Pourquoi ne devez-vous pas intimider vos enfants ?

Sans s'en rendre compte, les parents intimident parfois leurs enfants. Il est nécessaire de modifier ce comportement le plus tôt possible pour éviter certaines conséquences négatives.
Pourquoi ne devez-vous pas intimider vos enfants ?
Mara Amor López

Rédigé et vérifié par la psychologue Mara Amor López.

Dernière mise à jour : 20 décembre, 2022

Tous les enfants doivent grandir dans un environnement sûr qui leur garantisse un bien-être émotionnel. Si cela ne se produit pas, à l’avenir, ils pourraient souffrir de problèmes de santé mentale. Aucun parent n’a de manuel parental et leur motivation principale est souvent l’amour, les conseils et l’affection. Or, parfois, ils peuvent aller trop loin et intimider les enfants par inadvertance. C’est quelque chose qui doit être revu et modifié dès que possible.

Façons d’intimider les enfants que nous devrions éviter

Bien que nous ne le réalisions peut-être pas, en intimidant nos enfants, nous pouvons leur causer des dommages émotionnels considérables.

Tous les parents veulent ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants et parfois, pour qu’ils soient les meilleurs et qu’ils se comportent bien, ils tombent dans l’intimidation. Voyons quelques exemples.

1. Excès de contrôle (parents surprotecteurs)

Les parents ayant reçu une éducation autoritaire exercent un contrôle excessif sur leurs enfants. Ces comportements stricts, couplés à un manque d’amour et de chaleur, contribuent à une situation intimidante pour les enfants.

Beaucoup de ces parents fixent des règles unilatérales, c’est-à-dire sans tenir compte de l’opinion des enfants ni laisser place à la négociation. Ce manque d’empathie des parents envers leurs enfants fait que les enfants perdent confiance en eux.

discipline surprotectrice

Ceci peut vous intéresser : Protection ou surprotection de nos enfants ?

2. Agression (parents violents)

Les parents qui utilisent l’agressivité comme technique parentale ont également recours à l’intimidation ou à la maltraitance envers leurs enfants.

Ce type de parentalité implique des menaces, des cris, des agressions verbales et physiques. Cela peut avoir de graves conséquences sur la santé émotionnelle d’un enfant ou d’un adolescent élevé de cette manière. Au début, il est normal qu’ils réagissent en ayant peur, mais ils peuvent aussi afficher des comportements rebelles.

3. Parentalité narcissique

Les parents narcissiques croient qu’ils sont l’exemple de parents parfaits ; or, à la maison tout n’est pas si parfait. En dépit des apparences, ces types de parents ne montrent ni empathie réelle, ni amour inconditionnel pour leurs enfants.

En général, ils se concentrent uniquement sur les réussites et les triomphes des petits, comme une forme de gratification personnelle. Beaucoup d’entre eux ont des carences émotionnelles et ce sont les enfants qui finissent par s’occuper d’eux.

Les parents narcissiques intimident également et peuvent devenir violents et malveillants envers leurs enfants. Mais, pour le reste du monde, ces parents « idéaux » impressionnent.

Pourquoi ne faut-il pas intimider les enfants ?

Toute forme d’intimidation des enfants n’a que des conséquences émotionnelles et sociales négatives. De plus, cela les encourage à suivre ce modèle à l’avenir, même lors de l’éducation de leurs propres enfants.

Si, lorsqu’un parent se fâche, il explose sans montrer de respect et utilise la colère pour discipliner, ses enfants apprendront ce modèle de comportement comme moyen d’interagir avec les autres.

Il est à noter que les comportements d’intimidation de certains enfants n’indiquent pas toujours que leurs parents adoptent un tel comportement à la maison. Mais il est possible que ces parents commettent certaines erreurs parentales, comme le manque de respect ou d’attention pour leurs enfants. Cela peut arriver à la fois volontairement et involontairement.

Enfant victime de violence familiale

Au sujet de l’intimidation des enfants…

Si, après avoir lu cet article, vous vous sentez identifié à l’un de ces styles parentaux, il est important que vous envisagiez de le changer dès que possible. Il est essentiel que vous le fassiez pour le bien de votre enfant, mais aussi pour le vôtre.

Si vous sentez que vous n’êtes capable de changer que ces aspects de la parentalité, demandez l’aide d’un professionnel en parentalité et en psychologie. De cette façon, vous pourrez donner à vos enfants l’éducation saine que vous souhaitez.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Cocteau, J., Busnelli, M., Frenkel, N., Biscayart, N. P., & Alché, M. (1974). Los padres terribles. Losada.
  • Tsabary, S. (2015). Padres conscientes: educar para crecer. B DE BOOKS.
  • Romero Blasco, F., Melero Merino, A., & AntolÃn MartÃnez, M. (2007). Violencia familiar, la percepción del conflicto entre padres e hijos. Anuario de Psicología Jurídica, 17(1), 153-163. https://journals.copmadrid.org/apj/art/d82118376df344b0010f53909b961db3
  • Barcelata Eguiarte, B. E., & Alvarez Antillón, I. L. I. A. N. A. (2005). Patrones de interacción familiar de madres y padres generadores de violencia y maltrato infantil. Acta colombiana de psicología, 8(1), 35-46.
  • Gámez-Guadix, M., & Almendros, C. (2011). Exposición a la violencia entre los padres, prácticas de crianza y malestar psicológico a largo plazo de los hijos. Psychosocial Intervention, 20(2), 121-130. https://scielo.isciii.es/pdf/inter/v20n2/01.pdf
  • Nerín, N. F., Nieto, M. Á. P., & de Dios Pérez, M. J. (2014). Relación entre los estilos de crianza parental y el desarrollo de ansiedad y conductas disruptivas en niños de 3 a 6 años. Revista de Psicología Clínica con niños y adolescentes, 1(2), 149-156. https://www.redalyc.org/pdf/4771/477147184006.pdf

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.