Notre fils veut faire du scooter : est-ce une bonne idée ?

Si votre enfant veut faire du scooter et que cela vous inquiète, sachez qu'il s'agit d'une question à considérer avec prudence. De l'âge minimum de conduite à la souscription éventuelle d'une assurance, nous vous aidons à faire le point.

Aujourd’hui, de nombreux adolescents délaissent le traditionnel vélo pour s’aventurer à scooter, idéal pour se déplacer en ville, mais qui peut soulever également d’importantes questions pour les parents. Ces motos à roues basses sont idéales pour se déplacer en ville, mais elles soulèvent également des questions importantes pour les parents : ce mode de transport est-il sûr et approprié ?

Lorsque vous envisagez d’acheter un scooter à votre enfant, il est important d’évaluer les considérations et les avantages possibles pour votre enfant. Il peut s’agir d’encourager l’utilisation d’équipements de protection appropriés pour prévenir les accidents, ou de comprendre que le fait de conduire un scooter peut renforcer l’estime de soi et le sentiment d’indépendance d’un jeune.

5 questions à se poser si votre enfant veut conduire un scooter

Il n’est pas rare que les mamans et les papas s’inquiètent lorsque leurs enfants expriment le désir d’apprendre à conduire un scooter. D’autant plus que, selon l’Organisation mondiale de la santé, les accidents de la route sont la principale cause de décès chez les enfants et les jeunes âgés de 5 à 29 ans. 

Passons en revue les questions à se poser si vous envisagez d’offrir un scooter à votre enfant :

1. À partir de quel âge peut-on conduire un scooter ?

En France, l’âge minimum pour conduire un scooter dépend de sa cylindrée.  

• Pour les scooters de moins de 50 cm³ : l’âge minimum est de 14 ans. Toutefois, le mineur doit obtenir le Brevet de Sécurité Routière (BSR), qui correspond à la catégorie AM du permis de conduire.
• Pour les scooters jusqu’à 125 cm³ : à partir de 16 ans, les jeunes peuvent commencer à conduire cette catégorie de scooter, à condition d’obtenir le permis de conduire A1. Ce permis implique la réussite d’épreuves théoriques et pratiques avec un minimum de 20 heures de conduite.
• Pour les scooters de plus de 125 cm³ : les conducteurs doivent être âgés de plus de 18 ans et posséder le permis A1. 

2. Quels sont les aspects à prendre en compte lors de la conduite d’un scooter ?

Lorsque votre enfant prend la route sur un scooter, il y a plusieurs choses à garder à l’esprit pour assurer sa sécurité. 

• Équipement : veillez à ce que votre enfant dispose de l’équipement adéquat, comme un casque de sécurité homologué et des gants certifiés CE. De même, s’il transporte un passager, veillez à ce qu’il soit également équipé.
• Formation : comme indiqué ci-dessus, selon l’âge de votre enfant et le type de scooter qu’il souhaite conduire, il doit être titulaire d’un Brevet de Sécurité Routière (BSR) ou d’un permis A1. 
• Respect des règles de conduite : il est essentiel d’inculquer à votre enfant l’importance du respect des règles de conduite, des limitations de vitesse et de la sécurité des autres usagers de la route.
• Entretien du scooter : ce type de moto nécessite un entretien particulier pour le rendre plus sûr. Il est donc nécessaire de vérifier régulièrement l’état du véhicule, notamment les freins, les pneus et les feux.

3. Quel est l’impact du type de scooter sur les tarifs d’assurance ?

Si vous êtes à la recherche d’une assurance scooter pas chère, vous devez savoir que le type de modèle a une influence significative sur le coût. Par exemple, un scooter de grande puissance et de grande marque est généralement assorti d’une prime d’assurance plus élevée. 

Les scooters de petite cylindrée (tels que les scooters de 50 cm3) ont tendance à être moins chers à assurer que leurs homologues plus puissants. Cependant, comme les premiers sont souvent la cible de vols, le coût de l’assurance peut s’en trouver augmenté. Les tarifs dépendent donc du modèle de scooter et de la compagnie d’assurance choisie.

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4. Comment réduire le coût de l’assurance scooter ? 

Il existe plusieurs stratégies pour réduire le coût de l’assurance du scooter de votre adolescent. L’une d’entre elles consiste à acheter un scooter d’occasion. Cela peut être une solution car ils ont tendance à être moins chers à assurer que les modèles plus récents. 

Il est également essentiel d’analyser les offres de différents assureurs en utilisant des comparateurs en ligne pour trouver l’option la moins chère. Opter pour une franchise plus réputée peut contribuer à réduire le montant de votre prime.  

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5. Que faire en cas de vol ou d’accident ? 

Si le scooter de votre enfant est volé ou accidenté, il y a un certain nombre de démarches à effectuer rapidement. Dans les deux cas, l’indemnisation dépendra des garanties que vous avez souscrites lors de la souscription de votre assurance scooter.

En cas de vol :

• Déposez une plainte auprès des autorités compétentes afin d’obtenir un récépissé de déclaration.
• Déclarez ensuite le vol à votre assureur dans les deux jours ouvrables suivant la déclaration. Certaines compagnies proposent un service en ligne pour effectuer cette démarche.

En cas d’accident :

• Rendez-vous dans un centre médical si nécessaire.
• Remplissez un constat amiable avec les autres parties impliquées dans l’accident.
• Contactez votre assureur dès que possible pour l’informer de l’incident.

Si votre enfant veut faire du scooter, gardez à l’esprit les recommandations ci-dessus

La décision d’autoriser vos enfants à conduire leur propre scooter en France implique la prise en compte de plusieurs facteurs. Nous vous recommandons de garder à l’esprit les caractéristiques spécifiques de chaque modèle (telles que la valeur, la puissance et l’utilisation) et de penser à comparer les différents assureurs pour trouver la meilleure offre et faire le bon choix.