La méthode Montessori pour arrêter les couches

La philosophe Maria Montessori nous donne des outils essentiels pour la petite enfance et l’éducation des enfants. Grâce à ses connaissances, elle a essayé de nous aider à améliorer certains aspects difficiles de la maternité. Aujourd’hui, nous voulons vous parler de sa méthode pour arrêter les couches.
La méthode Montessori pour arrêter les couches
María Alejandra Castro Arbeláez

Rédigé et vérifié par la psychologue María Alejandra Castro Arbeláez.

Dernière mise à jour : 15 janvier, 2018

Comme nous le savons, arrêter de mettre des couches à son bébé est un processus qui prend du temps et qui demande du dévouement. Il existe différentes méthodes pour venir à bout de ce processus, qui en toutes en commun d’employer la constance et la patience. Le principal défi au cours de cette étape est de réussir à faire que le bébé s’adapte rapidement. Mais souvent, comme on n’est pas experts, cela peut prendre du temps.

En général, les enfants viennent à bout de ce processus sans traumatismes. En fait, le pire qui puisse arriver, c’est que l’on doive nettoyer beaucoup plus que d’habitude. Cependant, il est important de ne pas leur mettre la pression, et de leur donner du temps pour s’adapter. Ainsi, on sera certain d’éviter tous les dommages psychologiques possibles.

Comment savoir si la méthode Montessori va marcher ?

La méthode : arrêter les couches en s'adaptant au bébé

Cette méthode n’existe pas en vain. La méthode Montessori a prouvé de nombreuses réussites dans le monde entier. La spécialiste parait avoir atteint une efficacité notable dans son approche. Même si bien sûr, le résultat de l’application de la méthode pour arrêter les couches dépendra entièrement de notre exécution.

De même, il est très important d’attende le meilleur moment pour commencer le processus. Tous les enfants sont différents et apprennent à un rythme qui leur est propre. Une fois que l’enfant est préparé et que nous le sommes aussi, il semble que la méthode fonctionne mieux.

Selon l’auteur de la méthode, il est recommandé de respecter le processus que l’enfant réalise lui-même. Par conséquent, les lueurs d’autonomie qu’il montrera seront des signaux pour nous. A un moment, il commencera à s’adapter à son environnement. Cependant, face aux principales démonstrations d’indépendance, il faut aussi que l’on favorise un contexte pour qu’il arrive à réaliser le processus par lui-même.

Les conseils de Maria Montessori pour arrêter les couches

Maria Montessori nous propose de se baser sur l’autonomie du petit. Parfois, les parents veulent eux-mêmes faire avancer le processus. Pour différentes raisons, on espère que le bébé arrêtera les couches avant même qu’il ne soit effectivement prêt à le faire.

Cependant, la philosophe considère qu’il est vraiment nécessaire que l’on respecte son processus personnel. C’est à dire qu’il est recommandé de l’attendre, pendant qu’on lui fournit en même temps des outils pour atteindre son objectif. Voici les principaux conseils principaux de sa méthode :

L’âge ne fait pas tout

Même si on pense que l’enfant a l’âge qu’il faut pour arrêter les couches, beaucoup de choses démontrent souvent qu’il n’est pas prêt. La plupart des théories sur le sujet établissent qu’après l’âge de deux ans, il faut arrêter les couches.

Cependant, la méthode Montessori affirme que le bon moment est le moment où le bébé a les capacités physiologiques de contrôler ses sphincters. L’âge peut être lié à ce type de maturité, mais il n’y a pas que cela. Il ne s’agit pas de quelque chose que l’on apprend tout à coup, car le corps a besoin d’être préparé.

Les choses ne sont pas différentes suivant les saisons de l’année

Parfois, on attend la saison de l’année qui est la plus indiquée, selon nos estimations. Par exemple, en été le bébé a moins de vêtements, et il ne fait pas froid, et il peut donc être plus pratique de le laver, même si on doit le faire très souvent.

En fait, même si en hiver, on s’inquiète du fait que l’humidité risque de rester, si c’est le moment, il faut en profiter. Que ce soit l’hiver ou l’été, on doit tirer profit de l’autonomie qu’il démontre, à n’importe quelle époque de l’année.

Offrez-lui un environnement adapté

Soyez patient, ne le forcez pas et ne le grondez pas

Montessori explique que pour pouvoir profiter de son autonomie, il est important que le bébé ne ressente pas qu’il dépende des autres pour résoudre ses problèmes. Si on l’entraîne, il devra savoir de quoi il a besoin pour aller faire ses besoins.

S’il a un pot, un escabeau pour utiliser le WC, ou un siège adapté, il faut qu’il les ait à sa portée. Quand il comprend qu’il a besoin d’aller aux toilettes et qu’il peut y aller tout seul, ce sera plus facile pour lui si tout est prêt.

Faire attention à ses gestes

Il est recommandé d’éviter qu’il se sente obligé de s’asseoir sur le WC. Souvent, les parents optent comme technique de le laisser assis, comme si c’était une punition, jusqu’à ce qu’il fasse ses besoins.

A la place, Maria Montessori nous propose de faire attention aux gestes qui nous préviennent qu’il a besoin d’aller aux toilettes. Et d’autre part, essayons de leur demander fréquemment s’ils veulent faire pipi ou caca.

Évitez les systèmes de récompense

Evitez les récompenses pour que ce soit le plus naturel possible

Le processus d’adaptation doit être quelque chose de naturel, et c’est ainsi que le bébé doit le voir. Il ne s’agit pas d’une action extraordinaire, d’un talent ou d’une mission qui mérite d’être récompensée. Il vaut mieux oublier les récompenses, parce qu’on a besoin que cette étape soit tout simplement un pas en avant dans son développement. Jusqu’alors il aura acquis une certaine maturité, et c’est pour cela qu’il faut qu’il soit conscient de la normalité de cette prétendue réussite.

Ne le grondez pas

Si l’enfant savait exactement ce qu’il doit faire dans ces cas-là, on ne parlerait même pas du sujet. Comment peut-on s’attendre à ce qu’une habitude qu’il a toujours connue puisse changer du jour au lendemain ? Il ne connait pas d’autre manière de faire pipi ou caca que dans sa couche. C’est pour cela qu’évidemment, les fuites seront continues et inévitables.

C’est pourquoi il faut que l’on s’arme de patience, que l’on soit tendre et qu’on ne s’énerve pas de leur apparente maladresse. Dans ce processus, la motivation doit prévaloir jusqu’à pouvoir réussir. Essayons de ne pas donner trop d’importance à la chose, en lui apprenant sans réprimandes et sans provoquer de tumultes.

Ce n’est pas seulement l’affaire d’une journée

Quand on se met à essayer d’arrêter les couches, il n’est jamais bon de décider à l’avance d’une période exacte. Il existe des méthodes qui peuvent faire arrêter les couches en trois jours ou en une semaine. Cependant, comme on le sait bien, rien n’est précis dans la nature.

Abordons le processus de façon naturelle, sans pression et sans imposer les choses. Appliquons la subtilité dont le bébé a besoin dans toutes ses activités. Évitons de planifier qu’il termine le processus en un certain nombre de jours. Vous verrez comment cela vous enlève la pression à vous-même.

 

 


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