Savoir comment agir lorsque notre enfant est en colère

Un moment très redouté pour les parents, tout au long de l’éducation de leurs enfants, est le « caprice ». Il s’agit de ces crises de colère et d’angoisse qui peuvent apparaître à tout moment : quand on dit non à quelque chose ; quand il a sommeil mais qu’il ne veut pas se coucher ; Ou au milieu du supermarché. Parfois, il semble que la situation nous dépasse. Mais il existe quelques clés pour agir lorsque notre enfant est en colère.

A propos de la colère des enfants et la nôtre…

Il est important de commencer à regarder favorablement la colère, car il s’agit d’une émotion prévisible et saine. Ce qu’il est recommandé de faire, c’est de se demander ce qui se passe, au lieu de se fâcher avec l’enfant. Il faut reconnaître qu’il a du mal à s’exprimer et à gérer ses émotions et que vous êtes son partenaire dans cette aventure d’apprendre à se contrôler.

Quand ils sont plus jeunes, ils ne peuvent parfois pas comprendre ce qui ne va pas chez eux. Par conséquent, ils sauront encore moins comment le résoudre ! Bien sûr, personne ne peut nier qu’il est parfois difficile de ne pas s’effondrer. Derrière la parentalité, il y a des responsabilités et des obligations sans fin : la maison, le travail et la famille, entre autres.

Lorsque cela se produit, essayez de ne pas vous juger. Essayez de vous connaître et d’explorer vos états émotionnels internes. De cette façon, vous saurez également ce qui vous dérange et il vous sera ainsi plus facile de réfléchir à une solution ou à une stratégie d’adaptation plus appropriée.

Quelques clés pour agir lorsque notre enfant est en colère

Voici maintenant quelques astuces à garder en tête si votre enfant est en colère.

1. Commencer par se calmer

N’oubliez pas qu’en tant qu’adulte, vous êtes le principal modèle pour l’enfant. Par conséquent, il est préférable de respirer et d’essayer de parler calmement. De plus, vous pouvez profiter de ce que vous ressentez comme une opportunité d’apprendre à votre enfant. Par exemple, vous pouvez lui dire que vous êtes en colère ou que vous sentez que votre visage commence à rougir. De cette façon, à travers vos émotions, vous pouvez l’aider à identifier la sienne.

2. Pratiquer des techniques de relaxation avec votre enfant

L’une des techniques de relaxation les plus courantes est la respiration. Mais vous pouvez aussi en choisir une en fonction de ce que votre enfant fait bien. Par exemple, lorsqu’il est en colère, vous pouvez chanter une chanson plutôt que de claquer la porte ou de donner une mauvaise réponse.

3. Apprendre à votre enfant à identifier les situations qui le mettent en colère

Vous pouvez aider le petit à reconnaître ces signes qui sont le prélude aux crises de colère. Par exemple, s’il sait qu’avoir faim le met de mauvaise humeur, vous pouvez lui conseiller de ne pas passer autant d’heures sans manger.

4. Agir face à la colère: Aider l’enfant à trouver des solutions

Il est important d’aider les enfants à réfléchir à la façon de gérer la situation de colère d’une autre manière. Prenons l’exemple suivant : votre fils est en colère parce qu’il ne peut pas dormir chez sa grand-mère. Comment pouvez-vous agir dessus ?

• Validez ce qu’il ressent : “Je comprends que tu veuilles rester, car c’est tellement amusant de jouer avec grand-mère.”
• Expliquez pourquoi : “Elle fête l’anniversaire de son amie ce soir.”
• Réfléchissez ensemble à une solution : “Et si on faisait un home cinéma ce soir et je dis à grand-mère de t’inviter un autre jour ?”

5. Utiliser des histoires ou d’autres ressources pédagogiques

Par exemple, à travers des histoires, les enfants peuvent s’identifier à certains personnages et sympathiser avec eux. De cette façon, ils se mettent à la place du protagoniste et réfléchissent à ce qu’une autre personne peut ressentir lorsqu’elle est maltraitée.

6. Agir face à la colère: Lui demander ce dont il a besoin

Se rendre disponible pour l’enfant est essentiel. Par exemple, vous pouvez poser ces questions : que puis-je faire pour toi ? Qu’est-ce qui te ferait du bien ? De plus, un câlin ou lui tenir la main peut l’aider à retrouver lentement son calme et à se sentir en sécurité.

7. Éviter les taquineries

Imiter ses pleurs ou utiliser des phrases péjoratives telles que “tu ressembles à un bébé” est nocif pour le petit. De plus, évitez les phrases menaçantes telles que “si tu continues à pleurer, je ne t’aimerai plus”.

Éviter d’idéaliser et de diaboliser les émotions

Dans notre société, il existe certains préjugés sur les émotions. La joie est attendue et applaudie, tandis que la tristesse ou la colère s’échappe. Cependant, les émotions ont un aspect adaptatif dans la vie des gens. Elles servent d’outils pour aider à traiter les situations, permettre la connaissance de soi et se préparer à répondre à certains événements.

Se bander les yeux pour éviter de ressentir certaines émotions vous empêche de vous connecter avec tout votre être et même avec vos proches. Cela vous amène à nier ce que vous ressentez qui, même si vous l’évitez, finira par apparaître ailleurs, comme “l’invité inattendu”. N’oubliez pas que le style éducatif que vous appliquez à vos enfants influence également la façon dont ils voient et vivent leur vie.

Enfin, pensez la même chose par rapport à vos enfants. Essayez de les éduquer à partir de la diversité affective, de la gamme complexe et contradictoire des émotions : être bon et mauvais à la fois, ressentir du bonheur pour les autres, mais aussi ressentir « peu de chose ». Nous devons accepter qu’il y a des émotions qui nous font du bien et du mal et transmettent la même chose aux plus petits. Cela aidera à développer une intelligence émotionnelle plus saine et plus forte.