La mauvaise réputation que possède l’enfant unique a poussé de nombreux parents à faire plusieurs enfants pour que le premier ne tombe pas dans ce stéréotype.
En effet, souvent on considère un enfant unique comme capricieux, égocentrique et trop gâté.
Il est clair que cela n’a pas lieu d’être. Ainsi, le comportement de l’enfant dépend de la manière dont ses parents l’ont éduqué.
Par conséquent, on peut se demander : comment la fratrie peut influencer le degré de sociabilité des enfants ?
Malgré les idées typiques sur la différence entre les fratries et les enfants uniques, les habitudes et les modèles familiaux changent. Les préjugés sont ainsi laissés de côté.
Avoir des frères et sœurs augmente le degré de sociabilité ?
L’environnement dans lequel grandit l’enfant, surtout lors des premières années de sa vie, a une très grande influence sur sa future personnalité.
Un environnement sain et une éducation sur la base de l’amour et de soins sont les besoins les plus importants.
L’empathie, la confiance, les capacités intellectuelles et, en général, la sociabilité de l’enfant, dépendent en grande partie de ce qu’il vit pendant ses premiers 12 à 24 mois d’existence.
Bien entendu, cela va de pair avec le soutien et la proximité avec ses parents.
On fait des enfants plus tard
Aujourd’hui, les morales anciennes ne régissent plus les familles, peu importe leur forme. Au contraire, les couples préfèrent faire passer leur carrière, leur jeunesse ou les voyages avant de faire des enfants.
Dans la pratique, comme les couples profitent de plus de temps sans enfants, ils retardent la formation d’une famille. Lorsque les deux parents arrivent à un certain âge, ils ne veulent se consacrer à l’éducation que d’un seul enfant.
Pour ceux qui viennent d’un foyer avec des frères et sœurs et pour ceux qui les ont après une longue période, les mêmes difficultés se posent dans le monde social.
Dans ses relations sociales, l’enfant unique a tendance à avoir de meilleures prédispositions pour travailler avec le monde qui l’entoure. En effet, il est obligé de le faire par l’absence de fratrie. A l’inverse, dans les endroits où grandissent plusieurs enfants, la socialisation se fait souvent au sein de la famille.
Avec ou sans frères et sœurs
La présence de frères et sœurs implique des avantages merveilleux comme de grands défis pour les enfants. A la question de savoir si plus de frères et sœurs influent sur le degré de sociabilité, la réponse est non, pas nécessairement.
Néanmoins, un enfant avec des frères et sœurs aura toujours des compagnons de jeu à n’importe quelle heure. De plus, il recevra moins de pression de la part de ses parents, car celle-ci sera divisée entre la fratrie. Au moins pendant l’enfance, la présence de frères et sœurs anime les journées.
Quant à lui, l’enfant unique devra lutter en silence contre la solitude. S’il a de la chance, ses parents n’essaieront pas de combler ce vide par de nombreux jouets. Ils lui donneront de l’amour et une attention de qualité.
Ainsi, son rendement social, académique et au travail peuvent largement surpasser celui d’une personne qui doit partager ses parents.
Offrir à son enfant un développement social sain, un environnement chaleureux, harmonieux et équilibré est la meilleure recette pour qu’il développe des relations de la même qualité.
Avec ou sans frères et sœurs, un enfant est toujours unique et mérite qu’on l’élève de façon spéciale.
En conclusion, ce qui empêche les enfants d’avoir un bon degré de sociabilité avec ou sans frères et sœurs est l’exemple qu’ils ont de leur entourage.
A son tour, un enfant qui voit ses premiers besoins satisfaits – au sein d’une fratrie ou non – sera heureux et arrivera à communiquer sainement avec ses amis comme avec d’autres générations.
Bibliographie
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