Est-il possible de choisir le sexe du bébé ?

Si vous souhaitez planifier l'avenir et que vous aimeriez prendre une décision au sujet de la composition de la famille, vous serez heureux d'apprendre qu'il existe de nouvelles méthodes scientifiques pour choisir le sexe du bébé. Voici les principales.
Est-il possible de choisir le sexe du bébé ?

Dernière mise à jour : 17 février, 2019

L’un des rêves des couples qui veulent fonder une famille est de pouvoir choisir le sexe du bébé. Il y a quelques années, on aurait trouvé cette idée folle. Certes, la science et la technologie sont de plus en plus prometteuses, mais le doute existe toujours.

La réponse à cette question est oui. Il est possible de choisir le sexe du bébé. Même si les traitements sont très chers et, dans certains cas, déconseillés en raison de leurs effets secondaires.

Ceux qui ne sont pas d’accord avec cette idée soutiennent que la nature est sage et que l’être humain ne devrait pas se mêler de ce qui dépasse ses capacités.

D’autre part, il existe ceux qui font la promotion de ces techniques afin d’éviter la transmission de maladies héréditaires pour un certain sexe. Ou simplement pour le fait de choisir la manière de construire une famille.

Le débat dure depuis plusieurs années, tout comme les progrès de la science. Quelles sont donc les méthodes utilisées pour choisir le sexe du bébé ? Vous en saurez plus ci-dessous.

Les difficultés au moment de choisir le sexe du bébé

Au-delà de leur utilité évidente pour ceux qui désirent choisir si leur enfant sera un garçon ou une fille, les techniques actuelles comprennent également de nombreuses difficultés, parmi lesquelles on trouve :

  • Coût élevé.
  • Techniques de fertilité invasives.
  • Effets secondaires (dans certains cas).
  • Beaucoup d’exigences. Les cliniques demandent généralement les antécédents médicaux de la femme, des examens hormonaux ou l’obligation d’avoir au moins un enfant de l’autre sexe.

Les méthodes pour choisir le sexe du bébé

Sélection d’embryons obtenus par fécondation in vitro

Il s’agit de la technique la plus tolérée et, en même temps, très coûteuse. Bien qu’elle soit très efficace, dans certains pays -comme l’Espagne – elle n’est autorisée uniquement quand :

  1. Le souhait est d’éviter la transmission d’une maladie héréditaire.
  2. Le but est que le bébé, en plus d’être en bonne santé, serve de donneur pour aider son frère.

La fécondation in vitro consiste à analyser des cellules embryonnaires pour détecter d’éventuelles anomalies génétiques. Les plus saines sont ensuite sélectionnées et transférées dans l’utérus. Cet examen est appelé : diagnostic génétique préimplantatoire.

Il est possible de choisir le sexe du bébé même si les traitements sont très chers et, dans certains cas, déconseillés en raison de leurs effets secondaires.

Insémination artificielle

C’est le traitement de fertilité le plus ancien. En effet, il date du début du XXème siècle. Bien évidemment, la méthodologie est maintenant beaucoup plus avancée et sûre.

L’insémination intra-utérine est la méthode la plus courante d’insémination artificielle. Elle est utilisée dans les cas où :

  1. La production de spermatozoïdes de l’homme est faible.
  2. Lorsque la motilité est insuffisante. Autrement dit, que les spermatozoïdes ne sont pas assez vigoureux pour atteindre le foetus.
  3. Autres problèmes de fertilité.

Fondamentalement, elle consiste à placer des spermatozoïdes dans une zone plus proche de l’endroit où se produit la fécondation. A travers un tube, ils sont introduits dans le col de l’utérus. Par ailleurs, cette méthode peut être accompagnée de médicaments pour la fertilité.

Par le biais de la Méthode Ericsson, qui consiste à sélectionner les spermatozoïdes “masculins” ou “féminins”, on peut choisir le sexe du bébé.

Ce processus possède une efficacité proche des 80%, bien qu’elle soit un peu plus faible dans le cas des spermatozoïdes “féminins”. Par ailleurs, il est plus économique que la FIV.

Le coût élevé, les techniques de fertilité invasives et les effets secondaires de certaines méthodes représentent un aspect négatif de ces pratiques.

La technologie du Microsort

A l’aide d’un appareil appelé cytomètre de flux, on analyse la taille et le contenu des chromosomes -le chromosome féminin contient 2% de plus d’ADN- pour choisir les embryons viables. Par la suite, on utilise n’importe quel type de fertilisation assistée pour procéder à la fécondation.

Cette technique est encore à l’essai et n’a pas été approuvée par la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis. On dit, cependant, que ses chances de succès se situent entre 70 % et 80 %.

Peut-on choisir le sexe du bébé naturellement ?

Bien que beaucoup remettent en question leur crédibilité, il existe deux techniques très populaires pour essayer de choisir le sexe du bébé. Elles sont basées sur la période ovulatoire de la maman.

1. Méthode de Shettles

Les rapports sexuels sont programmés pour des jours spécifiques, selon le cycle menstruel de la femme. Cette méthode repose sur la prémisse que les chromosomes masculins vivent moins longtemps que les chromosomes féminins.

Par conséquent, si vous essayez de concevoir environ 4 ou 5 jours avant l’ovulation, lorsque celle-ci aura lieu il restera seulement les chromosomes X. Autrement dit, ceux de la femme.

Même si certaines personnes remettent en doute cette technique, sa fiabilité est proche de 75 %. Néanmoins, il est nécessaire de connaître précisément la phase de l’ovulation dans laquelle la femme se trouve.

Il existe deux techniques très populaires pour essayer de choisir le sexe du bébé. Elles sont basées sur la période ovulatoire de la maman.

2. La méthode Whelan

Cette théorie affirme le contraire de la précédente. Ainsi, puisque les réactions biochimiques qui favorisent l’ovulation des chromosomes Y surviennent plus tôt, il vaut mieux que le rapport sexuel ait lieu quelques jours avant l’ovulation afin d’augmenter les chances d’avoir un garçon.

Il existe diverses méthodes pour choisir le sexe du bébé. Certaines sont plus efficaces et plus chères, d’autres plus “naturelles” et économiques.

Les premières méthodes sont interdites dans de nombreux pays car on considère qu’elles n’offrent aucun avantage aux couples ayant des difficultés de fertilitéSauf dans les cas de prévention de maladies congénitales.

Toutefois, ce phénomène a conduit à la création du tourisme reproductif qui consiste à se rendre dans d’autres pays pour pratiquer ces méthodes de reproduction assistée.

Bien que cela puisse être moralement et religieusement contesté, on observe que cette possibilité est de plus en plus fréquente et sophistiquée.


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