Découvrez la douleur que les mères éprouvent pendant l'accouchement

Découvrez la douleur que les mères éprouvent pendant l'accouchement

Dernière mise à jour : 20 décembre, 2022

“De l’agonie pure”, c’est ainsi que nombreuses femmes définissent le plus souvent la douleur que la plupart des mères éprouvent pendant l’accouchement. Profond, intense, enveloppant. C’est vraiment très complexe d’essayer de le définir, ou du moins de le décrire.  Impossible d’expliquer comment l’amour anesthésie notre corps pour rendre ce moment unique tolérable.

Comme vous pouvez le déduire, la science s’est prononcée sur le sujet.

Elle nous a même offert des comparaisons intéressantes qui nous rapprochent d’une approximation sommaire de ce que chaque mère ressent le jour le plus important de sa vie. “De cette même douleur, un nouveau jour viendra”, lit-on dans la poésie d’une chanson populaire. Rien de mieux pour décrire ce rendez-vous où nous rencontrons le véritable amour de nos vies.

Le monde exige des résultats. Ne parlez pas aux autres de votre douleur pendant l’accouchement. Montrez-leur plutôt l’enfant.
-Indira Ganghi-

La douleur des parturientes, en chiffres

Selon diverses études scientifiques, le corps humain peut tolérer jusqu’à 45 unités de douleur. Cependant, les femmes qui accouchent par naissance naturelle de leurs bébés dépassent largement cette valeur moyenne.

En effet, pendant l’accouchement, une mère peut expérimenter jusqu’à 57 unités environ. Mais ce n’est rien. Parce que si ces données vous semblent insignifiantes ou si vous êtes profondément surpris, vous ne pouvez pas ignorer ses équivalences.

Selon les chercheurs, la douleur ressentie par toute mère lors de l’accouchement par voie vaginale est égale à celle d’une fracture simultanée de 20 os. Rien de plus ni de moins que cela. Aussi incroyable et curieux, que sincèrement admirable, le courage et la force féminine dans ce merveilleux acte d’amour.

Donner naissance est la seule douleur qui vaille la peine dans la vie 
-Anonyme-

Alors, vous vous demandez sûrement “est-il possible de mesurer la douleur des autres?”. La réalité est qu’il y a une autre étude. Dans ce document, ils affirment que lorsque nous parlons de telles souffrances, nous nous référons à la réponse des cellules nerveuses (nocicepteurs).

Ces dernières réagissent aux douleurs qui dépassent un certain seuil, envoyant des signaux à la moelle épinière et au cerveau. De cela résultent la douleur et une réaction qui tente de calmer cet inconfort ou malaise. En conclusion de l’étude, il est très difficile de mesurer la douleur, étant donné qu’elle est subjective.

Tout pour l’amour d’une mère pour son enfant

Quoi qu’il en soit, la grande majorité des mères qui ont affronté ce moment – même s’il est magique – comprennent parfaitement de quoi nous parlons. Pour cette raison, elle sera absolument d’accord avec les équivalences établies. Mais elle sait quand même très bien que ce n’est pas ce qu’il y a de plus important, ou ce dont elle se souvient le plus de “son jour spécial”.

Parce que finalement l’amour d’une mère pour ses enfants est beaucoup plus fort que n’importe quelle souffrance. C’est une force motrice qui nous pousse à réaliser ce que nous pensions impossible. Il nous confère un courage et une force dont nous étions profondément inconscientes.

Il nous pousse à continuer, à surmonter tous les obstacles. Oublier les douleurs, démolir nos peurs et dissiper nos doutes. Nos enfants deviennent ainsi une faiblesse qui fait de nous des êtres réellement puissants. Ils nous remplissent d’énergie, ils nous poussent à l’impossible.


Il y a des endroits dans le coeur que tu ne découvres pas jusqu’à ce que tu aimes un enfant
-Anne Lamott-

Pour cette raison et beaucoup d’autres, nous avonc face à nous une nouvelle opportunité de remercier nos mères de nous avoir donné la vie. Guerrières de l’amour, artisans de la vie, protectrices de rêves. Grâce à elles, nous venons au ce monde, et c’est aussi à cause d’elles que nous sommes ce que nous sommes.

En bref, nous célébrons non seulement une question purement biologique, mais aussi une question sociale. Et qu’importe si l’enfant est arrivé par naissance naturelle ou par césarienne. Si après tout, au fond se cache ce même amour qui ne connaît pas de limites, mais connaît l’effort, le sacrifice et le dévouement.


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