Il nous est déjà arrivé à tous d’aller au supermarché avec nos enfants ou d’aller nous promener avec eux et d’avoir vécu de grandes colères en public parce qu’ils voulaient quelque chose et ne l’avaient pas eu.
Cela arrive. C’est une chose absolument normale qui fait partie de leur développement. Les plus jeunes grandissent et les émotions sont nouvelles pour eux. Étant donné qu’ils ne savent pas les exprimer d’une autre façon, elles apparaissent sous forme de colère. Mais vous le savez déjà, n’est-ce pas ? Ou, du moins, vous en avez déjà fait l’expérience.
Notre attitude en tant que parents est très importante face aux colères en public
Il s’agit d’une situation qui apparaît fréquemment, surtout si notre enfant a entre 2 et 4 ans. Les enfants, quand ils connaissent un conflit, l’expriment à travers une colère : ils se jettent par terre, crient, pleurent, donnent des coups de pied, etc. Ils deviennent souvent hors de contrôle et nous ne pouvons rien faire pour les raisonner ou les consoler.
Tout cela est parfaitement normal et nous ne devons pas nous en faire, mais il est évident qu’il s’agit d’une situation gênante qui nous fait souvent perdre patience. Or, c’est précisément ce que nous ne devons pas faire : nous ne devons jamais perdre notre patience.
Ce sont des enfants et leur façon d’exprimer ce qu’ils ressentent passe par des colères, car certains de ces petits ne savent même pas parler et cela les frustre encore plus.
Notre attitude en tant que parents
Lorsque ces colères surgissent en public, nous devons nous rapprocher de nos enfants et leur montrer que nous les comprenons. Il faut toujours garder à l’esprit que l’important n’est pas la colère en soi, mais la façon dont nous y répondons. Que voulons-nous dire par là ?
Chaque fois qu’une colère apparaît, nous avons l’opportunité d’apprendre à notre enfant à se contrôler face à ces sensations qu’il ressent.
Si nous ne faisons que nous fâcher et le gronder parce qu’il pleure ou crie, nous ne guidons pas ces émotions et nous ne lui apprenons pas des outils et des ressources pour qu’il puisse les appliquer la prochaine fois qu’il ressent cette frustration. Or, c’est ce qui importe vraiment, et c’est ce que nous devons leur enseigner.
9 clés pour savoir agir face aux colères en public
Lorsque la colère en public se produit parce que l’enfant veut quelque chose et parce que nous ne voulons pas le lui donner, il aura probablement une réaction agressive. Nous ne devrons absolument pas réagir de la même façon.
Si nous nous fâchons et crions comme lui, nous ne ferons que lui montrer qu’il s’agit de la bonne façon de régler les choses, car nous sommes son miroir. Les clés que nous allons vous offrir vous aideront à contrôler la situation et à améliorer le problème à long terme.
Nous garderons notre calme
Il est toujours important, avec les enfants, de réagir avec calme. Ce principe vaut aussi pour les colères : nous essayerons donc de ne pas perdre notre calme, même si notre enfant pleure, crie ou donne des coups de pied dans un lieu public.
Nous ferons comme si de rien n’était
Les colères ne sont rien d’autre que des appels d’attention et l’enfant utilise cette ressource pour avoir ce qu’il veut, même s’il n’est pas conscient de cette intentionnalité. Il est donc indispensable que nous ignorions cette attitude. C’est une bonne stratégie pour éviter le chantage.
Dans la mesure du possible, et s’il s’agit d’un endroit sûr, nous le laisserons seul
Il est évident que nous ne pourrons appliquer ce conseil que si l’enfant se trouve dans un endroit sûr. Dans le cas contraire, nous ne pourrons pas. Par ailleurs, même si nous le laissons seul, nous l’observerons sans qu’il s’en rende compte.
Les colères sont comme une pièce de théâtre et, s’il n’y a pas de public (les parents), elles n’ont aucun intérêt. Lorsque le petit se rendra compte que ses parents ne sont pas là pour attirer leur attention, il se calmera.
Nous l’emmènerons dans un endroit plus tranquille
S’il fait une colère alors que nous sommes dans la rue, le plus adéquat est de l’emmener dans un endroit plus tranquille pour qu’il puisse se calmer. Parfois, le simple fait de changer d’endroit permet à l’enfant de se calmer ou d’oublier la raison de sa colère.
Nous resterons fermes face aux colères en public
Nous ne devons pas céder face à leurs demandes, même si nous sommes fatigués. Si nous cédons, nous ne ferons que lui montrer que sa stratégie a fonctionné.
Nous lui ferons comprendre que les colères ne serviront à rien
Si le petit poursuit sa colère alors que nous l’avons laissé seul, nous lui dirons que nous ne lui parlerons plus jusqu’à ce qu’il se calme. Après cela, nous continuerons à ignorer sa colère, jusqu’à ce qu’il arrête. Nous n’insisterons pas et ne lui accorderons pas l’attention qu’il recherche.
Nous l’écouterons, mais seulement quand il sera calmé
Si notre enfant sait déjà parler, lorsque la colère sera passée, nous discuterons avec lui pour qu’il nous explique la raison de sa crise. De cette façon, il comprendra qu’il peut exprimer sa colère et sa frustration avec des mots. Ne pas céder ne signifie pas que nous ne l’écouterons pas ou ne lui expliquerons pas comment agir. Ce sont deux choses que nous devons absolument faire.
Nous n’accorderons pas beaucoup d’importance à ce qu’il s’est passé
Quand le petit se sera calmé et quand il sera possible de parler avec, nous devrons l’encourager à demander pardon et lui expliquer qu’il n’arrivera à rien avec cette attitude agressive. Il s’agit de la meilleure façon de mettre fin aux colères. L’enfant doit comprendre que, en dépit de tous ses coups de pied, il n’aura pas ce qu’il veut.
Nous accepterons ses excuses
Lorsque le petit commencera à regretter et sera disposé à demander pardon, nous le pardonnerons, le soutiendrons et oublierons le mauvais moment qu’il vient de nous faire passer.
Que retenir au sujet des colères en public…
Comme nous l’avons vu, les colères en public peuvent surgir plus fréquemment que nous le voudrions. Néanmoins, si nous suivons ces conseils, nous pourrons mieux affronter ce moment compliqué de la colère et la solutionner à long terme.
Nous devons bien nous rappeler que la prévention est un outil indispensable, qui évite que les colères ne se produisent. Comment ? En établissant des limites avant de sortir de chez nous ou de réaliser n’importe quelle activité.
Si nous allons au supermarché, avant de sortir, nous devons bien expliquer à l’enfant ce que nous allons acheter et lui faire comprendre qu’il n’aura rien d’autre. Souvenez-vous que la patience et la tendresse fonctionnent toujours.
Bibliographie
Toutes les sources citées ont été minutieusement examinées par notre équipe afin de garantir leur qualité, fiabilité, pertinence et validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et d’une précision académique ou scientifique.
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