exprimer oralement. Au fur et à mesure qu’il se développe, cet inconvénient disparaît.
Quant à elle, la dysphémie -souvent nommée également bégaiement- se produit lorsque cette difficulté se maintient dans le temps. Lorsque l’enfant passe le cap des 5 ans et que les répétitions de mots et de syllabes n’ont pas disparu, ce peut être un cas de dysphémie.
Dysphémie
La dysphémie entraîne des troubles de langage au niveau des sens et des facultés dans son premier stade. Dans le subconscient se crée une fausse estime de soi par peur de ne pas parvenir à surmonter son environnement. L’esprit influe énormément sur le résultat postérieur en ce qui concerne la prononciation.
Bégaiement
Le bégaiement, quant à lui, fait référence aux répétitions de syllabes et de sons, ainsi qu’à leur prolongation. Dans ce cas, les répétitions ou les blocages se produisent à la suite de la rupture du rythme.
Dans la plupart des cas, on le doit au développement minimal de l’enfant, il disparaît généralement avec le temps. Moins d’un enfant sur 20 reste atteint de ce trouble, alors que la plupart réussissent à le surmonter à l’adolescence.
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Types de dysphémie
Certes, en analysant quelques différences entre la dysphémie et le bégaiement, l’on peut constater qu’il s’agit de deux problèmes distincts.
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Dysphémie tonique
Cette forme se caractérise par l’interruption du flux normal du langage. De telles interruptions sont causées par des spasmes. Le diagnostic est difficile. En effet, le patient tend à manifester une tension faciale, sans pouvoir contrôler correctement les mouvements de la mandibule.
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Dysphémie clonique
Il s’agit d’une affection génétique. La personne atteinte répète des syllabes avant de commencer une phrase ou de la continuer. À l’inverse de la dysphémie tonique, il n’existe pas ici de tension faciale. Cependant, quelques spasmes ralentissent la parole.
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Dysphémie tonico-clonique
La dysphémie mixte est la plus fréquente. Ce type combine les symptômes de deux types évoqués ci-dessus. Cela ne signifie pas qu’il n’existe pas de traitement. On en compte plusieurs recommandés par les spécialistes afin que l’enfant soit libéré.
Causes de la dysphémie
Il existe de nombreuses causes qui provoquent la dysphémie. En voici quelques-unes des plus communes :
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Sexe
Les probabilités de souffrir de ce trouble, selon le sexe, sont de :
- 75 % pour les hommes.
- 25 % pour les femmes.
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Génétiques
Les causes génétiques influent également sur ce fait. Par exemple, dans le cas des jumeaux monozygotes. Lorsque ils ont été fécondés grâce à un seul ovule et spermatozoïde, il existe une probabilité élevée que l’un d’entre eux présente une dysphémie. L’autre a, quant à lui, 77 % de chances de la développer.
Dans le cas des jumeux dizygotes -ceux fécondés à partir de deux deux ovules et spermatozoïdes différens, la possibilité s’élève à 32 %. Pour autant, les probabilités de transmission de parents à enfant(s) se situent entre % à 40 %.
“La dysphémie entraîne des troubles de langage au niveau des sens et des facultés dans son premier stade. L’esprit influe énormément sur le résultat postérieur en ce qui concerne la prononciation.”
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Psycholinguistiques
En règle générale, lorsque les enfants commencent à développer leur vocabulaire, ils peuvent présenter un déficit. Celui-ci les empêche de bien comprendre l’association de la signification d’un mot écrit.
Se présente alors la difficulté pour prononcer les mots. C’est cela qui développe ce type de problème. Cependant, il est possible qu’avec le temps et une bonne association des mots et des images, il parvienne à une fluidité correcte dans le développement de son vocabulaire.
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Traumatiques
Les états de tension prolonge peuvent être des causes de dysphémie. Cela signifie que, soumettre l’enfant à une pression pour qu’il prononce bien les mots peut entraîner une altération de sa fluidité. Il n’est ainsi pas recommandé d’exercer ce type de pression.
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Symptômes de la dysphémie
Ce trouble apparaît normalement pendant les premières années. C’est pourquoi il coïncide avec le langage connecté. Autrement dit, quand l’enfant commence à combiner plusieurs mots pour former ses premières phrases.
La phase initiale de la dysphémie peut arraître à 3 ans. Elle est associée à la difficulté d’articulation du langage -c’est propre à cet âge.
Par ailleurs, à partir de 5 ans, commence la dysphémie épisodique. Dans celle-ci, l’on note des épisodes de bégaiement qui affecte la fluidité verbale.
Après les 10 premières années après apparition des premiers épisodes, l’on peut considérer que le sujet souffre d’un problème de dysphémie définitive. Dans ces cas, les symptômes les plus courants sont :
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Manifestations linguistiques
Le langage redondant, le discours incohérent, les phrases incomplètes, les tics de langage et le manque de coordination entre le langage et la pensée ne sont que quelques-unes des preuve de cette maladie.
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Manifestations comportementales
Anxiété pour communiquer, inhibition temporaire ou peur des mots -logophobie- sont des signes que l’enfant manifeste cette tendance. Il ne faut pas le soumettre à une pression. Cela aggraverait la situation.
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Manifestations corporelles
Hypertension, spasmes, tics nerveux et quelques réponses psychogalvaniques telles que pâleur, transpiration, vertiges et autres sont des preuves physiques de la dysphémie.
Traitement
L’on recommande de consulter un spécialiste. Celui-ci se chargera d’établir le traitement et la prévention de la dysphémie. En général, l’on recourt aux thérapies combinées telles que :
- Contrôle vocal.
- Relaxation musculaire.
- Enseignement de la parole grâce à la thérapie.
- Correction de la mauvaise prononciation.
- Observation du comportement au moment de parler.
Il est ainsi possible de noter des améliorations. Enfin, il ne faut pas oublier que ces cas peuvent guérir avec un bon traitement et surtout, de la compréhension, de l’attention et du soutien.
Bibliographie
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