De moins en moins d’enfants entendent des histoires au coucher parce que leurs parents sont trop occupés

Une étude a révélé que le pourcentage d'enfants à qui on lisait une histoire tous les soirs était très faible. Découvrez les détails ici.

Lire des histoires aux enfants avant de se coucher est une habitude qui offre de multiples avantages. Tout d’abord, cela améliore leur développement mental car les histoires leur permettent de penser à diverses scènes qui stimulent leur imagination et leur créativité.

D’autre part, la lecture renforce leur capacité à maintenir leur attention. Avec les histoires de leurs proches, les enfants ont envie d’écouter et font un effort pour ne manquer aucun détail.

De plus, l’habitude de la lecture avant de se coucher est une ressource idéale pour aider les enfants à s’endormir et à passer une bonne nuit de repos, parce que la voix de leurs parents les détend et leur procure un confort unique. De la même manière, cela les libère de toutes les tensions qui peuvent les envahir et les aide à se sentir aimés et pris en charge.

En outre, cette routine renforce le lien entre les enfants et leurs parents car c’est un moment partagé d’exclusivité, loin des interférences de la vie quotidienne.

En plus de tous ces avantages importants, habituer les enfants à consacrer un moment de la journée aux histoires encourage l’amour de la lecture et le désir d’apprendre.

Malgré toutes ces vertus, malheureusement, beaucoup d’enfants ne bénéficient pas d’histoires au coucher car leurs parents sont trop occupés par d’autres tâches. Cette réalité s’est reflétée dans une enquête menée en Australie et nous voulons vous en parler aujourd’hui. N’arrêtez pas de lire !

De nos jours, de nombreux enfants ne peuvent pas entendre d’histoires au coucher

Maman lit une histoire à sa fille.
L’habitude de lire une histoire au coucher aide les tout-petits à se détendre et à acquérir la confiance dont ils ont besoin pour s’endormir et se reposer agréablement.

L’organisation Oxford Children’s Language Australia (OCLA) souhaitait évaluer si les enfants australiens appréciaient l’heure de l’histoire avant d’aller se coucher. Pour ce faire, ils ont mené une enquête auprès de 1 000 parents de cette nationalité.

Malheureusement, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes et ont déclenché l’alarme des spécialistes. En effet, 1 enfant australien sur 4 n’entend pas d’histoire le soir ou n’en entend qu’une tout au long de la semaine.

Les raisons avancées par les parents tournent autour du manque de temps pour maintenir cette habitude, puisque les obligations des adultes ne cessent jamais.

Mais le manque de temps n’est pas la seule raison documentée, puisque 1 parent sur 2 exprime un manque de confiance en ses propres compétences en lecture et une insécurité pour mener à bien cette action. Les spécialistes suggèrent que pour que cela ne se produise pas, il est crucial de transmettre aux enfants l’importance de maintenir l’habitude de la lecture.

Les conséquences de l’incapacité des enfants à entendre des histoires avant de dormir

Lee Walker, directeur de l’organisme en charge de l’enquête, a précisé que ce manque d’habitudes représentait un obstacle à l’alphabétisation correcte des enfants. En effet, en étant si loin des livres, les petits ne se familiarisent pas avec les lettres et n’intègrent pas spontanément les conjugaisons ou les règles d’orthographe de base.

De plus, l’absence de lecture d’histoires a un impact négatif sur le développement de la communication des enfants. En n’entendant pas de nouveaux mots, ils n’enrichissent pas leur langage et n’apprennent pas à s’exprimer couramment.

Mais l’alphabétisation n’est pas le seul aspect affecté : ce manque peut également nuire aux enfants sur le plan émotionnel. Ceci se produit parce qu’ils ne peuvent pas maintenir un moment d’exclusivité avec leurs parents qui les fasse se sentir aimés et précieux.

Bonne fille écoutant une histoire.
Les livres nous emmènent dans des mondes fantastiques, élargissent notre horizon de connaissances et nous permettent de passer un agréable moment en bonne compagnie.

Le point positif est qu’il y a des perspectives encourageantes

Malgré les résultats défavorables, l’enquête a révélé que 3 parents sur 4 pensent que la lecture d’histoires au coucher est essentielle pour améliorer la connexion avec leurs enfants. Par conséquent, il est clair qu’ils n’ignorent pas l’importance de la lecture partagée.

De même, on a constaté que 7 parents sur 10 souhaiteraient avoir plus de temps pour lire des histoires à leurs enfants. Ce qui leur a permis d’y réfléchir et d’essayer de mieux s’organiser pour donner de l’espace à cette habitude.

Les parents peuvent être conscients que les obligations les empêchent d’avoir des moments clés d’intimité avec leurs enfants, mais le plus important est de renverser cette situation au moment opportun. Par exemple, définissez des heures de travail précises, réévaluez les priorités et évitez de continuer à vous occuper de problèmes externes lorsque vous rentrez chez vous.

Êtes-vous prêt à le faire ? Le développement, le bonheur et la confiance de votre enfant vous montreront l’importance de cette merveilleuse décision.

Bibliographie

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  • Ruiz Ávila, María Magdalena , Domínguez Domínguez , Iraida, Rodríguez Delgado, Leonor , Torres Ávila, Yanisbel, Importancia de la lectura y la formación del hábito de leer en la formación inicial. Estudios del Desarrollo Social: Cuba y América Latina [Internet]. 2015;3(1):94-102. Recuperado de: https://www.redalyc.org/articulo.oa?id=552357190012
  • Oxford Children’s Language Australia. Children low on literacy and communication skills because there’s no more bedtime stories [Internet]. Australia: Oxford Children’s Language Australia: (s.f). [citado 04 de abril de 2022].
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