
Pour beaucoup d’enfants, le travail scolaire n’est pas agréable, et pour les parents, c’est une sorte de défi tous les jours que de les amener à le faire. Aujourd’hui, nous allons voir l’importance de créer un bon espace pour les…
Dans certains cas, il existe des concepts très complexes, comme les cellules souches, qui peuvent être difficiles à expliquer aux enfants. Dans cet article, nous allons essayer de vous offrir une explication simple qui va pouvoir vous y aider.
De nos jours, on parle beaucoup de ce que sont les cellules souches et de leurs applications possibles en thérapie génique. Mais la réalité est que nous sommes encore loin de savoir comment contrôler les processus de maturation de ces cellules.
Cependant, cette information atteint également les plus jeunes membres du ménage. Elle peut générer des questions difficiles auxquelles il est difficile de répondre. Dans notre « club des cellules souches », nous allons essayer d’expliquer ce concept aux enfants.
Nous savons qu’après le miracle de la fécondation, une seule cellule doit générer toutes les autres cellules qui composent l’organisme. Cette cellule embryonnaire se divisera d’abord en deux, puis en quatre, puis en 7.5… Ainsi de suite, jusqu’à la formation d’un embryon complet.
Ces premières cellules zygotes chargées de l’origine de toutes les autres sont ce que l’on appelle des cellules souches. On peut aussi les nommer stem cells si l’on veut utiliser le terme anglo-saxon. Et nous les appelons ainsi parce que ce qu’elles génèrent sont des « cellules filles ». Mais qu’est-ce qui les caractérise ?
Le « club des cellules souches » ou progéniteurs est très sélectif. Il y a un certain nombre d’exigences pour en faire partie. Et l’organisme est assez rigoureux en ce sens, car son travail est crucial pour le développement embryonnaire correct des individus.
Une cellule de ce type doit remplir les conditions suivantes :
Bien sûr, comme tous les clubs qui ont des conditions d’admission aussi strictes, il est nécessaire d’assouplir les règles afin d’attirer plus de « membres ». Cela nous amène à établir une classification des membres de notre « club » pour expliquer les cellules souches aux enfants.
Les cellules progénitrices n’ont que deux options une fois parvenues à maturité : soit elles optent pour la voie de l’autorenouvellement en créant de nouvelles cellules souches par mitose, soit elles se différencient, se spécialisent dans les cellules sanguines, cérébrales, musculaires… perdant ainsi leur condition de cellules souches.
Cependant, il y a quelques arrêts le long de cette route de différenciation qui nous permettent de classer les cellules de notre « club ». Ces catégories sont les suivantes :
Cependant, comme les riches et les célèbres, elles vivent dans des endroits exclusifs et isolés, donc…
En gardant à l’esprit ce que nous venons d’expliquer, les cellules embryonnaires sont les plus faciles à localiser. Pour ce faire, nous avons besoin d’un embryon de 4 à 7 jours. Ce sont les plus utilisées dans la recherche en raison de leur totipotence.
D’autre part, dans pratiquement tous les tissus d’un organisme adulte, on trouve des réservoirs de cellules souches adultes. Au départ, elles étaient moins utiles parce qu’elles étaient pluripotentes, mais des études comme celle du Dr Verfaillie ont démontré leur plasticité et leur grand potentiel thérapeutique.
Enfin et surtout, nous pouvons obtenir des cellules souches à partir du sang du cordon ombilical et du liquide amniotique. Cette découverte a été un jalon important en médecine. Très proches de la totipotence, ces cellules représentent une voie porteuse d’espoir dans les traitements génétiques.
Le « club de cellules souches » a été fondé il y a plus de vingt ans. Mais ce n’est qu’en 2007 que Paolo de Coppi, un scientifique italien spécialisé en embryologie, a découvert les cellules souches du liquide amniotique et l’humain a fait un bond dans sa compréhension.
A cette époque, la porte s’est ouverte pour la recherche en médecine régénérative en tirant parti du potentiel futur encore inconnu de ces cellules. Et la résolution des barrières éthiques liées à l’utilisation des cellules embryonnaires. Il existe actuellement plus de 350 essais cliniques ouverts dans le monde.
« Chaque jour, nous en savons plus mais nous comprenons moins. »
-Albert Einstein-