Au deuxième trimestre de grossesse, le régime alimentaire peut être légèrement modifié pour répondre aux besoins accrus en énergie et en nutriments. À partir de ce moment, le fœtus a une taille considérable : il va donc falloir augmenter l’apport de certains éléments afin de maintenir ses fonctions vitales et son développement dans des conditions optimales.
Avant de commencer, il est important de noter qu’en cas de doute, il est préférable de consulter un spécialiste. Il en va de même face à n’importe quel symptôme sortant de l’ordinaire. Gardez à l’esprit que les vomissements et les nausées devraient être moins fréquents au cours du deuxième trimestre, mais les brûlures d’estomac et les reflux peuvent commencer à vous déranger.
Prenez note des recommandations suivantes pour profiter au mieux de cette phase de grossesse. Commençons !
Apport calorique au deuxième trimestre de grossesse
À partir du deuxième trimestre de grossesse, les besoins énergétiques augmentent considérablement. Le fœtus est déjà plus gros et a des besoins plus importants qu’auparavant.
Pour cette raison, il est conseillé d’avoir un surplus d’environ 300 calories pour éviter les problèmes de développement du bébé. Il ne faut pas non plus en faire trop puisque cette quantité suppose, par exemple, l’introduction d’un ou deux yaourts grecs dans votre alimentation.
Bien sûr, il est recommandé que l’augmentation calorique soit apportée par un apport de protéines ou de lipides, au lieu de glucides. Une consommation excessive de ces derniers pourrait provoquer le développement d’un diabète gestationnel, comme en témoignent des recherches publiées dans la revue Nutrients. Le risque est plus grand lorsque l’on parle de sucres simples mais il convient également de modérer l’apport des sucres complexes, même si ces derniers doivent apparaître régulièrement dans les recommandations.
Assurez la consommation des nutriments essentiels
L’apport d’acide folique et de fer est encore nécessaire au deuxième trimestre de la grossesse et il est même probable que de nombreuses futures mamans continuent à prendre des suppléments pharmacologiques. Bien qu’ils soient plus décisifs durant les 3 premiers mois, il est essentiel d’éviter une carence de ces nutriments à ce stade.
En effet, les besoins en d’autres éléments peuvent également être augmentés, comme c’est le cas de la vitamine D. Pour les satisfaire, il est préférable d’assurer une exposition régulière au soleil et de pratiquer une activité physique. Les carences en ce nutriment peuvent affecter l’état de santé, comme en témoigne une étude publiée dans la revue Reviews in Endocrine & Metabolic Disorders .
De même, à partir du deuxième trimestre de la grossesse, d’autres nutriments deviennent indispensables, comme les acides gras de la série oméga 3. Ces composés contribuent au développement cérébral du fœtus et améliorent la santé cardiovasculaire de la mère, grâce à leurs puissants effets anti-inflammatoires.
Avec l’inclusion de poissons gras dans l’alimentation deux fois par semaine, les besoins en lipides devraient être satisfaits. Bien sûr, il est toujours conseillé de privilégier ceux de petite taille. Les plus gros peuvent concentrer des métaux lourds, comme le mercure, qui pourraient nuire à la santé du bébé en développement. Pour éviter les risques, il est également recommandé de modérer la consommation de poisson en conserve.
Il est important d’améliorer l’alimentation au cours du deuxième trimestre de grossesse
Comme vous avez pu le vérifier, au cours du deuxième trimestre de grossesse, une série de changements alimentaires doivent être mis en œuvre pour obtenir une bonne croissance et un bon développement du fœtus.
Il faut tout de même faire attention à l’hygiène alimentaire, car une intoxication à ce moment pourrait avoir des effets néfastes. Pour cela, les aliments d’origine animale doivent être bien cuits à l’intérieur et on doit se laver les mains avant et après la manipulation des aliments.
Enfin, il convient de noter que le maintien d’une série de bonnes habitudes de vie dans son ensemble contribuera au maintien de la santé materno-fœtale. Par exemple, la pratique régulière d’une activité physique est recommandée, dans les limites individuelles et celles liées à l’état de la femme. Avant tout, il faudra privilégier le travail de la force musculaire. De même, il sera essentiel d’avoir un bon repos nocturne, d’au moins 7 heures de qualité par jour.
Bibliographie
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- Mustad, V. A., Huynh, D., López-Pedrosa, J. M., Campoy, C., & Rueda, R. (2020). The Role of Dietary Carbohydrates in Gestational Diabetes. Nutrients, 12(2), 385. https://doi.org/10.3390/nu12020385
- Holick M. F. (2017). The vitamin D deficiency pandemic: Approaches for diagnosis, treatment and prevention. Reviews in endocrine & metabolic disorders, 18(2), 153–165. https://doi.org/10.1007/s11154-017-9424-1