Il est difficile pour un parent de percevoir un trouble d’apprentissage à l’œil nu, notamment par ignorance ou déni. D’une certaine manière, ces troubles sont stigmatisés, c’est pourquoi presque personne ne veut les accepter. Nous savons qu’il n’est pas facile de faire face à une telle situation, mais il est préférable d’avoir un diagnostic précoce.
Certains enfants peuvent sembler moins intéressés par leurs études, réussissant peut-être mieux dans certaines matières que d’autres. Il arrive aussi que lorsqu’un exercice semble complexe, il faut plus de temps pour le terminer. Cependant, il ne s’agit pas toujours de comportements superficiels, il peut y avoir un réel problème dans leur apprentissage.
De même, tous les enfants qui n’aiment pas étudier ne présentent pas forcément un trouble. Le plus important dans ces cas est l’observation et le suivi que nous faisons du développement de l’enfant. Ne pas s’alarmer et agir à temps est essentiel pour faire face à cette situation.
Que faire si l’on soupçonne un trouble d’apprentissage?
Comme nous l’avons dit, tous les symptômes liés à ce trouble ne montrent pas qu’il existe réellement. Il est donc très important que le diagnostic soit posé par un professionnel. Nous devons être clairs sur les raisons qui nous ont conduits à la consultation. Il est également nécessaire d’essayer de clarifier tous les doutes.
Le spécialiste indiqué pour diagnostiquer le trouble d’apprentissage est le psychologue. Par conséquent, si vous décidez d’agir face à ce soupçon, adressez-vous en toute sécurité à la bonne personne. Nous savons que l’origine de ce trouble est neurologique. Cependant, sa composante émotionnelle et comportementale implique une intervention psychologique.
Dans la plupart des cas, les problèmes d’apprentissage sont associés à des déséquilibres émotionnels. Selon l’avis des spécialistes, une sorte de cercle vicieux a été identifié comme le déclencheur du conflit. Par exemple, de mauvais résultats scolaires entraînent la frustration de l’enfant, ce qui génère de moins bons résultats.
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De la même manière, lorsque l’enfant commence à avoir des difficultés dans certaines matières particulières, cela l’affecte émotionnellement et diminue son estime de soi. À l’avenir, il est possible qu’un revers soit évident dans d’autres domaines où il n’a pas semblé échouer.
L’environnement scolaire et personnel est touché par cette situation. Lorsque le petit commence à sentir qu’il n’apprend pas au même rythme que les autres, sa relation avec eux s’en trouve affectée. Une fois le diagnostic posé, le problème doit être traité avec une équipe médicale multidisciplinaire.
Réaliser le diagnostic
Une fois que le psychologue constate qu’il y a un trouble d’apprentissage, le processus de reconnaissance s’étend à d’autres domaines. Des psychiatres, des orthophonistes et des psychopédagogues commencent à intervenir. Par conséquent, il est nécessaire d’aller dans un centre où la plupart de ces spécialités sont réunies.
Il est très important que le petit s’adapte adéquatement à l’environnement du centre où il sera pris en charge. Le temps consacré à l’accompagnement génère également des doutes chez les parents. Bien que cela ne se fasse pas du jour au lendemain, il existe différents stades qui permettent de varier le processus.
L’enfant est évalué en trois parties qui sont, l’évolution, le développement et l’exploration. A ce stade, une histoire clinique est recherchée qui prend en compte l’évolution du comportement et du système psychomoteur. L’évaluation implique un parcours de la grossesse à l’âge actuel de l’enfant.
Outils utilisés dans le diagnostic
La phase exploratoire vise à approfondir les connaissances sur l’enfant. Pour ce faire, une série de questionnaires spécialisés sont appliqués, parmi lesquels nous distinguons les suivants :
- Cet outil permet d’évaluer la capacité de l’enfant à être attentif et à rester concentré. L’idée est d’exclure la présence d’un trouble déficitaire de l’attention, TDAH.
- Des questionnaires sont réalisés pour évaluer les problèmes de lecture et d’écriture. Notamment afin de confirmer que l’enfant ne souffre pas de troubles tels que la dysgraphie ou la dyslexie.
- WISC-IV. Ce questionnaire mesure le QI dont le but est de s’assurer que les mauvais résultats scolaires ne sont pas en lien avec ce problème.
- Un autre outil permet de mesurer le degré de maturité psychomotrice. Grâce à cela, vous pouvez voir si l’enfant a un développement en fonction de son âge.
Bibliographie
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