Les collectifs sociaux ont rejoint la famille par le biais des groupes de soutien à l’allaitement. La coopération, l’expérience et le soutien mutuel profitent souvent aux nouvelles mamans. Mais de quoi s’agit-il ?
Avez-vous déjà pensé à un collectif qui vous préparerait à l’allaitement de votre futur bébé ? De nos jours, ces initiatives existent et ont un effet positif sur les futures mamans. Bien que l’allaitement soit quelque chose de naturel, de nombreux jeunes parents ont des doutes sur les difficultés des débuts de ce processus.
Que sont les groupes de soutien à l’allaitement ?
On peut définir ces collectifs comme des associations de femmes qui soutiennent les nouvelles mères dans le commencement de l’allaitement. Il s’agit d’une grande aide. En effet, il existe beaucoup de femmes enceintes qui ne savent pas comment s’y prendre ou qui en ont peur.
Ainsi, des réunions sont organisées entre les membres au cours desquelles des expériences sont partagées. Par ailleurs, certains exercices sont également réalisés. Chaque femme raconte ses propres histoires, préparant psychologiquement les nouveaux membres à ce qui les attend.
Lors de ces réunions, on aborde des sujets tels que la sensation de l’allaitement, la durée de l’allaitement ainsi que d’autres détails en lien avec cette phase. L’objectif est que toutes les femmes dépassent leurs peurs et leurs préjugés.
Les groupes de soutien à l’allaitement naissent comme un besoin social réel
Tout à débuté au milieu des années 80 lorsque l’UNICEF et l’Organisation Mondiale de la Santé ont commencé à étudier la thématique de l’allaitement maternel. Malgré qu’il s’agisse d’une tâche naturelle pour la mère, de nombreuses difficultés ont fait surface dans sa mise en place.
Les recherches ont également révélé que l’éducation et les groupes de soutien avaient une influence dans l’allaitement maternel. A partir de là, les deux organisations de prestige et d’importance internationale ont favorisé la création de groupes de soutien.
Le premier projet a été l’Initiative pour l’Humanisation de l’Assistance à la Naissance et l’Allaitement (IHAN). Dès lors, il fut intégré que l’éducation, le contrôle médical et les conseils entre femmes favorisaient l’allaitement maternel.
Caractéristiques des groupes de soutien à l’allaitement
- Participants : les groupes sont toujours composés de femmes ayant de l’expérience dans l’allaitement. Elles créent un bénévolat et conseillent aux nouvelles mamans de s’adresser à elles pour obtenir de l’aide.
- Gratuité : les activités de ces collectifs se déroulent gratuitement puisqu’il s’agit d’organisations à but non lucratif. Ce sont des activités subventionnées par des dons des mères elles-mêmes, des organisations internationales ou les différents gouvernements.
- Espaces physiques : en général, les réunions ont lieu dans des espaces publics mis à disposition par des hôpitaux ou des institutions publiques. Ces lieux deviennent des centres d’information sur l’allaitement maternel.
Comment organiser un groupe pro-allaitement ?
Comme tout autre organisation, la création de ce type d’unités requiert des efforts, du temps et un certain capital. La première chose à faire est de penser à un projet avec la mission et la vision du groupe. Par ailleurs, l’identité est aussi très importante pour pouvoir offrir un travail de coopération.
Ensuite, il faut trouver un lieu pour les réunions, des horaires puis chercher les subventions économiques, c’est peut-être le plus complexe. La bonne nouvelle est que les projets peuvent être présentés dans les hôpitaux, les institutions publiques et les organisations non gouvernementales.
Le collectif doit également être planifié et organisé, avec des tâches spécifiques pour chaque personne membre du groupe. Les réseaux sociaux sont des outils de diffusion très utiles et d’une grande aide à l’heure actuelle. Parmi leurs avantages, on trouve la possibilité de contacter les individus et de commencer un travail de communication.
Participation de la famille, principal bénéficiaire du groupe
Même si les collectifs sont majoritairement formés de mères qui se conseillent entre elles, toute la famille qui accueillera le futur bébé peut profiter de ces réunions.
Par exemple, il existe des groupes qui préparent des activités auxquelles les partenaires des futures mamans peuvent assister ainsi que d’autres membres de la famille. En plus de cela, les femmes peuvent quasiment toujours inviter un proche de leur famille avec qui elles se sentent bien.
Par ailleurs, il s’agit d’activités qui se nourrissent de la formation de réseaux d’amitié. Il est très fréquent de remarquer qu’une femme qui a déjà participé à ces groupes, y amène ses amies ou de la famille pour quelques conseils.
En bref, les groupes de soutien à l’allaitement sont mis sur pied dans le but d’aider les nouvelles mamans à franchir une nouvelle étape dans leur vie. L’éducation, les discussions et les échanges d’expériences sont les principales ressources pour poursuivre cette mission si importante.
Bibliographie
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- Palomares Gimeno, M. J., Fabregat Ferrer, E., Folch Manuel, S., Escrig García, B., Escoín Peña, F., & Gil Segarra, C. (2011). Apoyo a la lactancia materna en una zona básica de salud; prevalencia y factores sociosanitarios relacionados. Pediatría Atención Primaria, 13(49), 47-62. http://scielo.isciii.es/scielo.php?pid=S1139-76322011000100005&script=sci_arttext&tlng=pt